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18/09/2014

Ukraine, Mayotte.

On se demande à quoi pouvaient penser, les 535 députés européens qui le 16 septembre ont ratifié l’accord d’association entre l’Ukraine et l’Union Européenne. Il y eut quand même 127 votes contre et 35 abstentions. Car enfin quel est le but de cet accord, sinon s’opposer à la Russie pour complaire à Obama.

Le Président du parlement européen, papa Schultz, n’avait même pas prévu de débat avant de ratifier ce texte qu’il qualifie lui même d’ « historique ». Il avait par contre organisé un duplex avec le parlement Ukrainien qui lui ratifia l’accord à l’unanimité. Il est vrai que les russophones du Donbass n’y sont pas représentés ce qui limite la validité du vote. On put entendre en direct, le président chocolatier Ukrainien proclamer : « Qui, après ceci, osera fermer la porte de l’Europe à l’Ukraine ? » et « Gloire à l’Ukraine, gloire à l’Europe ». Ils étaient donc bien prévenus nos députés, ils allaient accueillir, un pays ruiné – il lui manque 40 milliards de dollars -, corrompu, en pleine guerre civile, dans une Europe en crise. Une absence remarquée celle de Lady Ashton, le chef de la diplomatie européenne qui ne devait pas être d’accord. Elle aurait du le dire plutôt que de déguerpir à New York.

Il y a quand même eu un député pour partir en lâchant « bande de nazis » songeant vraisemblablement aux grandes messes de Nuremberg.

Il est vrai qu’on ne voit pas beaucoup de démocratie dans ce simulacre et il est probable qu’un referendum n’aurait pas du tout donné le même résultat.

L’affaire ne va pas sans rappeler l’annexion de Mayotte, par la France : il y eut un referendum dans l’île qui recueillit un accord enthousiaste des Mahorais sentant venir la bonne soupe, suivi d’un vote unanime des deux assemblées pourtant averties de l’état catastrophique de cette île non francophone et entièrement musulmane.

Maintenant Mayotte ne produit plus rien sauf des nuées de fonctionnaires surpayés et une affluence irréductible de clandestins. Le coût de Mayotte est estimé à un milliard d’euros par an.

Que va nous couter l’Ukraine ?

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