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26/09/2014

La guerre ça tue !

Il faut en être conscient, la France est en guerre contre l’islamisme, au Mali, maintenant en Syrie : la guerre ça tue, on ne veut plus l’admettre, il faut maintenant des guerres « zéro mort », au moins pour nous.

Pourtant si on ne peut plus supporter qu’un Français soit tué pour la défense de la France, il ne faut plus faire la guerre, n’intervenir nulle part, devenir un pays peureux et  lâche.

Hervé Gourdel est mort parce qu’il était Français et aussi parce qu’il avait été dans une zone où il n’aurait jamais du aller.

Les islamistes l’ont tué pour impressionner la France, la démotiver, la faire plier et quand on voit les réactions insensées à cet assassinat, on peut dire qu’ils ont réussi : un deuil quasi national, des premières pages dans tous les journaux, des dizaines de minutes de commentaires à la télévision, des marches, l’intervention du Président à l’ONU, c’est démesuré et insensé, et ça ne peut que donner l’idée à tous les fous de l’Islam de recommencer là ou ailleurs, en France aussi. Car, n’ayons pas d’illusion il y des centaines et peut être des milliers de Français qui applaudissent à cette barbarie.

La seule réaction que la France aurait du avoir plutôt que de s’indigner, c’est de frapper plus fort l’ « Etat Islamique » et les autres groupes islamiques, reste à savoir si avec la réduction constante des crédits militaires nous en avons encore les moyens

18/09/2014

Ukraine, Mayotte.

On se demande à quoi pouvaient penser, les 535 députés européens qui le 16 septembre ont ratifié l’accord d’association entre l’Ukraine et l’Union Européenne. Il y eut quand même 127 votes contre et 35 abstentions. Car enfin quel est le but de cet accord, sinon s’opposer à la Russie pour complaire à Obama.

Le Président du parlement européen, papa Schultz, n’avait même pas prévu de débat avant de ratifier ce texte qu’il qualifie lui même d’ « historique ». Il avait par contre organisé un duplex avec le parlement Ukrainien qui lui ratifia l’accord à l’unanimité. Il est vrai que les russophones du Donbass n’y sont pas représentés ce qui limite la validité du vote. On put entendre en direct, le président chocolatier Ukrainien proclamer : « Qui, après ceci, osera fermer la porte de l’Europe à l’Ukraine ? » et « Gloire à l’Ukraine, gloire à l’Europe ». Ils étaient donc bien prévenus nos députés, ils allaient accueillir, un pays ruiné – il lui manque 40 milliards de dollars -, corrompu, en pleine guerre civile, dans une Europe en crise. Une absence remarquée celle de Lady Ashton, le chef de la diplomatie européenne qui ne devait pas être d’accord. Elle aurait du le dire plutôt que de déguerpir à New York.

Il y a quand même eu un député pour partir en lâchant « bande de nazis » songeant vraisemblablement aux grandes messes de Nuremberg.

Il est vrai qu’on ne voit pas beaucoup de démocratie dans ce simulacre et il est probable qu’un referendum n’aurait pas du tout donné le même résultat.

L’affaire ne va pas sans rappeler l’annexion de Mayotte, par la France : il y eut un referendum dans l’île qui recueillit un accord enthousiaste des Mahorais sentant venir la bonne soupe, suivi d’un vote unanime des deux assemblées pourtant averties de l’état catastrophique de cette île non francophone et entièrement musulmane.

Maintenant Mayotte ne produit plus rien sauf des nuées de fonctionnaires surpayés et une affluence irréductible de clandestins. Le coût de Mayotte est estimé à un milliard d’euros par an.

Que va nous couter l’Ukraine ?

17/09/2014

Une femme à bord.

Le Monde est quand même un drôle de journal, il ne peut faire un article sans faire de l’idéologie.

Voulant faire un reportage sur la vie à bord d’un sous marin nucléaire, il réussit à faire embarquer pour une patrouille d’un mois un reporter à bord du SNA La Perle.

D’abord il s’agit d’une femme, passe encore, elle se dit spécialisée dans les questions de défense ; Le Monde a du en emmerder du monde au ministère pour obtenir l’autorisation d’embarquer Nathalie Guibert pour un mois sur ce bateau non féminisé…

Mais ce qui est exaspérant c’est que cette dame se définit comme un « élément précurseur »  en quelque sorte une « jument de Troie » de la féminisation des sous marins qui est nolens volens décidée à partir de 2017.

Les prochains SNA, classe Baracuda sont prévus pour embarquer des femmes.

Néanmoins, cet article intitulé « Une femme à bord » paraît comme si Nathalie Guibert avait fait tomber un des derniers bastions du machisme. Pourtant elle reconnaît, que la vie d’une femme à bord n’est pas simple et qu’elle gène : « L'on se gêne continuellement, dans des coursives trop étroites pour marcher de front »

« J'ai logé dans la « chambre à cinq » des officiers, dans une subtile cohabitation. Mais seule la douche, un carré de 60 cm de côté, fut un obstacle du quotidien, avec sa porte saloon trop étroite et son rideau qui collait au dos. »

D’ailleurs elle reconnaît que la féminisation divise ; à vrai dire il y a ceux qui considèrent l’embarquement de femmes comme une inévitable calamité et les autres qui font contre mauvaise fortune bon cœur.

Cette décision purement idéologique prise par des gens qui n’ont jamais embarqué, ne correspond ni à un besoin ni à une demande. L’appel à candidature de femmes volontaires pour les sous marins n’a obtenu que cinq réponses.

Une dernière remarque, en plus d’avoir appris qu’entre militaires on ne se serre pas la main, elle devrait savoir que traiter des marins de la Marine Nationale de « marins soldats » frise l’injure. De mon temps dans la Marine, quand un patron d’embarcation traitait un matelot de « soldat » ce n‘était pas un compliment. On utilisait aussi l’expression « écrevisse de rempart » pour désigner les gens de l’armée de terre en référence à l’ancien pantalon garance. Je crains que ces belles expressions n’aient plus cours.

14/09/2014

Oui mais...

Quand le président se précipite en Irak pour promettre de l’aide, il croit être le premier, en fait il est le premier comme le chien en laisse qui précède son maître, car il est bien certain que si Obama ne fait rien, Hollande fera comme la dernière fois, rien, parce qu’il n’en a pas les moyens. D’un autre coté la participation française dans des frappes aériennes n’est pas nécessaire à Obama et ne changera pas grand chose sauf de nous engager dans la troisième guerre d’Irak, avec les inconvénients suivants : donner une existence officielle à l’Etat Islamique et pousser vers le Djihad des centaines de Français des cités qui vont au choix, rejoindre l’EI, moindre mal, importer le Djihad en France.

Avant de se lancer dans cette aventure il faut être sur que la coalition a des chances d’éliminer l’E.I. donc que nos alliés au sol feront le nécessaire.

On peut croire aux Kurdes qui ont accueilli les minorités persécutées mais l’Armée Irakienne n’a guère donné de preuves de sa valeur si ce n’est pour fournir les djihadistes en armement. Quand aux alliés arabes, pour la plupart sunnites, la sincérité de leur aide peut être mise en doute. Quoiqu’il en soit pour l’Irak les éléments sont connus et il est probable qu’il n’y aurait pas d’opposition du conseil de sécurité de l’ONU.

Oui mais… l’E.I. ne reconnaît pas les frontières et il faudra agir aussi en Syrie.

Si on veut faire des frappes en Syrie, il y a là violation des frontières d’un état souverain et il est certain que la Russie s’y opposera au conseil de sécurité.

Oui mais… on fait en Ukraine, à l’initiative des USA, une querelle d’Allemand à la Russie, on signe avec l’Ukraine des traités d’association, on parle de partenariat avec l’OTAN, on applique des sanctions à la Russie, toutes choses que Poutine ne peut pas accepter. Donc si on veut intervenir en Syrie sans déclencher une crise internationale, il faut laisser Poutine régler le problème ukrainien sans s’en mêler sauf en accord avec la Russie. D’ailleurs Poutine est le seul à même de régler la crise Ukrainienne où l’Europe n’a strictement rien à gagner.

Quand le problème ukrainien aura été réglé il va falloir se trouver des alliés au sol en Syrie pour faire la guerre à l’E.I. et là tout le monde de déclarer qu’il n’est pas question de faire appel à Bachar ; on va renforcer l’  « opposition modérée », l’ennui c’est que l’opposition modérée n’existe pas, il n’existe que des mouvements islamistes et on voit mal s’allier avec eux pour combattre l’E.I. D’autant que toute aide à quelqu’un d’autre que le pouvoir légal Syrien rencontrera l’opposition de la Russie et de l’Iran, les alliés de Bachar.

Donc si on veut vraiment combattre l’E.I., il faut s’arranger officiellement ou officieusement avec Bachar el Assad, ce qui en définitive serait certainement une bonne chose.

Ceci étant la France pourrait à juste titre faire remarquer qu’elle a déjà donné et donne encore, au Mali et en Centre-Afrique et ne pas se mêler de cette affaire où il y a surtout à recevoir des coups, d’autant qu’elle n’en a guère les moyens.

 

 

 

09/09/2014

De l'autocratie tempérée par l'assassinat.

Au cours d’un récent voyage à Saint Petersbourg, mon guide, une Russe cultivée et parfaitement francophone, ne cessait de chanter les louanges de Catherine II qu’elle ne manquait pas d’appeler Catherine la Grande. Je lui fis remarquer qu’elle était allemande, elle le reconnut mais rien n’y fit, c’était Catherine la Grande impératrice de Russie. Du coup j’évitais de lui faire remarquer qu’elle avait pris le pouvoir par un coup d’état et assassiné son mari. Je pense que ça n’aurait rien changé et que Catherine II jouit de cette admiration de la part de l’ensemble du peuple russe.

Elle régna 34 ans, et fit de la Russie un pouvoir dominant au Moyen Orient après la première guerre contre l'empire ottoman. Elle annexa la Crimée, en 1783, neuf années après que celle-ci eut obtenu son indépendance. A sa mort, elle avait ajouté 518 000 km2 au territoire de la Russie.

Bien évidemment Catherine la Grande inspire Poutine, il a comme elle l’attirance vers les mers chaudes. Lui aussi jouit en Russie d’une grande popularité pour avoir rétabli la puissance et la grandeur russes et mener une politique nationaliste. On ne lui reproche guère son autoritarisme : il a un projet et s’y tient.

Si j’écris cela, c’est parce que je constate qu’au fil des ans, j’ai régulièrement pris la défense de nombre d’autocrates, cibles préférées de la gauche, certains ont fait le bien de leur pays comme Pinochet et maintenant Poutine, d’autres ont été les victimes des démocrates occidentaux et leur chute n’a fait qu’aggraver les choses : Milosevic, Saddam Hussein, Ben Ali, Kadhafi ; heureusement Bachar el Assad a résisté grâce aux Russes.

Oui mais direz vous, ce ne sont pas des démocrates. Certes mais après leur chute nulle part la démocratie ne s’est installée, mais le désordre ou la tyrannie généralement religieuse.

Le président Mitterand a déstabilisé l’Afrique par son sermon de la Baule en 1990 par lequel il liait l’aide à l’instauration de la démocratie, cela a provoqué entre autres les massacres du Rwanda.

Regardons l’histoire de France, le pays des droits de l’homme et des Lumières, à quel abaissement la révolution de 1789, événement soi disant fondateur a mené le pays. Combien de temps peut on dire que la France fut en démocratie ? La 3° République qui nous mena à deux guerres mondiales dont nous ne  nous sommes jamais remis, la 4° et le régime des partis, la 5° créée aux dimensions de De Gaulle mais où le régime de Hollande sombre dans le ridicule.

La démocratie serait peut être un bon système si elle permettait d’élire des gouvernants avec un projet et qui s’y tiennent et non des ambitieux sans grandes qualités ni visions qui ne songent qu’à leur réélection.

En France pour réussir en politique, il faut appartenir à des sectes, des clubs, des mafias : il faut avoir fait l’ENA, cotiser au Siècle, à la French-American Foundation, au groupe Bilderberg, au Grand Orient de France, au CRIF, et ceci qu’on soit de droite ou de gauche. Copains et coquins, pas trop regardant sur le financement de leurs campagnes, s’affranchissant des règles de la plus élémentaire honnêteté, promettant n’importe quoi et oubliant, méprisant la volonté du peuple comme pour le traité de Lisbonne. Petits marquis de cabinet, il ne leur est pas demandé d’avoir réalisé quoi que ce soit.

Pour constituer un gouvernement, là où il faudrait une équipe solidaire, exécutant le projet du Président, on réunit un panier de crabes où il doit y avoir autant de mâles que de femelles, des tourteaux, des crabes verts et des crabes de palétuvier. Mais de l’intérêt de la France tout le monde se fiche. C’est pourquoi comme Vladimir Volkoff, je ne suis que moyennement démocrate.