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06/03/2015

Le pâtissier de Grasse

Un pâtisser de Grasse commercialise depuis déjà longtemps des gâteaux d’un mauvais goût très sur, en forme de poussahs et de poussates qualifiés « Dieu » et « Déesse », dotés d’organes sexuels impressionnants. Comme ils sont en chocolat, le CRAN s’indigne de ces gâteries «caricatures négrières, obscènes et injurieuses qui puisent dans la vieille tradition du racisme colonial». Il «exige le retrait immédiat de ces pâtisseries racistes et se réserve le droit de porter plainte pour incitation à la haine raciale».

Je me souviens que dans mon enfance mon père possédait un disque 78 tours dont le refrain, autant qu’il m’en souvienne, était :

« Ohé, ohé,

Ohé comme Robinson Crusoë,

Moi je m’dis le cœur gros,

Lui n’avait qu’un négro,

Ah le veinard moi j’en ai beaucoup trop. »

Au dos il y avait « Lindbergh à Paris », le disque datait donc de 1927. C’était l ‘époque de Joséphine Baker et du bal nègre, cabaret antillais de la rue Blomet à Paris.

Je vois diffuser une telle chanson de nos jours où toutes les minorités, les noirs pour ne pas dire les nègres, les musulmans, les juifs, les arabes, les arméniens, les descendants d’esclaves, les homosexuels, les lesbiennes , les bi, les trans, les Taubira se disent en permanence agressés. Il n’y a que les blancs, qui sont forcément coupables, les chrétiens par charité chrétienne, et les Chinois qui connaissent leur supériorité céleste pour supporter tout.

Je ne pense pas, dans ces conditions que le pâtissier de Grasse soit autorisé longtemps à vendre ses gâteaux, il faut dire assez répugnants et difficiles à présenter sur une table enfantine. En attendant cette publicité multiplie la vente.

Il n’empêche que tout cela montre la régression de la liberté d’expression, n’en déplaise à Charlie.

 

http://dejudasatartuffelettresaumonde.hautetfort.com 

 

20/11/2014

Rwanda:Disparition d'un témoin clé.

Le génocide rwandais de 1994 n’a pas encore livré ses secrets.

Ce génocide a bien eu lieu, mais alors qu’on le présente comme le génocide des Tutsis, le tribunal pénal international pour le Rwanda (TPIR), a montré d’une part qu’il y avait eu des victimes en nombres comparables chez les tutsis et les hutus, d’autre part que ce génocide n’était pas prémédité mais la conséquence de l’attentat contre le Falcon 50 du président rwandais le 6 avril 1994 entrainant sa mort.

Le TPIR, sous la pression des Américains, s’est refusé à rechercher les auteurs de l’attentat ce qui aurait pu mettre en cause le général Paul Kagamé, tutsi, l’actuel président du Rwanda et l’allié des Américains.

Actuellement Kagamé dirige le Rwanda d’une main de fer, mettant au pillage des régions entières de son voisin, la République Populaire du Congo, en pleine déliquescence.

Mais les familles de l’équipage français du Falcon 50 tués dans l’attentat, ayant porté plainte, l’affaire est en instruction en France, d’abord sous la direction du juge Bruguière maintenant à la retraite qui mit en examen plusieurs proches de Kagamé, celui ci étant couvert par son statut de chef d’état, puis des juges Trévidic et Poux qui devraient bientôt clôturer l’instruction.

Pour beaucoup qui suivent ce dossier depuis longtemps, en particulier pour l’africaniste Bernard Lugan, qui fut expert assermenté auprès du TPIR et eut accès à toutes les archives du tribunal, la culpabilité de Kagamé ne fait pas de doute.

Le juge Trévidic devait rencontrer deux témoins essentiels, anciens proches de Kagamé avec lequel ils avaient rompu et qui avaient pu suivre la préparation et l’exécution de l’attentat contre le Falcon présidentiel.

Ils ne témoigneront plus : Le colonel Patrick Karegeya, ancien chef des renseignements extérieurs de Paul Kagamé affirmait pouvoir prouver au juge l'implication de ce dernier dans l'assassinat du président Habyarimana; il fut étranglé le 31 décembre 2013 dans sa chambre d’hôtel de Johannesburg.

Et maintenant Emile Gafarita, l'un des trois membres du FPR, parti de Kagamé , qui transportèrent depuis l'Ouganda jusqu'à Kigali les missiles qui abattirent l'avion du président Habyarimana a été enlevé à Nairobi le 13 novembre 2014. Il n'a pas réapparu depuis.

Après le meurtre de Patrick Karegeya, le général Kagamé avait prévenu : "Celui qui trahit son pays, celui qui trahit le Rwanda, quel qu'il soit, ne peut pas s'en sortir sans payer le prix". 

Lisons ce qu’écrit Bernard Lugan :

« La semonce était claire et nul ne pouvait ignorer que la vie d'Emile Gafarita serait menacée si sa volonté de témoigner contre son ancien chef venait à être connue. Dans une procédure de réouverture d'instruction, le résumé de ce qu'il allait dire au juge étant en théorie normalement accessible aux avocats, le général Kagamé avait bien conscience des conséquences mortelles de telles déclarations pour son régime.

Malgré cela, la justice française a été incapable de protéger ce témoin essentiel puisque ses ravisseurs ont été prévenus qu'il était depuis quelques semaines à Nairobi où il vivait clandestinement sous un nom d'emprunt dans l'attente de son départ pour la France afin d'y être entendu par le juge Trévidic. 

Qui a livré l'adresse secrète d'Emile Gafarita à ses ravisseurs, se rendant ainsi complice d'enlèvement, probablement de torture et peut-être d'assassinat? La convocation à comparaître devant le juge Trévidic est en effet directement arrivée chez son avocat français chez qui il était domicilié, or, ne connaissant pas son adresse au Kenya, ce dernier lui a transmis la convocation du juge par mail.

Une enquête administrative s'impose car il n'existe que trois hypothèses:

1) Celle d'une fuite au niveau du cabinet du juge,

2) Celle d'une interception des communications de l'avocat français par les ravisseurs,

3) Celle d'une fuite au niveau de l'ambassade de France à Nairobi, cette dernière étant probablement chargée d'organiser le voyage du témoin.

Dans son livre "La France dans la terreur rwandaise" (Editions Duboiris, 2014, page 302), le journaliste Onana rapporte de graves propos tenus par le colonel Karegeya peu avant son assassinat: " (...) tout ce que fait votre juge (Trévidic) se trouve dans les médias, même les noms des témoins qui peuvent ainsi être retournés par Kigali ou assassinés".

L'affaire qui est gravissime n'est plus du niveau du juge Trévidic, mais de celui de Madame Taubira et du Quai d'Orsay. La France peut-elle en effet, et cela sans réagir, laisser ainsi "liquider" des témoins qui s'apprêtent à parler à un juge anti-terroriste ? Le silence des autorités françaises étant à ce jour assourdissant, la question doit être posée; compte tenu de la gravité de l'évènement, il serait logique qu'elle le soit par des députés. 

Même si l'enlèvement d'Emile Gafarita porte un coup très sévère à la crédibilité de la lutte anti-terroriste française, il n'anéantit pas pour autant l'instruction en cours sur l'attentat du 6 avril 1994.

Le juge Trévidic qui a succédé au juge Bruguière en 2007 n'est en effet pas désarmé car son dossier contient les nombreux éléments rassemblés par son prédécesseur: témoignages, numéros de série des missiles qui faisaient  partie d’un lot de 40 missiles SA 16 IGLA livrés par l'URSS à l’armée ougandaise quelques années auparavant, lieu du tir des missiles, marque et couleur des véhicules utilisés pour transporter ces derniers depuis l’Ouganda jusqu’au casernement de l’APR situé au centre de Kigali et de là jusqu’au lieu de tir à travers les lignes de l’armée rwandaise, ainsi que le déroulé de l’action. Emile Gafirata, le témoin enlevé à Nairobi allait  raconter au juge comment il avait véhiculé ces missiles depuis l’Ouganda.

En juillet 2013 puis en janvier 2014, le juge Trévidic a pu interroger Jean-Marie Micombero, ancien secrétaire général au ministère rwandais de la Défense et qui, le 6 avril 1994, était affecté à une section chargée du renseignement dépendant directement de Paul Kagamé ; le témoin  lui a donné les noms des deux membres de l'armée de Paul Kagamé qui, le 6 avril 1994, tirèrent les deux missiles qui abattirent l’avion présidentiel. Il a également livré nombre de détails sur les préparatifs et sur le déroulement de l’attentat. Ces déclarations recoupaient en les confirmant celles recueillies en leur temps par le juge Bruguière auprès d’autres témoins.

Relais constant des thèses du régime de Kigali, la presse française n'a fait aucun écho au scandale judiciaire et humain que constitue l'enlèvement d'Emile Gafirata venant après l'assassinat du colonel Karegeya »

Ajoutons que la presse française dans sa grande majorité, n’a cessé de vouloir impliquer l’armée française dans le génocide, l’accusant d’avoir formé et aidé les « troupes génocidaires » du régime hutu.

 

 

http://dejudasatartuffelettresaumonde.hautetfort.com

04/04/2014

Pari stupide au Rwanda

Taubira va se rendre au Rwanda à l’occasion du vingtième anniversaire du génocide qui fit quelques 800 000 victimes. Drôle d’idée, depuis des lustres, on cherche à faire porter à la France et surtout à l’armée française une part de responsabilité, les accusant d’avoir aidé les génocidaires Hutu.

Or ce génocide, bien réel, mais dont Hutu et Tutsi furent victimes n’a jamais été programmé mais déclenché par l’attentat ayant tué le président hutu du Rwanda, Juvénal Habyarimana, son avion étant abattu le 6 avril 1994 par deux missiles sol-air.

Tout montre et en particulier de nombreux témoignages, que cet attentat fut ordonné par le général Kagame, qui voulait prendre le pouvoir et y réussit, la général Kagame est l’actuel président du Rwanda et c’est lui qui organise la commémoration du génocide.

L’amusant est que neuf responsables proches de Kagame ont été mis en examen par l’ancien juge antiterroriste Bruguière, et que ces mises en examen ont été maintenues par son successeur le juge Trevidic, dans l’action en justice ordonnée à la suite des plaintes de l’équipage français du falcon 50 du président. Seul son statut de chef d’état a empêché de mettre Kagame en examen.

Si le TPIR, tribunal pénal international pour la Rwanda, n’a jamais enquêté sur l’attentat, c’est que les Etats-Unis, protecteur de Kagame, s’y sont toujours opposés.

Ajoutons que le Rwanda de Kagame met au pillage les provinces voisines de la RDC et que nombre de témoins de sa culpabilité dans le génocide ont été assassinés notamment en Afrique du Sud où ils s’étaient réfugiés.

Dans ces conditions voir la garde des sceaux se rendre à Kigali où au surplus elle va entendre des accusations infondées contre la France et son armée, relève du pari stupide. On peut craindre en plus des pressions du pouvoir rwandais pour que l’affaire soit enterrée et que les mis en examen bénéficient d’un non lieu.

22/11/2013

Racisme en tous genres

A tout seigneur tout honneur commençons par madame Taubira, qui naguère Guyanaise indépendantiste, garde actuellement les sceaux de la France. Elle pousse des cris d’orfraie pour quelques remarques pas très futées où on s’en prend à son physique. Faisons lui remarquer que si elle n’était ni noire ni femme elle ne serait surement pas ministre. Il faut donc qu’elle accepte les attaques inévitables inhérentes au pouvoir. Il y a des Gaulois et des Gauloises qui se sont fait attaquer dans des termes pires et qui n’ont pas protesté.

Maintenant parlons du supposé « type européen » probablement d’extrême droite qui s’en est pris à BFM et à Libération. Il s’avère finalement que c’est un maghrébin gauchiste, Abdelhakim Dekhar, déjà mêlé à une affaire de terrorisme et dont on peut s’étonner qu’il n’ait pas été suivi à sa sortie de prison ; il  n’aime pas les journalistes et s’en prend à Libération journal appartenant à Rothschild qui n’est pourtant pas spécialement de droite. Ne vous en faites pas il va rapidement être déclaré fou et irresponsable.

Venons en aux trois femmes « réduites en esclavage » pendant trente ans par un ménage en Angleterre, on nous cache soigneusement la nationalité des coupables, je suis bien prêt à parier que ce ne sont pas des sujets de sa gracieuse majesté.

Autre cas, l’affaire des 1500 tableaux découverts en Allemagne et forcément volés à des collectionneurs juifs, avez vous vu souvent précisé que le père nommé Gurlitt, auteur de la collection durant le nazisme était à moitié juif et pourtant trafiquait avec les nazis ?

Toutes ces affaires montrent que l’information qu’on nous donne est toujours, incomplète, biaisée et qu’au fond le combat d’Abdelhakim Dekhar contre les médias, n’était pas déraisonnable.

25/08/2013

A qoi sert la prison.

Thibault Gadjos, directeur de recherche au CNRS, s’interroge le 22 août dans Le Monde sur « la vrai coût de la prison » au sujet de la réforme Taubira de la procédure pénale : suppression des peines planchers, examen systématique de la situation des détenus condamnés à des peines inférieures à cinq ans et ayant accompli les deux tiers de leur peine, création d’une « peine de probation » sans emprisonnement… toutes mesures menant à une moindre durée des emprisonnements.

L’objectif de la réforme serait double : désengorger les prisons et lutter contre la récidive.

Comme le fait remarquer l’auteur « Le choix de l'incarcération nécessite un dispositif onéreux », il faut donc mettre en balance cette dépense et le risque de récidive des détenus.« quelle politique pénale permet d'atteindre le meilleur équilibre entre la réduction du risque de récidive et le coût des détentions ? »

Faisons tout de suite remarquer que la sanction la plus économique est la peine de mort qui évite à la fois emprisonnement et récidive pour un coût qui peut être modique.

Se basant sur une étude américaine sur l’efficacité des peines planchers sur le taux de récidive il aboutit à la conclusion suivante : « Une généralisation des peines planchers à l'ensemble des infractions conduirait ainsi à une augmentation de 10 % du taux d'incarcération, et à une hausse de 3 % du taux de criminalité. » Voilà qui va apporter de l’eau au moulin de Christiane Taubira, qui cherche par tous les moyens comment ne pas incarcérer les criminels et les délinquants, mais c’est oublier à mon sens un facteur clé : l’effet dissuasif de la peine.

Si ils se sentaient réellement menacés d'une lourde peine qu’ils effectueraient réellement, certains renonceraient à commettre les crimes qu’ils commettent actuellement estimant le risque minime. Tous les crimes qui se commettent à Marseille journellement, en entend-t-on encore parler ? Il  semble qu’ils ne soient jamais ni résolus ni punis.