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01/09/2013

OTAN suspend ton vol.

Il y  quelques mois j’ai fait paraître dans la Revue Défense Nationale  un article intitulé « Il faut dissoudre l’OTAN » où je demandais la dissolution de cette organisation qui a perdu tout objet avec la chute de l’URSS, empêche l’Europe d’organiser sa défense et nous entraine à la remorque des Etats Unis dans des interventions insensées où ce ne sont pas nos intérêts qui sont en jeu.

L’affaire de Syrie apporte une excellente démonstration de la nocivité de cette organisation : nous voilà seuls avec les Américains suspendus au vote du Congrès pour savoir si nous allons intervenir. Evidemment nous ne pouvons pas y aller seuls et ne pouvons agir que comme caution et supplétifs des Américains.

Le 4 septembre l’Assemblée doit écouter le gouvernement lui expliquer pourquoi nous devons intervenir en Syrie, le débat n’étant pas normalement suivi d’un vote. Après, de deux choses l’une, ou le Congrès américain approuve l’intervention et nous n’avons qu’à suivre avec nos maigres moyens,  ou le Congrès refuse et nous n’aurons  plus qu’à nous aligner et abandonner l’opération. Si jamais le gouvernement français demande son accord au Parlement, s’il refuse tout va bien, on en reste là, mais s’il approuve nous devrons attendre le vote américain et en fait ce sont les Américains qui décideront de l’intervention. La France a donc perdu toute indépendance et n’est plus qu’un satellite des Américains.

Dans cette affaire sans l’OTAN, l’Europe aurait pu dégager une position commune indépendante de celle des Américains.

28/08/2013

Ego nominor Leo

« la France est prête à punir ceux qui ont pris la décision infâme de gazer des innocents » a déclaré le Président Hollande accusant formellement le gouvernement syrien alors que la mission de l’ONU n’a pas encore rendu son rapport.

Et quand bien même ce serait lui le coupable, de quel droit la France rendrait la justice et punirait ? Il y a des instances internationales, le conseil de sécurité de l’ONU, la cour de justice internationale, à elles de juger et de condamner.

D’ailleurs cette déclaration belliqueuse est une pure rodomontade, la France n’a plus les moyens d’affronter les armées syriennes et elle ne pourrait le faire que comme supplétif à la remorque des Américains.

Et que voulons vous obtenir ? Si nous ne souhaitons plus la chute de el-Assad pourquoi l’affaiblir ? Si les occidentaux n’avaient pas aidé l’opposition syrienne qui ne représente pas grand monde, est complètement divisée et derrière laquelle se cachent les djihadistes sunnites venus de l’étranger et ces démocraties exemplaires que sont le Qatar et l’Arabie Saoudite, il y a beau temps que cette guerre civile aurait été terminée et nous n’aurions jamais entendu parler de gaz de combat.

Deux ans et demi de rébellion soutenue de l’étranger n’ont pas suffi à abattre le régime de el-Assad ce qui prouve que beaucoup de Syriens le considèrent comme un moindre mal. En particulier les chrétiens qui jusqu’à la rébellion vivaient en paix en Syrie et qui seront les victimes désignées d’une islamisation inévitable. Il n’est que de lire les déclarations des autorités religieuses chrétiennes pour comprendre leur inquiétude devant un probable exil comme ce fut le cas en Irak ou la crainte de persécutions que subirent les coptes d’Egypte sous le gouvernement Morsi.

La France a toujours été le protecteur des chrétiens d’orient et est vue comme telle par les Libanais et les Syriens. Un gouvernement de francs-maçons trahit cette mission, quelle tristesse. La défense des minorités chrétiennes au proche orient devrait être le principal moteur de notre politique et non de vaseuses considérations humanitaires qui ont toujours conduit à des catastrophes, au Kosovo, en Irak, en Libye et maintenant en Syrie.

De quel droit interviendrions nous avec les Américains et les Anglais ? Par ce que nous sommes les plus forts ? « ego nominor Leo » La justice du plus fort n’est pas la justice et c’est une argutie de dire que notre intervention ne serait pas légale mais légitime.

Venant de pays qui n’ont pas hésité à raser Hiroshima, Nagasaki et Dresde, la condamnation d’une attaque qui a fait quelques centaines de morts avec des armes dites de "destruction massive" est grotesque.

Rappelons que les Etats Unis, la France et la Grande Bretagne, pourtant signataires du traité de non prolifération nucléaire, entretiennent de quoi vitrifier n’importe quel pays au cas où leurs intérêts vitaux seraient menacés, et affirment vouloir s’en servir.

Ajoutons qu’une attaque même limitée contre la Syrie pourrait avoir des conséquences que nous ne pouvons prévoir et déstabiliser encore plus la région.

Il est urgent de ne rien faire sinon relancer une conférence internationale à laquelle participeraient la Syrie et l’Iran.

25/08/2013

A qoi sert la prison.

Thibault Gadjos, directeur de recherche au CNRS, s’interroge le 22 août dans Le Monde sur « la vrai coût de la prison » au sujet de la réforme Taubira de la procédure pénale : suppression des peines planchers, examen systématique de la situation des détenus condamnés à des peines inférieures à cinq ans et ayant accompli les deux tiers de leur peine, création d’une « peine de probation » sans emprisonnement… toutes mesures menant à une moindre durée des emprisonnements.

L’objectif de la réforme serait double : désengorger les prisons et lutter contre la récidive.

Comme le fait remarquer l’auteur « Le choix de l'incarcération nécessite un dispositif onéreux », il faut donc mettre en balance cette dépense et le risque de récidive des détenus.« quelle politique pénale permet d'atteindre le meilleur équilibre entre la réduction du risque de récidive et le coût des détentions ? »

Faisons tout de suite remarquer que la sanction la plus économique est la peine de mort qui évite à la fois emprisonnement et récidive pour un coût qui peut être modique.

Se basant sur une étude américaine sur l’efficacité des peines planchers sur le taux de récidive il aboutit à la conclusion suivante : « Une généralisation des peines planchers à l'ensemble des infractions conduirait ainsi à une augmentation de 10 % du taux d'incarcération, et à une hausse de 3 % du taux de criminalité. » Voilà qui va apporter de l’eau au moulin de Christiane Taubira, qui cherche par tous les moyens comment ne pas incarcérer les criminels et les délinquants, mais c’est oublier à mon sens un facteur clé : l’effet dissuasif de la peine.

Si ils se sentaient réellement menacés d'une lourde peine qu’ils effectueraient réellement, certains renonceraient à commettre les crimes qu’ils commettent actuellement estimant le risque minime. Tous les crimes qui se commettent à Marseille journellement, en entend-t-on encore parler ? Il  semble qu’ils ne soient jamais ni résolus ni punis.

23/08/2013

Enfumage

L’enthousiasme avec lequel notre ministre Fabius donne foi aux affirmations des rebelles Syriens sur l’usage de gaz toxiques est admirable. Le ministre français des affaires étrangères, a demandé une "réaction de force" de la communauté internationale s'il y a la preuve de l'utilisation d'armes chimiques par le régime syrien. "Il y a des possibilités de répliquer". Toutefois il ajoute "pas question d'envoyer des forces militaires. C'est impossible". Effectivement au niveau où on a réduit les armées françaises, on ne les voit pas affronter l’armée Syrienne.

Evidemment, nul ne peut affirmer qu’il n’y a pas eu utilisation de gaz toxique, par l’un ou l’autre camp, mais on ne voit guère de raison pour que Bachar el Assad qui reprend le dessus partout et qui sent mollir le soutien occidental à l’opposition, se livre à pareille provocation. Les affirmations et les témoignages ne viennent que d’un camp sans preuve convaincante.

Bien entendu Le Monde enchérit ne mettant guère en doute la réalité des faits. « le régime syrien veut  provoquer un effet de stupeur »

Les évènements égyptiens devraient pourtant mettre en garde contre le danger islamique et les risques entrainés par la chute éventuelle de el Assad, mais les mobiles de notre politique sont insaisissables alors qu’elle devrait avoir pour objectif premier la sauvegarde des communautés chrétiennes dont la France a toujours été le protecteur.

Du moins tant que les francs-maçons n’étaient pas tout puissants.

18/08/2013

Poitiers, le retour

A Trappes ne jeune moukère voilée se plaint d’une agression à l’évidence inventée, au cours de laquelle deux hommes l’auraient menacée d’un couteau et arraché son voile et voilà une trentaine de femmes voilées dans la rue pour une marche contre l’islamophobie.

Egalement à Trappes des émeutes avaient suivi le contrôle d’identité d’une jeune convertie portant le voile intégral au mépris de la loi.

A Vénissieux 200 personnes rassemblées dans la mosquée des Minguettes pour protester contre un attentat qui n’a jamais eu lieu et qui n’’aurait probablement jamais eu lieu, manifestent contre l’  « islamophobie » et s’étonnent de l’absence du ministre.

Constamment, dans toute la France les musulmans protestent, maintiennent la pression et veulent imposer leurs habitudes religieuses et alimentaires.

Dans certains quartiers toutes les boucheries sont halal, à Trappes on exigeait la fermeture des restaurants pendant le ramadan, sans parler des menus spéciaux dans les cantines scolaires, des exigences médicales dans les hôpitaux

Yasmina déclare : « on ne peut plus vivre avec la peur au ventre » sait elle que de nombreux Français de souche ne s’aventurent plus depuis longtemps dans de nombreux quartiers des grandes villes, qu’on se fait rançonner dans le RER, égorger à Marseille. Que des pompiers se font caillasser quand ils viennent porter secours.

L’islamophobie, c’est vrai, elle se développe un peu partout, les Français se sentent agressés non seulement physiquement mais moralement et ne veulent pas changer leurs façons de vivre pour adopter des coutumes qui ne sont pas de chez eux.

« Désormais, on a peur de sortir. Pourquoi est-ce si difficile pour les gens de voir des femmes qui couvrent leur corps ? C'est un choix. Il faut que l'on respecte notre façon de nous habiller. " Et bien non ce n’est pas à nous de nous adapter.

Le problème est que cette pression est de plus en plus insupportable et qu’il y aura forcément une réaction soit par la loi soit un jour par des émeutes.

Il faudra malheureusement aller jusqu’à l’épreuve de force si nous voulons rester chez nous.