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16/09/2022

L'Europe change

L’évolution politique de plusieurs pays montre que l’Europe est en train de changer :

Ca a commencé en France où le Président Macron a perdu la majorité absolue à l’Assemblée Nationale où viennent d’être élus 89 dépités du Rassemblement National,

Ca se poursuit avec la Suède où la droite devient majoritaire avec le soutien de l’extrême droite. L’Italie est sur le point de basculer à droite. Tous ces changements rejoignent les positions du Hongrois Victor Orban et celles de la Pologne pour ce qui est de l’immigration.

Un autre domaine risque d’être touché il s’agit de la Défense, il n’est pas certain que ces pays résolument à droite soient prêts à suivre Me von der Leyen dans sa russophobie et son désir de voir l’Ukraine vaincre la Russie, suivant pas à pas l’OTAN américain.

Déjà des manifestations ont eu lieu à Leipzig en Allemagne, et au Danemark pour protester contre les contraintes imposées par les sanctions contre la Russie. On sait que la Hongrie et le République Tchèque continuent de s’approvisionner en gaz russe.

L’Ukraine n’appartient ni à l’Europe ni à l’Otan et nous n’avons aucune obligation envers ce pays.

Il serait intéressant de demander aux peuples s’ils ont envie d’avoir froid cet hiver, de voir leur pouvoir d’achat réduit par l’inflation et la crise économique, je ne suis pas sur que tous approuvent la politique des sanctions contre la Russie qui ne mène à rien, et qu ils ne préfèreraient pas qu’on négocie vraiment avec la Russie pour mettre fin à cette guerre qui peut très mal tourner.

Quoiqu’on fasse la géographie nous impose de composer avec la Russie qui appartient à l’Europe et à sa civilisation.

Quant à Me von der Leyen qui se prend pour la Présidente de l’Europe je ne sais pas ce qu’ont fait ses grands parents pendant la guerre mais elle devrait se rappeler que le Nazisme est arrivé au pouvoir par des moyens démocratiques avec apparemment la satisfaction de la plupart des Allemands et qu’il a fallu que la Russie se sacrifie pour que l’on vienne à bout du Reich qui devait rester au pouvoir pendant mille ans.

Je pense que étant donné l’histoire et la puissance économique de l’Allemagne, il n’est pas souhaitable de voir un Allemand ou une Allemande comme président de la Commission de l’Union Européenne.

24/08/2022

Le prix de la liberté

Il y a quelques jours, de Bormes les Mimosas Macron exhortait le peuple français à accepter de payer « le prix de la liberté » pour l’Ukraine. Dans un élan Churchillien il nous prévenait : « je pense à notre peuple auquel il faudra de la force d'âme pour regarder en face le temps qui vient, résister aux incertitudes parfois à la facilité et à l'adversité et, unis, accepter de payer le prix de notre liberté et de nos valeurs ».

La première question que l’on peut se poser c’est de savoir en quoi notre liberté est menacée par la guerre en Ukraine : Si l’Europe ne s’était pas portée au secours de l’Ukraine déclarant même souhaiter sa victoire, si elle n’avait pas imposé à la Russie des sanctions dont elle souffre et souffrira plus qu’elle, si les pays occidentaux ne fournissaient pas une aide militaire à l’Ukraine cette guerre interslave serait probablement finie et la France et l’Allemagne cosignataires des accords de Minsk 2 pourraient à bon droit proposer leurs services d’intermédiaires pour trouver une solution politique..

L’union européenne n’est pas une alliance militaire et elle n’était aucunement menacée. L’Ukraine ne fait partie ni de l’Union Européenne ni de l’OTAN et c’est un pays failli, corrompu, mafieux et il n’y avait aucune raison pour que l’Europe se mêle de cette guerre suscitée par les Américains pour vaincre la Russie jusqu’au dernier Ukrainien.

L’Europe aura toujours à vivre avec la Russie et au lieu de déclencher une nouvelle guerre froide, il aurait fallu dissoudre l’OTAN et créer avec elle des liens économiques bénéfiques à tout le monde. Maintenant nous allons vers une guerre longue avec ses morts des deux cotés et des destructions sans fin. La Russie n’est pas prête à abandonner ses conquêtes et en particulier la Crimée qu’elle considère à juste titre comme russe.
Quand on se réfère à la Constitution on n’y voit pas ce qui autorise le Président Macron à emmener la France dans cette aventure et je ne pense pas que les traités européens prévoient et autorisent une telle intervention. La Prussienne von der Layen , cette pousse à la guerre, n’est qu’une fonctionnaire non élue.

Si le peuple français doit souffrir cet hiver, manque d’énergie, hausse du coût de la vie, pénurie, il faut lui demander au moins par un débat parlementaire s’il se sent réellement prêt à payer pour une liberté en rien menacée et des valeurs qu’il reste à définir

28/03/2019

Raminagrobis

La saga de Donald Trump s’est enrichie de deux épisodes que nous, Européens, devrions prendre en considération : Le Procureur Mueller n’a pas constaté de collusion entre l’équipe électorale de Donald Trump et Moscou. Depuis le président Américain a offert le plateau du Golan à Israël.

Maintenant que l’hypothèque russe est levée, il est bien évident que Trump ne va pas pour autant pouvoir se rapprocher de Moscou et va devoir continuer à réchauffer la guerre froide.

Pour ce qui est du Golan, occupé en 1967 et annexé en 1981, cette annexion n’a jamais été reconnue par l’ONU ni la communauté internationale. Dans ces conditions on ne voit pas comment on va pouvoir reprocher à Poutine l’annexion de la Crimée qui apparaît autrement légitime. Le Golan, pris à la Syrie n’a plus grande importance stratégique mais est le château d’eau de la région où l’eau est la richesse ultime. La politique des Etats Unis se fait décidément maintenant à Jérusalem.

Si l’Europe avait une certaine intelligence, elle tirerait de ces deux évènements les conclusions qui s’imposent. : L’Europe qui, si on en croit Philippe de Villiers est ab initio une construction américaine, est considérée outre-Atlantique comme une vassale priée de s’aligner sans discuter, qui coute trop cher à défendre, elle devrait en profiter pour reprendre son indépendance, sortir de l’OTAN et se rapprocher de la Russie avec laquelle elle a, à l’évidence, nombre d’intérêts communs en particulier vis-à-vis de la Chine.

Nous ne serions pas trop pour contenir Monsieur Xi et les routes de la soie, appellation poétique d’une entreprise qui n’a d’autre but que la conquête du Monde.

Nous recevions Monsieur Xi pour une visite d’état et avions déroulé le tapis rouge pour accueillir le dirigeant chinois qui n’a comme objectif que de dévorer une par une toutes les vieilles souris européennes. Il est bien évident que Raminagrobis a la tâche facile avec ce continent jadis glorieux mais maintenant perclus de droits de l’homme, de transition énergétique, de repentance coloniale, perdu dans des guerres picrocholine, le moteur franco-allemand, le Brexit, le groupe de Visegrad, l’excommunication de Vincent Orban, le populisme croissant sans parler d’une immigration invasive.

Monsieur Xi qui comme tous les Chinois, a la mémoire longue devait avoir une certaine jouissance à venger les guerres de l’opium, le sac du palais d’été, les traités inégaux, les concessions, les stationnaires européens sur le Yang Tsé, Hong Kong, Kouang-Tchéou-Wan et toutes les humiliations qu’un Occident conquérant leur avait imposées. Le président Macron n’avait pas osé l’affronter seul, il avait convoqué Angela Merkel et Jean Claude Juncker pour faire croire à la solidarité du continent, dérisoire tentative.

27/08/2018

Emancipation

Angela Merkel voudrait changer sa stratégie américaine en émancipant l’Allemagne de la tutelle américaine et en passant de la position de vassale à celle de partenaire. Elle a enfin compris, Donald Trump aidant, que l’Europe ne pouvait pas compter sur les Etats Unis pour sa défense et qu’elle était considérée comme une concurrente.

Parallèlement Angela reçoit Vladimir Poutine pour parler vraisemblablement de l’Ukraine, de la Syrie mais aussi du gazoduc Nord Stream 2, pomme de discorde avec les Etats Unis.

De tout cela on ne peut que se réjouir, c’est une prise de conscience qui aurait du être faite depuis longtemps, mais on peut quand même s’étonner que l’Allemagne qu’on croit un farouche défenseur de l’intégration européenne, mène cette réflexion et une nouvelle stratégie, seule, sans consulter ni associer ses partenaires européens paraissant ainsi défendre les seuls intérêts allemands.

Il est inconcevable pourtant que l’Europe et l’Allemagne mènent une politique étrangère divergente et si on souhaite l’alignement une concertation préalable eut été bienvenue, d’autant qu’il va falloir maintenant en tirer les conclusions et prendre les décisions nécessaires : l’Europe devra assurer sa défense et remplacer l’OTAN, qui devrait être dissoute, par une organisation européenne. Ceci nécessite également que chacun, à commencer par l’Allemagne renforce considérablement son effort de défense, s’affranchisse du matériel américain et privilégie l’industrie d’armement européenne.

Le rapprochement souhaitable avec la Russie nécessite l’abandon de l’alignement sur la politique antirusse américaine. Ceci entraine l’arrêt de l’immixtion dans l’affaire ukrainienne et en particulier l’acceptation du rattachement de la Crimée à la Russie, la levée de sanctions contreproductives tant pour la Russie que pour l’Europe.

Cela nécessite aussi que les pays de l’Europe de l’est, notamment la Pologne et les Pays Baltes cessent de considérer la Russie comme une menace.

Il convient même de mettre en place une collaboration économique entre la Russie et l’Europe dont les intérêts sont sur bien des points convergents.

De l’autre coté il faut s’affranchir des inacceptables ingérences américaines dans la politique économique de l’Europe et trouver un moyen de lutte contre le chantage basé sur des lois américaines et la prééminence du dollar. Ceci concerne en particulier l’Iran avec lequel nous devons pouvoir librement commercer tant que ce pays respecte l’accord sur le nucléaire.

Mais cette réorientation de la politique européenne ne peut se faire qu’avec l’accord de tous les pays d’Europe et il est au moins étrange de voir l’Allemagne jouer sa propre partie sans concertation aucune en particulier avec la France.

15/06/2018

Aquarius le retour.

Il est quand même courageux, notre président quand il condamne « la part de cynisme et d’irresponsabilité du gouvernement italien », car il fallait bien qu’un jour quelqu’un mette les pieds dans le plat. D’autant que nous avons fermé - ce que je ne reproche pas – notre frontière avec l’Italie et lui renvoyons tous les clandestins qui arrivent à la franchir.

Il est assez remarquable que partis de Libye en tant que naufragés, ils deviennent migrants à bord de l’Aquarius et réfugiés une fois débarqués en Europe.

Ce qu’il faut voir c’est que la question ne peut être réglée avec de grands sentiments mais qu’il s’agit d’une invasion de peuples en quête d’un « espace vital » comme le revendiquait Hitler quand il a mis l’Europe à feu et à sang : le Lebensraum.

L’Europe est confrontée à une menace mortelle : la croissance démographique en Afrique est supérieure à la croissance économique ce qui fait que finalement les africains sont de plus en plus pauvres.

Selon le pays de l’Afrique subsaharienne les femmes ont de quatre à six enfants chacune et le processus se joue sur le long terme, il faut développer l’Afrique ce qui depuis les 70 ans des indépendances n’a jamais été réussi tant l’Afrique noire sombre dans le tribalisme et la corruption. Les Chinois montrent leur nez mais rien n’est plus loin de la mentalité chinoise que la mentalité africaine et ils n’aboutiront à rien, quand aux pays occidentaux ils s’intéressent plus aux matières premières qu’à la création d’entreprises.
De toute façon le développement économique comme la conversion démographique sont des processus à long terme et le désastre africain ne peut être corrigé qu’après des décennies. En attendant le déferlement africain ne peut que se poursuivre et l’affaire de l’Aquarius n’est qu’un épiphénomène. La France est le pays le plus menacé, les pays d’émigration étant en majorité francophones.

Si l’Europe ne veut pas éclater il faut gérer l’affaire sur le long terme : d’abord ne pas encourager la migration en aidant les pseudo naufragés au départ de Libye et de Tunisie, ce sont les migrants qui mettent leur vie en danger volontairement. Au cas où ils seraient recueillis en mer il faut les ramener au port le plus proche éventuellement en Afrique. Ceux qui parviennent en Europe doivent être regroupés dans des camps fermés comme autrefois le fit le gouvernement socialiste avec les réfugiés républicains à la fin de la guerre d’Espagne. Dans ces camps il faut faire le tri entre ceux qui relèvent du droit d’asile et les migrants économiques qui doivent être expulsés vers leur pays d’origine.

C’est une affaire vitale, la lutte contre une invasion mortelle, il ne faut plus faire de sentiment. C’est ce que commencent à penser nombre de pays de l’Union Européenne notamment en Europe de l’est et centrale et maintenant l’Italie.