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01/03/2015

Bons et mauvais dictateurs.

Il y a une chose sur laquelle on insiste peu, dans le communiqué de presse de Jacques Myard sur la visite que les quatre députés « gugusses » ont faite à Bachar el-Assad c’est le soutien que le patriarche catholique Grégorius III et le patriarche grec Orthodoxe, Ignace IV Hazim apportent à la politique du gouvernement syrien.

La France est depuis des siècles investie de la protection des chrétiens d’orient et s’est longtemps acquittée de cette responsabilité, le combat que nous menons depuis trois ans contre le président Assad y va à l’encontre, car qui peut croire qu’un pouvoir islamique même modéré (s’il y en a) ne réduirait pas, au mieux, les chrétiens en dhimmitude et plus probablement les contraindrait au départ.

L’exemple de l’Egypte débarrassée des frères musulmans en est un exemple, il a fallu l’arrivée au pouvoir du maréchal al-Sissi pour rassurer les coptes qu’on avait commencé à persécuter et dont on brulait les églises.

Ce qui est intéressant c’est la versatilité de nos dirigeants : Le président Assad avait assisté au défilé du 14 juillet 2008 sur les Champs Elysées. Il est maintenant voué aux gémonies.
De même le colonel Kadhafi avait pu planter sa tente bédouine en décembre 2007 sur les gazons de l’hôtel Marigny avant d’être reçu par le président Sarkozy et d’être sauvagement assassiné par lui en 2011. Qui ne le regrette maintenant que la Libye est livrée au chaos, que les coptes y sont martyrisés, que les islamistes prolifèrent au Sahel et que les immigrants envahissent l’Europe à partir des côtes libyennes?

On apprend d’autre part que le même Sarkozy vient de rencontrer à Paris le général Kagame, président du Rwanda qui, à l’évidence, déclencha les massacres ethniques qui firent quelque 800 000 morts, en abattant l’avion de son prédécesseur en avril 1994. Il est responsable de beaucoup plus de morts qu’ el-Assad.

Pour en finir avec les mauvais dictateurs, n’oublions pas l’assassinat de Boris Nemtsov, à proximité immédiate du Kremlin - suivez mon regard - dont on voudrait bien créditer le président Poutine.

 

24/02/2015

Valeurs républicaines

J’avoue avoir une certaine compassion pour tous ceux qui, à travers le monde, n’ont pas la joie de connaître les « valeurs républicaines » comme les Anglais, les Belges, les Espagnols, les Hollandais, les Scandinaves… Ils doivent tous connaître un régime d’oppression et rêver au sort des Français.

Au fait qu’est ce que les « valeurs républicaines » ? Sont elles résumées par la devise de la République Française « Liberté, Egalité, Fraternité» ?

Est-t- on libre dans un pays ou on vous interdit des tas de choses ? De fumer, de faire des feux de bois, de choisir ses ampoules électriques, de ne pas mettre de ceinture en voiture, j’en oublie bien évidemment de ces contraintes infantilisantes. Est-on libre dans un pays où l’Histoire vous est imposée où l’on doit condamner l’œuvre coloniale française, ne pas pouvoir évoquer un génocide ou un autre, où on ne peut pas dire qu’un Sénégalais est plus costaud qu’un Japonais, que les Juifs ont de l’influence – 700 invités se sont précipités au diner du CRIF -, que tous les crimes terroristes sont commis par des musulmans ? Est-on libre dans un pays où on endoctrine les enfants avec des théories ridicules sur l’identité sexuelle ?

Quant à l’Egalité, considérons seulement les privilèges que s’attribuent les élus qui mènent grand train en prêchant la rigueur à ceux qui sont assez naïfs pour les élire ?

La Fraternité a été remplacée par la « tolérance » qui permet le « vivre ensemble » et par l’assistance généralisée.

Je vais faire un aveu, j’aime mieux la devise qui avait cours pendant les années les plus noires de notre histoire, « Travail, Famille, Patrie » me semble infiniment plus pertinent et motivant que ces fumeuses vertus issues des Lumières et de la Franc-maçonnerie. Le Travail c’est ce à quoi chacun aspire en cette époque de chômage généralisé, la Famille c’est le dernier rempart contre la précarité que l’on voit s’étendre, la Patrie c’est ce que l’on voit disparaître derrière un mondialisme, nous menant à l’individualisme et à l’asservissement.

En fait peut-on encore parler de valeurs à une époque où tout ce qui faisait l’unité et la solidarité de la France, toute spiritualité sont abandonnés au profit d’un consumérisme exacerbé et la recherche du plaisir immédiat.

Regardons les actualités à la télé, de quoi y parle-t-on ? Des sports d’hiver, et de la neige sur les autoroutes, du foot… La France est en guerre, nul ne le sait ou tout se monde s’en fout.

 

 

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19/02/2015

Auto-invasion

La décomposition de la Libye, conduisant au chaos, a des conséquences catastrophiques sur les flux migratoires partant de ses côtes à destination de Lampedusa, de Malte ou de la Sicile.

Ces derniers jours de nouveaux drames ont couté la vie à plusieurs centaines de migrants, pour la plupart des subsahariens.

Ceux ci sont embarqués en grand nombre à bord de bateaux pneumatiques, incapables avec une telle charge d’affronter une mer formée.

Ainsi 29 migrants sont morts de froid au large de l’île de Lampedusa par des creux de plusieurs mètres et un vent de 120km/h ; les deux vedettes des garde-côtes ont pu ramener 76 survivants. 4 jours plus tard, sur deux autres bateaux pneumatiques, on n’a recueilli que 9 migrants, seul survivants de 460 personnes entassées sur 4 bateaux dont un a coulé, 2 autres se dégonflant ou prenant l’eau.

Le dimanche 15 février, ce sont 2 164 migrants qui ont été sauvés à quelques dizaines de milles au large des côtes libyennes à bord de 12 canots. Ils ont trouvé refuge à bord d’un bâtiment de la marine italienne, de vedettes des garde-côtes et des douanes, et de plusieurs cargos qui s’étaient déroutés.

Pour quelque 800 dollars des passeurs sans scrupules entassent des migrants dans des conditions précaires, comptant sur les bâtiments assurant la surveillance des côtes , participant à l’opération Triton au nom de l’agence européenne Frontex en charge de la surveillance des frontières extérieures. De fait lorsqu’est déclenchée une opération de secours les missions de surveillance sont suspendues.

Ce qui est étrange c’est que les autorités européennes se sentent responsables de ces drames, le ministre de l’intérieur Italien a exprimé sa profonde douleur, alors que tous les rescapés ont été conduits dans des pays européens surtout en Italie.

L’opération Triton, comme avant elle Mare Nostrum, est détournée de son rôle de surveillance et de contrôle des frontières pour s’occuper du sauvetage des migrants dont on cherche à empêcher l’arrivée en Europe.

On ne peut quand même pas organiser les transferts et aller chercher les migrants au port d’embarquement, quoiqu’on se demande si ce n’est pas ce que souhaitent des grandes âmes irresponsables.

Le plus sage serait de patrouiller au plus près des côtes de départ, Libye et Turquie et de ramener les migrants interceptés à leur point de départ. C’est contraire au droit international mais il s’agit de légitime défense et de sauvegarde de la vie en mer. Sinon ce sera l’invasion.

 

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18/02/2015

Abdel Fatah al Sissi

A l’annonce de la signature du marché avec l’Egypte pour la vente de 24 Rafale et d’une frégate, Le Monde s’indignait qu’on vende des armes à un dictateur ayant renversé un gouvernement démocratiquement élu, celui de Mohamed Morsi et des frères musulmans, alors qu’on refusait de livrer à Poutine les deux Mistral qu’il avait achetés, non bien sur qu’il souhaita qu’on livre ces bateaux. « C’est un succès commercial pour François Hollande, mais sur le plan diplomatique, la vente des Rafale à l’Egypte est un naufrage moral »

Aux yeux du Monde Al-Sissi ne vaut pas mieux qu’Al-Assad les deux hommes ayant « la même rhétorique et le même logiciel ».

Faut il rappeler que les frères musulmans avaient marginalisé et persécuté les chrétiens coptes, qui représentent 10 à 15% de la population égyptienne, brulant leurs églises.

Depuis le maréchal Al-Sissi a admis des ministres coptes à son gouvernement et vient de réagir avec vigueur au massacre de 21 égyptiens coptes en Libye en allant bombarder l’Etat Islamique en Libye.  Al-Sissi se pose donc désormais en allié des Occidentaux dans la lutte contre le terrorisme et appelle à la constitution d’une coalition.

Rappelons que le maréchal Al-Sissi était courageusement intervenu au Caire à Al Azhar pour demander une réforme de l’Islam et son adaptation au monde actuel.

Il faudra bien admettre un jour qu’un gouvernement autoritaire laïc, assurant la protection des minorités comme l’est Al-Assad en Syrie et comme le fut Saddam Hussein en Irak, est préférable à un régime théocratique même démocratiquement élu.
Quand on voit l’état de la Libye actuelle, divisée en plusieurs zones tribales et peu à peu conquise par l’ E.I. on ne peut que se dire que la guerre que nous avons menée au nom des droits de l’homme contre Kadhafi a été une funeste erreur dont nous n’avons pas fini de payer le prix.

Revenons à une diplomatie basée sur nos intérêts et non sur de fumeux sentiments humanitaristes, allions nous à Al-Sissi, Al-Assad et Poutine pour lutter contre la seule menace réelle, le terrorisme islamiste. Considérons aussi que nous sommes comptables de la survie et du maintien chez eux des chrétiens d’orient dont l’exode a hélas largement commencé.

 

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13/02/2015

La carotte et le bâton.

On ne peut que se réjouir de l’accord signé à Minsk, et de l’action obstinée de François Hollande et d’Angela Merkel pour maintenir les Etats Unis et l’OTAN hors des négociations ; malheureusement on peut  craindre que cet accord ne soit pas respecté et que la guerre continue.

Remarquons au passage la retenue de Vladimir Poutine : s’il avait envahi l’Ukraine, bien sur il y aurait eu des imprécations, mais qui aurait pu s’y opposer. On ne peut qu’en déduire que Poutine n’a aucune envie d’annexer l’Ukraine et de prendre en charge, ses dettes, son économie ruinée et son état failli.

Il n’empêche que c’est à la Russie qu’on applique le bâton des sanctions.

Il y avait pourtant une façon bien simple de calmer le jeu et d’imposer une solution politique : l’Ukraine n’a plus un kopeck, si l’on peut dire. Madame Lagarde, présidente du FMI, dont on ne sait pas très bien qui elle sert, Dieu ou Mammon, les Etats-Unis ou l’Argent, vient d’accorder à l’Ukraine un prêt de 17,5 milliards de dollars et ce n’est pas le premier prêt. Comment peut-on espérer que l’Ukraine rembourse un jour ? Comme dit Le Monde  pour « Construire un Etat démocratique avec une économie qui fonctionne, une sorte de deuxième Pologne…l’UE doit s’investir. Cela va coûter cher. »

Pourquoi, grand Dieu ? Qu’à l’Europe à faire de l’Ukraine, laissons ce pays failli, mafieux, corrompu à la zone d’influence russe. Il fallait conditionner le prêt du FMI à la conclusion d’un accord ferme et définitif, laissant l’Ukraine hors de l’Europe. La carotte pour Porochenko puis qu’on applique le bâton à Poutine.

 

 

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