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25/08/2013

A qoi sert la prison.

Thibault Gadjos, directeur de recherche au CNRS, s’interroge le 22 août dans Le Monde sur « la vrai coût de la prison » au sujet de la réforme Taubira de la procédure pénale : suppression des peines planchers, examen systématique de la situation des détenus condamnés à des peines inférieures à cinq ans et ayant accompli les deux tiers de leur peine, création d’une « peine de probation » sans emprisonnement… toutes mesures menant à une moindre durée des emprisonnements.

L’objectif de la réforme serait double : désengorger les prisons et lutter contre la récidive.

Comme le fait remarquer l’auteur « Le choix de l'incarcération nécessite un dispositif onéreux », il faut donc mettre en balance cette dépense et le risque de récidive des détenus.« quelle politique pénale permet d'atteindre le meilleur équilibre entre la réduction du risque de récidive et le coût des détentions ? »

Faisons tout de suite remarquer que la sanction la plus économique est la peine de mort qui évite à la fois emprisonnement et récidive pour un coût qui peut être modique.

Se basant sur une étude américaine sur l’efficacité des peines planchers sur le taux de récidive il aboutit à la conclusion suivante : « Une généralisation des peines planchers à l'ensemble des infractions conduirait ainsi à une augmentation de 10 % du taux d'incarcération, et à une hausse de 3 % du taux de criminalité. » Voilà qui va apporter de l’eau au moulin de Christiane Taubira, qui cherche par tous les moyens comment ne pas incarcérer les criminels et les délinquants, mais c’est oublier à mon sens un facteur clé : l’effet dissuasif de la peine.

Si ils se sentaient réellement menacés d'une lourde peine qu’ils effectueraient réellement, certains renonceraient à commettre les crimes qu’ils commettent actuellement estimant le risque minime. Tous les crimes qui se commettent à Marseille journellement, en entend-t-on encore parler ? Il  semble qu’ils ne soient jamais ni résolus ni punis.