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23/09/2014

Drame à Mayotte.

Je ne veux pas évoquer la « profanation » de la mosquée de Labattoir, en Petite Terre la nuit de la Saint Sylvestre au retour d’un réveillon bien arrosé, par deux femmes de gendarme qui avaient déposé une tête de cochon de lait, victime de leurs agapes, devant la porte de la mosquée, à la suite d’un pari stupide.

L’affaire avait fait grand bruit, les gendarmes avaient été exfiltrés en métropole, six cadis s’étaient vu payer le voyage à Paris pour être reçus par Manuel Valls alors ministre de l’intérieur qui leur avait précisé en personne que des blâmes administratifs très sévères avaient été prononcés envers les militaires mis en cause dans cette affaire. Les cadis se sont même rendus à Strasbourg pour être auditionnés par des parlementaires européens, Mayotte étant depuis le 1er janvier région ultrapériphérique de l’Union européenne.

Apprenez que les deux femmes coupables, viennent d’être condamnées par le tribunal de Mamoudzou, à neuf mois de prison dont trois ferme - le gendarme conducteur à six mois avec sursis - et à 16 000 euros pour indemniser la mosquée, sans compter 3 000 euros d’amende pour chacun des trois, au motif de « provocation à la haine, à la violence ou à la discrimination en raison de l’appartenance à une religion »

Avouez qu’il vaut mieux être femen dépoitraillées à Notre Dame et cogner sur des cloches, en manifestant contre la religion catholique.

Non le drame dont je veux vous entretenir, c’est l’élection de Ludy Langlade comme Miss Mayotte 2014. Nombreux sont ceux sur l’île qui contestent l’élection et demandent son annulation au motif que la donzelle ne serait pas d’origine mahoraise. Elle se trouve sur l’ile pour préparer une école d’infirmière et est fort jolie. Evidemment Langlade n’est pas un nom mahorais, mais Ludy est pourtant aussi noire que Flora Coquerel, Miss France 2014. Le « collectif des femmes leaders » lui reproche son manque de « racines mahoraises » et demande aux organisateurs d’annuler l’élection.

Ainsi va la vie dans ce curieux 101° département français.

27/09/2012

Deux curiosités judiciaires

Deux affaires judiciaires m’étonnent :

D’abord le naufrage de l’Erika.

Reprenons les faits : Total ayant a transporter du fuel lourd de Dunkerque à Milazzo (Sicile) affrète auprès d’un armateur italien, « Tevere Shipping Co Ltd » un pétrolier battant pavillon maltais, l’Erika. Ce pétrolier construit en 1975 a été contrôlé en 1998 par la société de certification italienne Rina et déclaré capable de naviguer malgré un état de corrosion certain.

L’ Erika appareille le 7 décembre 1999 malgré un temps mauvais mais maniable. Le 11 décembre dans un très mauvais temps, dans le golfe de Gascogne, des fissures se manifestent qui conduiront à la rupture puis au naufrage du bateau dans les eaux internationales à 30 nautiques au sud de Penmarc’h. 400 km de côte seront pollués par le fuel déversé.

Remarquons que Total prend le nettoyage à sa charge avant tout jugement.

Que peut-t-on reprocher à Total ? Le navire est jugé capable de naviguer par une société de certification reconnue. Après chargement de la cargaison, Total n’intervient plus sur les décisions prises au cours de la traversée.

Il a perdu sa cargaison et est donc une victime.

De plus le l’avocat général à la cour de cassation estime que la France n’est pas compétente, le naufrage ayant eu lieu dans les eaux internationales.

Et pourtant la cour de cassation vient de confirmer la condamnation pénale de Total à la grande joie des écologistes.

On se demande ce que l’on peut lui reprocher à part d’être le seul à avoir les moyens de réparer les dégâts ce qu’il a d’ailleurs fait spontanément.

Autre affaire, AZF, l’explosion de 300 tonnes de nitrate d'ammonium dans l’usine toulousaine de Grande Paroisse le 21 septembre 2001.

Le nitrate d’ammonium est un engrais mais, instable, aussi un explosif. Il a été responsable de nombreuses catastrophes notamment à Texas City et à Brest.

Si on le considère comme un explosif on fractionne le stock, on met des merlons et on établit un périmètre d’isolement autour de l’installation, servitude imposée par l’Etat et interdisant toute construction.

Chez AZF le nitrate, engrais, était stocké en tas dans un hangar sans surveillance sérieuse et petit à petit on avait construit autour de l’usine à l’origine isolée. L’usine était pourtant classée Seveso 2.

Le directeur de Grande Paroisse vient d’être condamné sévèrement, ce qui est normal quelle que soit la cause de l’explosion. Mais on n’a pas parlé de la responsabilité de l’Etat qui aurait du définir un polygone d’isolement ni de la municipalité qui a laissé construire autour de l’usine. Le maire socialiste de Toulouse, Pierre Cohen s’est dit satisfait, il peut l’être, à mon sens il aurait du être impliqué.

La justice n’a été rendue qu’à moitié.

Bizarrement dans cette affaire pour l’association de victimes, c’était « la faute à Total ». Décidemment dans notre pays il ne fait pas bon d’être riche.

 

 

http://dejudasatartuffelettresaumonde.hautetfort.com