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31/10/2013

les petits marquis.

Alors que les forces armées françaises sont réduites dans des proportions jamais vues, il est des corporations qui ne connaissent pas la pénurie et ne font que croître et embellir, ainsi des petits marquis des cabinets ministériels.

Déjà le nombre des ministères atteint pour des raisons de parité, de diversité ethnique, d’équilibres partisans, le nombre remarquable de trente huit après avoir été il faut le reconnaître de trente neuf, l’effectif des cabinets nécessaires à tous ces ministres et ministricules est en pleine croissance.

Le premier ministre avait bien limité à quinze le nombre de collaborateurs par ministre et dix par ministre délégué, vingt ministères dépassent le plafond, la croissance en un an ayant été de 7,6%.

On compte maintenant 565 conseillers, qui bénéficient chacun d’une prime spéciale dite de sujétions particulières, (ISP) dont l’enveloppe globale atteint quand même 26,477 millions d’euros ; en période de vaches maigres ce n’est pas rien.

D’autant qu’il faut ajouter les effectifs des fonctions support, (sécurité, administration, secrétariat, intendance et logistique) qui sont passés de 2 378 à 2 471 en un an.

On peut d’ailleurs se demander pourquoi les administrations ne fournissent pas à leur ministre les conseillers et les supports dont ils ont besoin, pris sur leurs effectifs et leurs moyens, ce serait une bonne économie.

Il est vrai que pour les énarques et autres, un passage par un cabinet est un bon tremplin mais avant d’imposer à leurs troupes de strictes mesures d’économie et de réduction d’effectifs, les ministres pourraient donner l’exemple et réduire leur train .

26/10/2013

Mayotte le Lampedusa de l'océan Indien

Pendant que le monde se lamente sur le sort funeste des immigrés noyés à l’approche de Lampedusa et de Malte, il se passe des drames similaires dans ce département français et aussi région ultrapériphérique de l’Europe qu’est Mayotte. Le 20 octobre ce sont 131 immigrés clandestins d’Anjouan à Mayotte, transportés par cinq kwassa kwassa, qui ont été interceptés par les gendarmes et immédiatement ramenés à leur point de départ.

Et encore ceux là sont arrivés à bon port alors que depuis des années, en fait depuis que Balladur a instauré un visa entre les Comores et Mayotte, il s’en noie par centaines sans que cela émeuve grand monde.

L’année dernière 26 000 clandestins ont été reconduits du jour au lendemain sans autre forme de procès. Il est vrai que c’est insuffisant, la proportion de clandestins à Mayotte dépasse soixante pour cent. Il vaut mieux être clandestin à Mayotte où l’on reçoit soins et instruction, qu’habiter les Comores ou l’Afrique de l’Est.

On vient naître à Mayotte pour être un jour, droit du sol oblige, citoyen français et gagner l’eldorado de la Réunion ou de l’Europe et bénéficier de toutes les allocations et aides sociales. Curieux Français, musulmans à 95% souvent polygames et s’exprimant beaucoup plus en shimahoré, proche du swahili, que dans la langue de Molière.

Chaque année on compte 7 000 naissances à la maternité de Mamutzu, dont une grande partie de clandestins, mais quand même de futurs Français. C’est la première maternité de France.

Mayotte est devenue avec la Guyane une des portes de l’Europe.

L’étonnant est que maintenant les Mahorais excédés de cette invasion, demandent l’abandon du droit du sol. Des manifestants ont accueilli Victorien Lurel, ministre de l’Outremer en brandissant des banderoles l'exigeant.

Le ministre s’est contenté de rappeler qu’il n’y a jamais eu autant de reconduites à la frontière que depuis que ce gouvernement est en place. Les grandes âmes de service étaient trop loin pour entendre, mais un jour elles se réveilleront.

Quoi qu’il en soit, on peut se demander pourquoi à Mayotte on peut expulser les clandestins en quelques heures et qui faut cinq ans en France métropolitaine pour finir d’ailleurs par ne pas les expulser. Si on ramenait immédiatement ceux qu’on intercepte en mer ou qui débarquent à Lampedusa et à Malte, de l’autre coté de la Méditerranée, il est  probable que cela réduirait le flot d’immigrés.

 

23/10/2013

Les écolos à contretemps

Alors que les éleveurs bretons de porcs et de poulets se battent pour sauver leurs exploitations et leurs abattoirs, concurrencés par d’autres pays dont l’Allemagne, on veut leur imposer l’écotaxe qui va pénaliser tous les transports routiers. Le bizarre c’est qu’en France ce sont les transports sur les routes secondaires qui sont soumis à cette taxe et non ceux sur les autoroutes. Le but est pourtant d’encourager les transports ferroviaire et fluvial qui ne peuvent en aucun cas remplacer les routes secondaires.

Alors qu’en France la principale préoccupation est le chômage, on s’interdit de rechercher et d’exploiter le gaz de schiste et on veut démanteler des centrales nucléaires ayant encore dix ans de potentiel. Or la clé d’une reprise de l’industrie est une énergie à bon marché que l’on ne pourra jamais obtenir avec les « énergies renouvelables ». L’Allemagne qui s’y essaye a vu son électricité plus chère de 30% et en plus brule de plus en plus de charbon.

L’Angleterre pragmatique, encourage l’exploitation du gaz de schiste et vient de commander deux centrales nucléaires à EDF.

La France produit déjà moins de « gaz à effet de serre » que les autres pays développés grâce à l’énergie nucléaire et en tout état de cause ne représente que 1% de la production mondiale. Tout effort de réduction est donc totalement marginal à l’échelle mondiale et aura pour seul effet de faire plaisir aux 2% de Français qui votent écolo.

Pour en revenir à la Bretagne rappelons que les Bretons s’étaient opposés en 1980 à la construction d’une centrale nucléaire à Plogoff et que la Bretagne dépend des autres régions pour son électricité, suggérons aux Bretons de relancer ce projet qui leur donnerait travail et indépendance énergétique.

A moins qu’ils comptent sur les éoliennes et autres hydroliennes, le précédent de l’usine marémotrice de la Rance montre que cette voie n’est guère rentable.

20/10/2013

Actualité compassionnelle

Dans le seul numéro du Monde daté du 19 octobre 2013 voilà les titres que je relève :

« La fessée bientôt bannie en France »

« Léonarda, une vie ballottée de Pontarlier au Kosovo »

« Qatar : les milliers d’esclaves du chantier de la Coupe du monde »

« Pollution de l’air, un fléau pour la santé »

« La pollution de l’air est directement impliquée dans les cancers »

« Dans l’Etat de Sao Paulo, le plus riche du Brésil, la pollution de l’air tue plus de gens que les accidents de la route. »

« A Oulan-Bator, les poêles à charbon empoisonnent petit à petit les Mongols »

« Léonarda, née quelque part.

Cela donne quand même une idée de l’actualité compassionnelle et environnementale dont on nous abreuve.

D’abord l’affaire Léonarda dont les médias ont fait une affaire d’état, impliquant ridiculement le président de la République. Imagine-t-on De Gaulle se préoccupant personnellement du sort d’une romanichelle ? Ensuite cette triste histoire ne peut que renforcer les stéréotypes attachés aux « gens du voyage » et aux roms : rapines, parasitisme, refus des lois et de toute assimilation. Je pense que le résultat atteint est à l’encontre de ce que recherchaient nos bien-pensants. Tant mieux d’ailleurs.

Ensuite la pollution de l’air, objet de l’éditorial du journal. On peut quand même s’étonner que dans ces conditions l’espérance de vie ne fasse que s’allonger. Où est l’erreur ?

Et puis pourquoi regretter que la pollution de l’air tue plus de monde dans l’état de Sao Paulo que les accidents de la route ? L’inverse serait-il préférable ?

Quant à la pollution par les poêles de l’atmosphère dans les yourtes d’Oulan Bator, parce que Bodormax  utilise pour se chauffer du charbon de Baganuur qui ne coute que 3500 tugriks les 40 kilos plutôt  que du petit bois, il y a là une information bouleversante qui n’interpelle guère que ceux qui ne savaient pas qu’Oulan-Bator est la capitale de la Mongolie.

Passons aux esclaves du Qatar, j’avoue que personnellement l’affaire m’indiffère, il y a localement assez de malheur pour que je n’aille pas me préoccuper de celui de ceux qui vont travailler au Qatar et ne touchent pas le Smic.

Je terminerai par la fessée qui serait bientôt bannie en France, il paraît que les Conseil de l’Europe s’en préoccupe, si on en est à faire des lois sur un tel sujet on est au bout du ridicule. Laissons les parents élever leurs enfants comme ils l’entendent.

17/10/2013

Pauvre Leonarda

Depuis deux jours c’est la grande indignation, la vallée de larmes : de méchants policiers ont osé expulser Leonarda, Kosovare de 15 ans, clandestine depuis 4 ans, avec ses parents et ses 5 frères et sœurs. Cette expulsion faisait suite à 5 refus d’asile et de séjour. Il n’y a donc pas eu vraiment d’effet de surprise et à l’évidence aucune mesure de coercition n’a été prise contre Leonarda pour qu’elle rejoigne sa famille pour expulsion.

Les parents ne travaillaient pas n’avaient pas appris le français et visiblement n’avaient fait aucun effort d’intégration.

Fallait il garder en France tous ces cas sociaux qui depuis quatre ans vivaient en France d’aides publiques, bien évidemment non.

Bien entendu le buzz est mené par les organisations habituelles dont RESF, un comité de soutien, la gauche et l’ultra gauche, Harlem Désir, Mehdi Ouraoui, Pouria Amirshahi. Tous poussent des cris d’orfraie demandant la démission de Valls.

Et croyez bien qu’on va les faire revenir ces Kosovars inassimilables qui vont rester à la charge de la France ad vitam aeternam.

Il y a au moins une personne qui doit se réjouir de toute cette agitation, c’est Marine Le Pen.