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12/04/2013

Il faut garder Tromelin

La Constitution prévoit en son article 5 que la Président de la République  « est le garant de l'indépendance nationale, de l'intégrité du territoire et du respect des traités. » et en son article 53 que : « Les traités de paix, les traités de commerce, les traités ou accords relatifs à l'organisation internationale… ceux qui comportent cession, échange ou adjonction de territoire, ne peuvent être ratifiés ou approuvés qu'en vertu d'une loi.
Ils ne prennent effet qu'après avoir été ratifiés ou approuvés

Et pourtant sans la vigilance d’un député, un morceau du territoire national aurait été partagé sans débat, un accord conclu en 2010 prévoyant le partage de souveraineté de Tromelin avec l’île Maurice qui en revendique la souveraineté depuis son indépendance en 1968.

Tromelin c’est un minuscule ilot situé à l’est de Madagascar et au nord de la Réunion : inaccessible par la mer, 1km2, point culminant 7m, inhabité sauf par trois employés de la météo qui se relaient tous les deux mois par avion, ce n’est pas vraiment le paradis.

Il n’y pousse rien, pas d’arbre à cause des cyclones qui ravagent l’île périodiquement. On n’ y rencontre que des oiseaux, fous masqués ou à pieds rouges, sternes blanches et tortues vertes qui viennent y pondre.

 Histoire

L’île n’a été découverte qu’en 1722 par la Diane, navire français de la Compagnie des Indes. Plus tard, en 1761, un autre navire de la Compagnie y fait naufrage. L’équipage quitte l’île à bord d’une embarcation de fortune y laissant les 60 esclaves malgaches destinés à l’île de France.

Ils y resteront quinze ans, se nourrissant d’oiseaux, de tortues et d’œufs.

C’est le chevalier de Tromelin, commandant la frégate La Dauphine qui récupère les survivants, sept femmes et un enfant de huit mois, le 29 novembre 1776.

Le traité de Paris en 1814, stipule que la restitution à la France, n’exclue que « l’isle de France et ses dépendances nommément Rodrigues et les Séchelles ». La France a toujours considéré que Tromelin lui appartenait sans que ce soit contesté par l’Angleterre. Maurice depuis 1976 revendique l’ilot, s’appuyant sur la version anglaise du traité de Paris qui indique  « especially Rodrigues and The Seychelles ». Remarquons qu’en ces temps bénis, c’est toujours la version française des traités qui faisait foi.

Intérêt économique des Iles Eparses

Alors pourquoi cet intérêt pour cet ilot perdu, sans aucune ressource ?

Tromelin génère une zone économique exclusive (ZEE) couvrant environ 280 000 km2 dans des eaux très poissonneuses.

En 2009, un projet d'accord entre la France et l'île Maurice est signé sur une gestion commune de l'île Tromelin.Le 7 juin 2010, la France et Maurice signent un accord de cogestion de l’ilot à Port Louis

L'accord prévoit, surtout, de partager la zone économique exclusive attachée à l'île, pour la pêche au thon.

Cet accord qui avait échappé à la vigilance du Sénat qui l’avait ratifié sans débat, n’a pas échappé à Philippe Folliot député du Tarn. Il s’est indigné devant ce bradage du territoire national. Il fallait que le Parlement en débatte et qu’une loi soit votée. Victoire pour M.Folliot : le texte a été reprogrammé en procédure régulière.

Oui mais, attention, l’affaire ne se limite pas à Tromelin : Tromelin fait partie des « Iles Eparses » regroupant cinq ilots appartenant à la France.

Les quatre autres ilots, Glorieuses, Juan de Nova, Europa et Bassas da India, ce dernier ne découvrant qu’à marée basse, se trouvent dans le canal de Mozambique entre Madagascar et l’Afrique.

Ils génèrent aussi une ZEE énorme, couvrant à peu près la moitié du canal de Mozambique, zone très poissonneuse et où il y a peut être du pétrole.

Ces ilots sont, eux, revendiqués pas Madagascar et depuis 1973 la France maintient, sur chacun, un groupe de 14 militaires et un gendarme pour affirmer sa souveraineté.

Céder sans raison à Maurice pour Tromelin relancera les revendications de Madagascar sur les autres îles éparses. Ajoutons Clipperton dans le Pacifique revendiqué par le Mexique.

Il ne faut pas céder sur Tromelin.

 

16:44 Publié dans actualites | Lien permanent | Commentaires (2)

10/04/2013

Machine arrière en Syrie

Avez vous remarqué qu’on ne parle plus de la Syrie, Assad n’est plus voué aux gémonies et le Président lui même renonce à armer l’opposition.

La cause de ce revirement : on a arrêté au Mali un djihadiste « français » qui luttait contre notre armée, alors qu’il avait voulu au départ aller se battre en Syrie avec l’opposition.

De plus al Qaida reconnaît être derrière le groupe salafiste, le Front al Nosra, qui se bat sous le pavillon noir de l’islam, organisation classée terroriste par les Etats Unis. C’est de loin la faction la mieux organisée et la mieux armée, il a récupéré des armes achetées par l’Arabie Saoudite et destinées à l’ASL, l’Armée Syrienne Libre.

Ce que recherche al Nosra ce n’est évidemment pas la démocratisation de la Syrie mais l’installation d’un régime islamique.

Ennuyeux de combattre al Qaida au Mali et de lutter à ses cotés en Syrie.

On peut espérer qu’on en revienne à une solution politique. Le mieux serait alors de rechercher l’aide de la Russie.

La France a jusqu’au 1er juin, date du renouvellement de l’embargo sur les armes pour définir sa position.

 

 

 

http://dejudasatartuffelettresaumonde.hautetfort.com

07/04/2013

Liaisons inavouables (lettre au Monde)

Messieurs,

 

Evidemment c’était embêtant que Marine Le Pen ne soit pas mêlée à l’affaire Cahuzac, alors Le Monde s’y est collé ressortant un salmigondis intitulé « Les liaisons inavouables de M.Cahuzac avec l’extrême droite » où « histoire de famille inavouable » -encore- on retrouve la femme de Jérôme Cahuzac, Patricia que vous certifiez « de bonne famille », « qui l’entraine dans les années 1980 et 1990 à fréquenter une petite bande issue du GUD d’Assas –la fac des assassins (!) – qui dix ans plus tôt faisait trembler Paris », rien que ça.

Cahuzac qui a fait des études de médecine n’a jamais appartenu au GUD, qu’importe.

On y trouve, tenez vous bien, « l’avocat parisien Jean Pierre Emié dont la femme Dorothée est la cousine de Patricia Cahuzac » et Philippe Péninque qui en 1992 a ouvert le compte de Cahuzac et joue le rôle de conseiller auprès de Marine Le Pen sa grande amie.

Et là, horreur, « Les Emié auraient même invité à diner les Cahuzac dans leur appartement parisien de la villa Ségur avec Jean Marie le Pen »

Bon et alors, Jérôme Cahuzac appartient à une bande d’amis, anciens du GUD, trente ans avant, comme Jospin fut trotskiste sans que cela vous choque.

Pour faire bon poids on rajoute Lionel Queudot qui n’a rien à voir sauf d’avoir le même juge d’instruction que Cahuzac.

Je constate que dès qu’il le faut Le Monde retourne au caniveau sans barguigner.

Dans l’article qui suit « Marine Le Pen en porte-à-faux dans sa croisade contre les affaires », vous vous étonnez même que Marine ait rencontré Gaston Flosse à Tahiti. Evidemment il n’est pas blanc-bleu mais, sénateur de la Polynésie, il fréquente beaucoup même monsieur Témaru, chef des indépendantistes. Il y a peu vous vous seriez étonné que Gaston Flosse rencontre Marine Le Pen, sic transit.

Considération distinguée

 

 

 

http://dejudasatartuffelettresaumonde.hautetfort.com

 

05/04/2013

Encore le sida

Comme tous les ans on vient encore nous taper pour le Sidaction.

Mais qui a encore le Sida en France ? pratiquement uniquement les homosexuels, les drogués et les noirs et presque tous ont fait ce qu’il fallait pour l’attraper. Du reste voilà ce qu’on trouve sur le site Sidaction ; « C'est une maladie qui frappe les plus vulnérables, ceux qui sont à la marge de la société. Les homosexuels à l'époque où c'était pénalisé, les toxicomanes... Le point commun avec les personnes atteintes est que ce sont des populations fragiles, aujourd'hui majoritairement des femmes et des migrants »

Autrefois quand on attrapait la vérole on ne s’en prenait qu’à soi pas à la terre entière.

Je sais, l’épidémie continue en Afrique, mais le paludisme tue plus sans émouvoir grand monde, et c’est aux africains de devenir responsables dans leurs pratiques sexuelles.

Quand on pense que c’est ce pourrisseur de Bergé qui parraine cette action, c’est tout dire. Rappelons qu’il veut actuellement installer des distributeurs de préservatifs dans les collèges, je dis bien les collèges, qui reçoivent des enfants de onze à quinze ans. Autrefois il aurait été poursuivi pour incitation à la débauche…

Rétablissons les écoles séparées pour les filles et les garçons et on évitera bien des problèmes.

En attendant au nom de la laïcité qu’on interdise ce grotesque semble-légion d’honneur qu’il semble obligatoire, en ces jours, d’arborer à la télé.

 

http://dejudasatartuffelettresaumonde.hautetfort.com

 

 

04/04/2013

Enfumage au Rwanda

Du Rwanda à  Mayotte et de Mayotte à la cour d’assises de Paris. Voilà le parcours de Pascal Simbikangwa. Vendredi, deux juges du pôle "crimes contre l’humanité" ont ordonné la mise en accusation de cet ancien capitaine accusé de la mort de plusieurs milliers de personnes en 1994 au Rwanda.

Pascal Simbikangwa avait été arrêté à Mayotte en 2008 pour avoir fabriqué des centaines de fausses cartes d’identité françaises.

Présenté comme un membre de l’"Akazu", le premier cercle du pouvoir hutu qui, selon ses accusateurs, a planifié et mis en œuvre le génocide, Simbikangwa est donc accusé non seulement d’avoir usé de son influence pour encourager les miliciens mais aussi de leur avoir distribué des armes. Cloué sur un fauteuil roulant suite à un accident survenu avant les massacres, il était facilement reconnaissable par les témoins.

Le problème est que le TPIR (Tribunal pénal international pour le Rwanda) a clairement établi qu’il n’y avait pas eu « entente » pour commettre le génocide. Si ce génocide n’était pas programmé c’est donc qu’il fut spontané et ce qui le provoqua fut l’assassinat du président Habyarimana…

Or, il n’y a jamais eu d’enquête internationale menée sur ce crime qui coûta la vie à deux présidents en exercice légitimement élus, celui du Rwanda et celui du Burundi qui avaient pris place dans le même avion.

Par les énormes pressions qu’ils exercèrent sur le Conseil de sécurité de l’ONU, les Etats-Unis et la Grande-Bretagne, alliés indéfectibles du régime du général Kagamé à Kigali, réussirent à interdire au TPIR de mener cette enquête. Comme ce tribunal spécial vient de terminer ses travaux, les auteurs de ce crime ne seront donc ni identifiés, ni poursuivis.

Saisie par les familles de l’équipage français de l’avion, la justice française s’est risquée sur cette affaire. Au terme de son enquête, le juge Bruguière a accusé le général Kagamé et lancé neuf mandats d’arrêt contre des membres importants de son entourage. Après le départ à la retraite de ce magistrat, l’enquête fut reprise par le juge Trévidic qui ajouta de nouvelles pièces au dossier et qui devra, tôt ou tard, faire la balance entre les documents contradictoires le constituant.

La culpabilité de Kagamé comme ayant ordonné l’attentat est très probable, et on ne voit pas comment Pascal Simbikangwa aurait pu être à l’origine d’un génocide, qui fut spontané.