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01/10/2019

La pucelle de Stockholm

Il y a grande pitié dans tout le royaume, la banquise fond, les cyclones se multiplient et les canicules.

Mais une jeune écolière scandinave du nom de Greta, dans la cour de récréation de son école, entend des voix venues du ciel. Elle commence par résister mais les voix insistent, ce sont celles de Sainte Ségolène, de Saint Nicolas, de Saint Al et ces voix disent : Greta prend la mer, traverse l’océan et va voir les puissants pour sauver la planète, et Saint Al ajoute « Go west girl ».

Elle résiste longtemps puis répondant à l’appel de ses voix elle embarque dans une blanche caravelle, traverse l’océan et va rencontrer les puissants et là elle les admoneste pour leur inaction à prendre soin de la planète : « "Comment osez-vous ? Vous avez volé mes rêves et mon enfance avec vos paroles creuses", "Le monde se réveille, et le changement arrive, que cela vous plaise ou non »

Elle parcourt alors le monde annonçant la fin de l’humanité : «Les gens souffrent, ils meurent. Des écosystèmes entiers s'effondrent, nous sommes au début d'une extinction de masse, et tout ce dont vous parlez, c'est d'argent, et des contes de fées de croissance économique éternelle ? ». Après qu’elle ait conquis New Orleans, le président Trump excédé la fait arrêter à Raleigh en Caroline du Nord dans « Compiègne park » où elle haranguait les foules et la remet au juge Pig.

Le juge la déclare sorcière, collapse et la condamne à la chaise électrique pour ne pas produire de Gaz à effet de Serre (GES)

18:37 Publié dans actualites, Blog | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : greta, onu, trump, juge

06/09/2017

Hystérie coréenne.

Bien sur on ne se réjouira pas de l’entrée de la Corée du Nord dans le club des puissances nucléaires. De là à déclencher l’hystérie actuelle allant jusqu’à la baisse des marchés financiers, c’est peut être excessif. A cette aune on aurait du s’inquiéter des arsenaux nucléaires, pakistanais, indiens ou israéliens. Surtout, alors que le plus grand détenteur d’armes nucléaires de la planète se voit déjà sous le feu nucléaire, il apparaît que le but recherché par le satrape coréen est plus la dissuasion pour la survie du régime que l’idée de s’en prendre à autrui, en particulier à la première puissance militaire du monde, ce qui serait proprement suicidaire.

Il s’agit donc de considérer la nouvelle situation calmement plutôt que de déclencher une nouvelle crise. Si les Etats Unis garantissent fermement la sécurité des voisins de la Corée du Nord : Corée du Sud, Japon, on ne voit pas comment cela pourrait dégénérer, la Corée du Nord ne pouvant risquer une totale destruction.

La Corée du Nord ayant dénoncé le Traité de Non Prolifération (TNP), on comprend mal l’indignation de l’ONU alors que cet organisme admet sans réaction que les cinq grandes puissances nucléaires continuent de moderniser les porteurs et les armes nucléaires au mépris du TNP qu’elles ont ratifié et qui prévoit un désarmement progressif. D’autant que la situation mondiale actuelle ne justifie pas un tel développement des forces de dissuasion. La France n’est pas en reste qui prévoit à court terme le renouvellement complet de ses deux composantes, porteurs, missiles et têtes nucléaires.

Évidemment on peut appliquer des sanctions économiques à la Corée du Nord mais ce n’est pas cela qui amènera Kim Jong Un à renoncer à son arsenal.

Une question qu’il faudrait se poser c’est de comprendre comment la Corée du Nord a pu développer à un tel rythme armes et missiles sans une aide extérieure.

 

http://dejudasatartuffelettresaumonde.hautetfort.com

 

19/09/2013

Crime de guerre et désinformation

« C’est un crime de guerre » affirme le secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-Moon, à la réception du rapport des experts sur l’attaque chimique en Syrie du 21 août.Admettons, quoiqu’on ne voit pas très bien en quoi il est plus criminel de tuer des gens avec des gaz qu’avec des bombes ou des voitures piégées, il n’en reste pas moins que le rapport, s’il explique bien le « comment » ne nomme en aucune façon « qui » est coupable.

Ce n’est pas le sentiment du Monde qui estime qu’ « entre les lignes c’est bien le régime de Bachar Al-Assad qui est désigné comme l’auteur du « crime de guerre » du 21 août » L’argument est que la rébellion ne dispose pas des roquettes utilisées et qu’ « en deux ans aucun des groupes de la rébellion n’a usé de ce type d’armement ».

Les deux affirmations sont parfaitement contestables, la rébellion ayant eu accès à des dépôts d’armes de l’armée syrienne et ayant reçu des armements de nombreux pays et les quelques attaques par gaz précédentes n’étant pas plus attribuées aux uns qu’aux autres.

J’ai lu le rapport dans sa version originale en anglais, nulle part on n’y voit la moindre indication pouvant impliquer un camp plutôt que l’autre. Ce que l’on peut dire c’est qu’il aurait été parfaitement déraisonnable de la part de Al-Assad de se livrer à une pareille action sous les yeux des observateurs de l’ONU et que par contre, les rebelles avaient tout avantage à une provocation.

Maintenant, en tout cas, on découvre que les forces armées de la rébellion sont en majorité constituées de djihadistes étrangers et de salafistes et que la chute du régime serait bien pire que son maintien.

On peut espérer sans trop y croire que les occidentaux, notamment la France et les Etats Unis devant cette évidence, vont choisir une politique réaliste, suspendre leur aide à la rébellion et rechercher une issue politique.

10/09/2013

Les gaz

Le plus étonnant dans l’affaire des gaz Syriens est que ni les Etats Unis ni la France, n’ont été à même de produire des preuves suffisamment convaincantes.

On sent, bien sur, un certain retour des ADM irakiens inventées par les Etats Unis à l’orée de la seconde guerre d’Irak. Mais enfin el-Assad est tout sauf irrationnel. A qui fera-t-on croire qu’il s’est risqué à une attaque dont l’utilité n’était pas évidente sous les yeux des observateurs de l’ONU ? Restent deux possibilités, une initiative d’un général syrien sans l’accord de Bachar, et une manipulation venant des rebelles.

L’armée syrienne, en guerre depuis deux ans, apparaît suffisamment disciplinée pour qu’une initiative d’un général soit peu plausible. Une provocation des rebelles est beaucoup plus probable. D’ailleurs on voit circuler sur le Net des vidéos montrant des rebelles lançant à l’aide de mortiers des engins artisanaux constitués d’une bombonne bleue, destinée à l’origine à contenir du butane, équipée d’ailettes bricolées dont on ne sait ce qu’elle peut contenir. Evidemment un tel dispositif relève de l’arrosoir, on ne sait où l’engin va tomber, mais qu’importe pour une provocation.

D’autre part plusieurs témoignages peu suspects dont la correspondante de l’agence américaine Associated Press au Moyen Orient, Dale Gavlak, Mouaz al-Khatib, l’ancien président de la Coalition Nationale syrienne et l’enseignant belge Pierre Piccinin de retour de Syrie où il avait été kidnappé en avril dernier et relâché dimanche, dédouanent el-Assad.

Dans ces conditions pourquoi Barak Obama et François Hollande, persistent ils à vouloir « punir » el-Assad ? peut être le premier pour lutter contre l’axe chiite qui menace Israël et le second pour rehausser une popularité vacillante et complaire à des émirs dont on espère marchés et crédits.

Il ne reste plus qu’à espérer que Vladimir Poutine, excellent joueur d’échecs, sache désamorcer cette crise tout artificielle qu’elle soit.

 

28/08/2013

Ego nominor Leo

« la France est prête à punir ceux qui ont pris la décision infâme de gazer des innocents » a déclaré le Président Hollande accusant formellement le gouvernement syrien alors que la mission de l’ONU n’a pas encore rendu son rapport.

Et quand bien même ce serait lui le coupable, de quel droit la France rendrait la justice et punirait ? Il y a des instances internationales, le conseil de sécurité de l’ONU, la cour de justice internationale, à elles de juger et de condamner.

D’ailleurs cette déclaration belliqueuse est une pure rodomontade, la France n’a plus les moyens d’affronter les armées syriennes et elle ne pourrait le faire que comme supplétif à la remorque des Américains.

Et que voulons vous obtenir ? Si nous ne souhaitons plus la chute de el-Assad pourquoi l’affaiblir ? Si les occidentaux n’avaient pas aidé l’opposition syrienne qui ne représente pas grand monde, est complètement divisée et derrière laquelle se cachent les djihadistes sunnites venus de l’étranger et ces démocraties exemplaires que sont le Qatar et l’Arabie Saoudite, il y a beau temps que cette guerre civile aurait été terminée et nous n’aurions jamais entendu parler de gaz de combat.

Deux ans et demi de rébellion soutenue de l’étranger n’ont pas suffi à abattre le régime de el-Assad ce qui prouve que beaucoup de Syriens le considèrent comme un moindre mal. En particulier les chrétiens qui jusqu’à la rébellion vivaient en paix en Syrie et qui seront les victimes désignées d’une islamisation inévitable. Il n’est que de lire les déclarations des autorités religieuses chrétiennes pour comprendre leur inquiétude devant un probable exil comme ce fut le cas en Irak ou la crainte de persécutions que subirent les coptes d’Egypte sous le gouvernement Morsi.

La France a toujours été le protecteur des chrétiens d’orient et est vue comme telle par les Libanais et les Syriens. Un gouvernement de francs-maçons trahit cette mission, quelle tristesse. La défense des minorités chrétiennes au proche orient devrait être le principal moteur de notre politique et non de vaseuses considérations humanitaires qui ont toujours conduit à des catastrophes, au Kosovo, en Irak, en Libye et maintenant en Syrie.

De quel droit interviendrions nous avec les Américains et les Anglais ? Par ce que nous sommes les plus forts ? « ego nominor Leo » La justice du plus fort n’est pas la justice et c’est une argutie de dire que notre intervention ne serait pas légale mais légitime.

Venant de pays qui n’ont pas hésité à raser Hiroshima, Nagasaki et Dresde, la condamnation d’une attaque qui a fait quelques centaines de morts avec des armes dites de "destruction massive" est grotesque.

Rappelons que les Etats Unis, la France et la Grande Bretagne, pourtant signataires du traité de non prolifération nucléaire, entretiennent de quoi vitrifier n’importe quel pays au cas où leurs intérêts vitaux seraient menacés, et affirment vouloir s’en servir.

Ajoutons qu’une attaque même limitée contre la Syrie pourrait avoir des conséquences que nous ne pouvons prévoir et déstabiliser encore plus la région.

Il est urgent de ne rien faire sinon relancer une conférence internationale à laquelle participeraient la Syrie et l’Iran.