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02/10/2014

La justice selon Taubira

Je voudrais revenir sur l’affaire de « la tête de porc mahoraise » qui vient de passer en jugement devant le tribunal correctionnel de Mamoudzou et conduire à la condamnation de deux épouses de gendarme à neuf mois de prison dont trois ferme pour « violences » et à de lourdes amendes.

Rappelons les faits : deux femmes de gendarme, conduites par le mari de l’une d’elle, revenant d’un réveillon chez des légionnaires, jettent la tête d’un porcelet qui venait d’être consommé à la tahitienne devant l’entrée de la mosquée de Labattoir en Petite Terre de Mayotte. Conséquence d’un pari stupide…

Les coupables rapidement identifiées sont exfiltrées avec leur mari en métropole par crainte de représailles et ne seront pas là pour le jugement.

L’affaire provoquera des manifestations réunissant dix mille personnes et l’envoi d’une délégation de six cadis à Paris et à Strasbourg.

Devant le tribunal, les inculpés sont représentés par deux avocats venus de la métropole, aucun avocat de l’île n’ayant voulu assurer leur défense !

Le titre du Journal de Mayotte, résume assez bien le sens du jugement : « de la prison ferme pour la paix sociale » : on ne cherche pas à rendre sereinement la justice mais à éviter des troubles.

Qualifiés d’abord de «provocation à la discrimination en raison de l’appartenance à une religion par un emblème», les faits seront ensuite requalifiés en « violences volontaires en raison de l’appartenance à la religion et commises en réunion». Où sont les violences ?

On a même entendu le procureur déclarer : « …plusieurs sourates du Coran prohibent la viande de porc. Il y a bien volonté de discriminer en souillant, comme d’autres pour les synagogues et les églises » à la différence près que ceux ci ne sont pas condamnés. Il regrettait à l’évidence de ne pouvoir condamner pour blasphème…

Mayotte est musulmane à 95 % et vit au rythme des fêtes et des prières musulmanes, on y observe le ramadan. Jusqu’à la départementalisation la justice était rendue par des cadis, fonctionnaires musulmans rétribués par l’Etat, en fonction d’un code pénal largement inspiré par la charia. Maintenant les Mahorais relèvent comme les autres Français de la justice française qui se dit laïque, notion difficilement concevable à Mayotte. Apparemment le procureur s’est bien adapté et a pris la suite des cadis.

Un porcelet a été déposé devant la mosquée de Pontarlier le 22 septembre, il sera intéressant de voir la suite donnée à cette nouvelle affaire.

26/09/2014

La guerre ça tue !

Il faut en être conscient, la France est en guerre contre l’islamisme, au Mali, maintenant en Syrie : la guerre ça tue, on ne veut plus l’admettre, il faut maintenant des guerres « zéro mort », au moins pour nous.

Pourtant si on ne peut plus supporter qu’un Français soit tué pour la défense de la France, il ne faut plus faire la guerre, n’intervenir nulle part, devenir un pays peureux et  lâche.

Hervé Gourdel est mort parce qu’il était Français et aussi parce qu’il avait été dans une zone où il n’aurait jamais du aller.

Les islamistes l’ont tué pour impressionner la France, la démotiver, la faire plier et quand on voit les réactions insensées à cet assassinat, on peut dire qu’ils ont réussi : un deuil quasi national, des premières pages dans tous les journaux, des dizaines de minutes de commentaires à la télévision, des marches, l’intervention du Président à l’ONU, c’est démesuré et insensé, et ça ne peut que donner l’idée à tous les fous de l’Islam de recommencer là ou ailleurs, en France aussi. Car, n’ayons pas d’illusion il y des centaines et peut être des milliers de Français qui applaudissent à cette barbarie.

La seule réaction que la France aurait du avoir plutôt que de s’indigner, c’est de frapper plus fort l’ « Etat Islamique » et les autres groupes islamiques, reste à savoir si avec la réduction constante des crédits militaires nous en avons encore les moyens

23/09/2014

Drame à Mayotte.

Je ne veux pas évoquer la « profanation » de la mosquée de Labattoir, en Petite Terre la nuit de la Saint Sylvestre au retour d’un réveillon bien arrosé, par deux femmes de gendarme qui avaient déposé une tête de cochon de lait, victime de leurs agapes, devant la porte de la mosquée, à la suite d’un pari stupide.

L’affaire avait fait grand bruit, les gendarmes avaient été exfiltrés en métropole, six cadis s’étaient vu payer le voyage à Paris pour être reçus par Manuel Valls alors ministre de l’intérieur qui leur avait précisé en personne que des blâmes administratifs très sévères avaient été prononcés envers les militaires mis en cause dans cette affaire. Les cadis se sont même rendus à Strasbourg pour être auditionnés par des parlementaires européens, Mayotte étant depuis le 1er janvier région ultrapériphérique de l’Union européenne.

Apprenez que les deux femmes coupables, viennent d’être condamnées par le tribunal de Mamoudzou, à neuf mois de prison dont trois ferme - le gendarme conducteur à six mois avec sursis - et à 16 000 euros pour indemniser la mosquée, sans compter 3 000 euros d’amende pour chacun des trois, au motif de « provocation à la haine, à la violence ou à la discrimination en raison de l’appartenance à une religion »

Avouez qu’il vaut mieux être femen dépoitraillées à Notre Dame et cogner sur des cloches, en manifestant contre la religion catholique.

Non le drame dont je veux vous entretenir, c’est l’élection de Ludy Langlade comme Miss Mayotte 2014. Nombreux sont ceux sur l’île qui contestent l’élection et demandent son annulation au motif que la donzelle ne serait pas d’origine mahoraise. Elle se trouve sur l’ile pour préparer une école d’infirmière et est fort jolie. Evidemment Langlade n’est pas un nom mahorais, mais Ludy est pourtant aussi noire que Flora Coquerel, Miss France 2014. Le « collectif des femmes leaders » lui reproche son manque de « racines mahoraises » et demande aux organisateurs d’annuler l’élection.

Ainsi va la vie dans ce curieux 101° département français.

18/09/2014

Ukraine, Mayotte.

On se demande à quoi pouvaient penser, les 535 députés européens qui le 16 septembre ont ratifié l’accord d’association entre l’Ukraine et l’Union Européenne. Il y eut quand même 127 votes contre et 35 abstentions. Car enfin quel est le but de cet accord, sinon s’opposer à la Russie pour complaire à Obama.

Le Président du parlement européen, papa Schultz, n’avait même pas prévu de débat avant de ratifier ce texte qu’il qualifie lui même d’ « historique ». Il avait par contre organisé un duplex avec le parlement Ukrainien qui lui ratifia l’accord à l’unanimité. Il est vrai que les russophones du Donbass n’y sont pas représentés ce qui limite la validité du vote. On put entendre en direct, le président chocolatier Ukrainien proclamer : « Qui, après ceci, osera fermer la porte de l’Europe à l’Ukraine ? » et « Gloire à l’Ukraine, gloire à l’Europe ». Ils étaient donc bien prévenus nos députés, ils allaient accueillir, un pays ruiné – il lui manque 40 milliards de dollars -, corrompu, en pleine guerre civile, dans une Europe en crise. Une absence remarquée celle de Lady Ashton, le chef de la diplomatie européenne qui ne devait pas être d’accord. Elle aurait du le dire plutôt que de déguerpir à New York.

Il y a quand même eu un député pour partir en lâchant « bande de nazis » songeant vraisemblablement aux grandes messes de Nuremberg.

Il est vrai qu’on ne voit pas beaucoup de démocratie dans ce simulacre et il est probable qu’un referendum n’aurait pas du tout donné le même résultat.

L’affaire ne va pas sans rappeler l’annexion de Mayotte, par la France : il y eut un referendum dans l’île qui recueillit un accord enthousiaste des Mahorais sentant venir la bonne soupe, suivi d’un vote unanime des deux assemblées pourtant averties de l’état catastrophique de cette île non francophone et entièrement musulmane.

Maintenant Mayotte ne produit plus rien sauf des nuées de fonctionnaires surpayés et une affluence irréductible de clandestins. Le coût de Mayotte est estimé à un milliard d’euros par an.

Que va nous couter l’Ukraine ?

17/09/2014

Une femme à bord.

Le Monde est quand même un drôle de journal, il ne peut faire un article sans faire de l’idéologie.

Voulant faire un reportage sur la vie à bord d’un sous marin nucléaire, il réussit à faire embarquer pour une patrouille d’un mois un reporter à bord du SNA La Perle.

D’abord il s’agit d’une femme, passe encore, elle se dit spécialisée dans les questions de défense ; Le Monde a du en emmerder du monde au ministère pour obtenir l’autorisation d’embarquer Nathalie Guibert pour un mois sur ce bateau non féminisé…

Mais ce qui est exaspérant c’est que cette dame se définit comme un « élément précurseur »  en quelque sorte une « jument de Troie » de la féminisation des sous marins qui est nolens volens décidée à partir de 2017.

Les prochains SNA, classe Baracuda sont prévus pour embarquer des femmes.

Néanmoins, cet article intitulé « Une femme à bord » paraît comme si Nathalie Guibert avait fait tomber un des derniers bastions du machisme. Pourtant elle reconnaît, que la vie d’une femme à bord n’est pas simple et qu’elle gène : « L'on se gêne continuellement, dans des coursives trop étroites pour marcher de front »

« J'ai logé dans la « chambre à cinq » des officiers, dans une subtile cohabitation. Mais seule la douche, un carré de 60 cm de côté, fut un obstacle du quotidien, avec sa porte saloon trop étroite et son rideau qui collait au dos. »

D’ailleurs elle reconnaît que la féminisation divise ; à vrai dire il y a ceux qui considèrent l’embarquement de femmes comme une inévitable calamité et les autres qui font contre mauvaise fortune bon cœur.

Cette décision purement idéologique prise par des gens qui n’ont jamais embarqué, ne correspond ni à un besoin ni à une demande. L’appel à candidature de femmes volontaires pour les sous marins n’a obtenu que cinq réponses.

Une dernière remarque, en plus d’avoir appris qu’entre militaires on ne se serre pas la main, elle devrait savoir que traiter des marins de la Marine Nationale de « marins soldats » frise l’injure. De mon temps dans la Marine, quand un patron d’embarcation traitait un matelot de « soldat » ce n‘était pas un compliment. On utilisait aussi l’expression « écrevisse de rempart » pour désigner les gens de l’armée de terre en référence à l’ancien pantalon garance. Je crains que ces belles expressions n’aient plus cours.