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13/03/2015

Islamophobie?

Encore une mosquée vandalisée en France. Encore de l’islamophobie ?

Le bizarre est qu’il s’agit d’une mosquée de Mayotte, département français dont plus de 95% de la population est musulmane. On y chôme le jour de l’Aïd, on y observe le ramadan, tous les matins les muezzins appellent à la prière et les enfants fréquentent l’école coranique.

Et pourtant le 27 février les citoyens mécontents, armés de marteaux et de pioches ont transformé la mosquée de M’tsangamouji, qu’ils avaient eux mêmes construite en une salle des fêtes à demi ouverte en abattant un mur.

La raison de cette colère ? Les fidèles se sont aperçus que des prêcheurs radicaux utilisaient la mosquée pour tenir des propos « qui ne sont pas les nôtres et qui injurient le rôle de la femme dans notre société »

Ces nouveaux prêcheurs avaient déjà été chassés de Doujani, une autre petite ville de l’île, ils avaient une lecture du Coran totalement répressive, proche du chiisme.

Il faut dire que Mayotte est une société de type matriarcal - ce sont les femmes qui possèdent les maisons - elles ont un rôle très important y compris politique. Vouloir s’en prendre aux femmes passe très mal.

Depuis plus d’un an Mayotte est aux prises avec des poussées de fièvre radicale. En octobre dernier, en plein coeur de Mamoudzou, une cérémonie a rassemblé des dizaines d’enfants, qui ont défilé militairement, reprenant un chant employé par les membres de l’Etat islamique. Par ailleurs, plusieurs Mahorais sont déjà partis faire le djihad en Syrie.

Les média vous ont ils informés de la destruction de cette mosquée ? Il y a là pourtant un exemple qu’on pourrait imiter dans d’autres régions françaises.

 

http://dejudasatartuffelettresaumonde.hautetfort.com 

 

 

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02/10/2014

La justice selon Taubira

Je voudrais revenir sur l’affaire de « la tête de porc mahoraise » qui vient de passer en jugement devant le tribunal correctionnel de Mamoudzou et conduire à la condamnation de deux épouses de gendarme à neuf mois de prison dont trois ferme pour « violences » et à de lourdes amendes.

Rappelons les faits : deux femmes de gendarme, conduites par le mari de l’une d’elle, revenant d’un réveillon chez des légionnaires, jettent la tête d’un porcelet qui venait d’être consommé à la tahitienne devant l’entrée de la mosquée de Labattoir en Petite Terre de Mayotte. Conséquence d’un pari stupide…

Les coupables rapidement identifiées sont exfiltrées avec leur mari en métropole par crainte de représailles et ne seront pas là pour le jugement.

L’affaire provoquera des manifestations réunissant dix mille personnes et l’envoi d’une délégation de six cadis à Paris et à Strasbourg.

Devant le tribunal, les inculpés sont représentés par deux avocats venus de la métropole, aucun avocat de l’île n’ayant voulu assurer leur défense !

Le titre du Journal de Mayotte, résume assez bien le sens du jugement : « de la prison ferme pour la paix sociale » : on ne cherche pas à rendre sereinement la justice mais à éviter des troubles.

Qualifiés d’abord de «provocation à la discrimination en raison de l’appartenance à une religion par un emblème», les faits seront ensuite requalifiés en « violences volontaires en raison de l’appartenance à la religion et commises en réunion». Où sont les violences ?

On a même entendu le procureur déclarer : « …plusieurs sourates du Coran prohibent la viande de porc. Il y a bien volonté de discriminer en souillant, comme d’autres pour les synagogues et les églises » à la différence près que ceux ci ne sont pas condamnés. Il regrettait à l’évidence de ne pouvoir condamner pour blasphème…

Mayotte est musulmane à 95 % et vit au rythme des fêtes et des prières musulmanes, on y observe le ramadan. Jusqu’à la départementalisation la justice était rendue par des cadis, fonctionnaires musulmans rétribués par l’Etat, en fonction d’un code pénal largement inspiré par la charia. Maintenant les Mahorais relèvent comme les autres Français de la justice française qui se dit laïque, notion difficilement concevable à Mayotte. Apparemment le procureur s’est bien adapté et a pris la suite des cadis.

Un porcelet a été déposé devant la mosquée de Pontarlier le 22 septembre, il sera intéressant de voir la suite donnée à cette nouvelle affaire.

12/01/2014

Tête de cochon

Mayotte, le 101ème département français, est en émoi, une « marche blanche » a rassemblé plusieurs milliers de personnes venues crier leur colère et leur indignation. La cause de ce ramdam : la nuit de la Saint Sylvestre un ménage de gendarme, à la suite d’un pari (stupide) a jeté une tête de porcelet, probable victime du réveillon, dans la cour de la mosquée de Labattoir en Petite Terre.

Evidemment ce n’est pas malin mais moins coupable que l’incendie de plus de 1000 voitures que le ministre de l’intérieur considère comme satisfaisant.

Il n’empêche le préfet est immédiatement  monté au créneau et a traduit trois coupables en correctionnelle « pour répondre des délits de provocation à la haine, à la violence ou à la discrimination en raison de l’appartenance à une religion », le ménage du gendarme coupable du jet de tête et l’épouse d’un autre gendarme jugée comme complice pour avoir fourni l’arme du crime.

Citons quelques extraits de clicanoo re « le journal de l’ile de la Réunion » :

« Lamentable, odieuse, déplorable : l’affaire de la profanation de la mosquée de Labattoir, à Mayotte est aussi celle d’une France qui fait honte. D’abord parce qu’elle renvoie à cette époque coloniale avec de petits fonctionnaires et ses sous-off’ méprisant de façon ostentatoire l’indigène du haut de leur nouveau statut social et qui, enivrés d’alcool, sont capables de comportements de soudards. »

« Cent unième département français depuis 2011, Mayotte est une terre où la laïcité s’exerce dans le cadre des lois de la République. Tous ceux qui y vivent ou qui sont passés confirment que l’on peut y consommer de l’alcool sans difficulté. Preuve supplémentaire avec l’objet du délit : la tête d’un porcelet. A Mayotte, terre musulmane, il est donc possible d’acheter sans se cacher ou faire appel à une "valise diplomatique" deux cochons de lait et même, pourquoi pas, de les flamber au whisky »

Admirable département où on trouve sans problème alcool et porc, bien que ce soit à l’instar de la Seine St Denis, une « terre musulmane ».

Il est vrai que la polygamie y existe toujours aves ses effets bénéfiques sur le RSA et que nombre de Mahorais relèvent d’un « statut personnel » relevant de la charia.

Il n’empêche que les trois « coupables » ont été immédiatement expulsés de l’île tant il est vrai qu’un Français (de souche) puisse être expulsé d’un département français ; comparons aussi avec la mansuétude dont on bénéficié les femen ayant profané la Madeleine à Paris, et le peu de retentissement de la profanation autrement grave de l’église Ste Odile également à Paris.