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20/04/2016

Mayotte, une poudrière.

Il ne fallait pas être grand clerc pour qui connaissait l’île, pour prévoir que la départementalisation de Mayotte conduirait à la catastrophe : nous y voilà.

Mayotte sort de 15 jours de grève générale ayant entrainé un blocage total de l’île et accompagnée de violences tournant à l’émeute.

La grève était motivée par une demande d'alignement immédiat de l’île sur la Réunion, ses incomparables subventions, allocations et prestations sociales.

Dans la naïveté des dirigeants de l’époque, le vote négatif de Mayotte au référendum sur l’indépendance en 1974 était du à un attachement indéfectible au drapeau tricolore alors qu’il était du en fait à deux raisons : une rancœur ancestrale vis à vis des autres îles et le désir de bénéficier du sort enviable de la Réunion.

Au moment des négociations pour la départementalisation, le « pacte de départementalisation » prévoyait un délai de 20 à 25 ans pour aligner Mayotte sur la Réunion. Après 5 ans ce délai semble insupportable, malgré une situation déjà très favorable par rapport à l’environnement : le revenu est 13 fois supérieur à celui des autres Comores. Mais les Mahorais reçoivent la télévision de métropole et ne peuvent que constater qu’ils ne vivent pas de la même façon. C’est pourquoi les syndicats décident de bloquer l’île avec l’appui des élus locaux avec comme slogan «pour l’égalité réelle ». Après 15 jours de blocage de la circulation et d’arrêt de toute vie sociale et économique et aussi en raison des violences et déprédations, le gouvernement finit pa donner gain de cause aux syndicats pour acheter la paix sociale.

Une sur-rémunération de 40% est accordée aux fonctionnaires, ainsi qu’une amélioration de carrière. On va étudier l’application du Code du Travail, l’extension des conventions collectives et des droits sociaux.

Les grands gagnants sont les fonctionnaires, qui sont pléthores à Mayotte, le premier employeur de l’île est le conseil départemental qui emploie 3000 agents dont beaucoup recrutés pour des raisons sociales ou électorales. Le conseil départemental a voté un budget en déficit de 46 millions d’euros et la plupart des communes sont sous tutelle. Il faut dire que faute de cadastre les impôts locaux ne rentrent pas.

Un fonctionnaire mahorais va donc toucher un traitement majoré de 40% par rapport à son homologue de métropole : le pactole. Ce salaire entrainera à la hausse les coûts du travail dans le privé qui sont déjà excessifs par rapport à la région, si bien que Mayotte ne produit déjà strictement plus rien, plus de ylang-ylang, de vanille, l’agriculture ne se développe pas et la pisciculture périclite : tout est importé. Quant au tourisme il stagne, trop cher, sans infrastructures ni personnel formé et aussi en raison de l’insécurité. La seule activité c’est le béton pour construire des routes, des écoles, des hôpitaux, des bâtiments administratifs, sans qu’on arrive pour autant à suivre la croissance démographique.

Tout cela ne passe pas inaperçu des îles voisines et Mayotte est devenu un trou noir aspirant les populations de la région, surtout des Comores, mais aussi de Madagascar et d’Afrique de l’est. Une immigration incontrôlable s’est développée au point qu’on expulse bon an mal an, 20 000 clandestins sans grande procédure. Néanmoins on estime à 40% la part des étrangers, clandestins ou non, dans la population actuelle, plus probablement 60%. Parallèlement la population croit au rythme annuel de quelque 3% par accroissement naturel, si bien que la Mayotte atteint maintenant probablement 300 000 habitants soit près de 800 au km2, on en prévoit 500 000 en 2050.

Et c’est là la raison des violences, une véritable émeute, qui ont accompagné la grève générale. A coté des nantis que sont les fonctionnaires, il y a des dizaines de milliers de précaires, d’exclus qui n’ont aucun espoir.

Le chômage explose : il y a 35 000 emplois à Mayotte dont le nombre n’augmente pas avec la croissance de la population, les jeunes sortant du système scolaire avec un bacc généreusement attribué, ne trouvent pas d’emplois sur l’ile et partent vers la métropole, la Réunion ou grossissent le nombre des chômeurs..

Les étrangers sont probablement majoritaires, dont une grande part de clandestins qui vivent dans des bidonvilles, travaillent au noir, fuient la police et provoquent l’insécurité, agressions, cambriolages, vols, pillages, détériorations de véhicule.

Les violences sont surtout imputables aux milliers de mineurs désoeuvrés et déscolarisés, il y aurait à Mayotte 6 000 enfants isolés, laissés par leurs familles expulsées dont beaucoup n’ont personne pour s’occuper d’eux. Un métropolitain vient même d’être tué par des mineurs au cours d’une agression.

Mayotte vit sous perfusion, salaires des 20 000 fonctionnaires venus de métropole, dotations, subventions, allocations et crédits européens.

La situation ne peut que s’aggraver en fonction de l’accroissement de l’immigration, des durcissements prévisibles des procédures d’expulsion, et de la croissance démographique. Avec le coût du travail on ne peut espérer aucun développement économique.

La situation sociale va finir par exploser étant donné l’écart des revenus entre les plus riches, les fonctionnaires métropolitains et locaux et les plus pauvres, les clandestins.

Il faudrait revenir à un statut moins contraignant permettant à Mayotte de regagner son environnement, les Comores, Madagascar, l’Afrique de l’Est.

Pour cela on pourrait évoquer les nombreuses condamnations de l’ONU et de l’Union africaine contre l’annexion de Mayotte ou sur le fait que la départementalisation, votée à la sauvette par le Parlement sans consultation des Français, était contraire à la Constitution. Qui aura ce courage ?

Enfin remarquons que les médias s’intéressent soudain à Mayotte au bord de la guerre civile, alors qu’il était impossible de les faire réagir avant le vote de la départementalisation quand on les informait des conséquences évidentes de cette décision irresponsable. Mayotte est une poudrière qui va un jour exploser.

 

 

http://dejudasatartuffelettresaumonde.hautetfort.com

 

 

 

09/04/2016

Les bataves se rebiffent.

Enfin un peuple réagit à la dictature de l’Europe. Les Néerlandais par une consultation populaire organisée après une pétition ayant rassemblé 428 000 voix – 300 000 étaient suffisantes – ont rejeté le projet de traité d’association entre l’UE et l’Ukraine. 64% des suffrages exprimés pour le rejet du traité contre 36, avec, il est vrai, une participation de seulement 32%, suffisante toutefois.

Le gouvernement n’est pas tenu de respecter le résultat mais il y a des élections législatives en mars 2017 et il n’a guère le choix.
Rappelons toutefois le referendum pour la constitution européenne ayant entrainé un «non» de la Hollande et de la France, qui avait été contourné par le traité de Lisbonne, un déni de démocratie.

Le traité d’association avec l’Ukraine, fait partie d’une batterie d’accords identiques avec plusieurs pays candidats à l’admission dans l’UE dont la Géorgie et la Moldavie ayant appartenu à l’ex URSS. Au moment de l’écroulement de l’URSS, les occidentaux s’étaient engagés à ne pas s’étendre vers l’Est. On sait ce qu’il en est, l’OTAN couvre maintenant les pays Baltes et la Pologne, mitoyens de la Russie.

Le traité d’association avec l’Ukraine fait partie de la même logique de marginaliser la Russie et de l’empêcher de retrouver son rôle de grande puissance.

Rappelons que ce traité est à l’origine de la révolution Ukrainienne après que le président Ianoukovitch eut décidé de ne pas signer cet accord en novembre 2013.

La révolution dite de Maïdan avait entrainé son départ et son remplacement par Porochenko plus européen. La révolution de Maïdan avait été encouragée voire suscitée par l’Occident. Poutine en avait profité pour récupérer la Crimée qui appartenait à la Russie depuis 200 ans et les provinces russophones du Donbass avaient fait sécession.

Depuis les accords signés à Minsk ont rétabli une paix relative, bien que peu respectés par l’Ukraine.

L’Ukraine est un pays ruiné - tenu à bout de bras par l’Europe – corrompu, au bord de la guerre civile et l’association avec ce genre de pays risque de coûter plus cher que de rapporter.

Par contre la levée des sanctions, la normalisation des relations avec la Russie qui retrouverait sa place historique en Europe, seraient autrement bénéfiques pour les deux parties. Les sanctions contre la Russie qui ont entrainé l’embargo des exportations vers la Russie sont partiellement à l’origine de la crise de l’agriculture française.

On peut se demander combien de pays de l’UE qui poseraient la question par referendum à leur peuple, obtiendraient la même réponse que la Hollande, certainement plusieurs dont probablement la France. L’extension de l’UE vers l’est après l’admission prématurée de nombreux pays, Roumanie, Bulgarie, Pays Baltes n’est certainement pas souhaitée par de nombreux européens conscients de la différence des niveaux de vie qui entraine une distorsion de la concurrence, l’accroissement du chômage et la baisse des salaires.

Tout cela montre le défaut de démocratie dans l’UE, qu’on retrouve aussi dans les négociations tenues secrètes du traité transatlantique, dit TAFTA avec les Etats Unis dont la signature ne manquerait pas de transformer l’Europe en satellite de l’Amérique.

Il faut tourner la page de la guerre froide, encore entretenue par les craintes quelque peu paranoïaques de certains pays, en particulier la Pologne et les Pays Baltes. Le retour de la Russie dans l’Europe et son économie rendrait définitivement ces craintes sans fondement. Cela est d’autant plus nécessaire que les Etats Unis se tournent de plus en plus vers le Pacifique et qu’il faut être naïf pour croire croire qu’ils se porteraient une fois encore au secours de l’Europe. L’OTAN ne procure plus qu’une sécurité illusoire, il est nécessaire que l’Europe s’occupe de sa défense.

 

 

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07/04/2016

soumission

La Semaine Sainte est toujours l’occasion d’écouter la Passion selon St Matthieu de Bach. Cette année elle était diffusée depuis la chapelle royale de Versailles sous la direction de Raphaël Pichon. Personnellement je considère cette Passion comme le sommet de la musique, ce fut ce soir là bouleversant. Parmi une distribution sans faille, chœur et solistes, l’Evangéliste, Julian Prégardien fut fascinant : il chantait le texte par cœur et semblait habité par ce qu’il récitait, une extraordinaire présence.

Composée il y a près de trois cents ans cette œuvre sublime, qui dure trois heures, touche encore comme si elle venait d’être écrite, on y sent une foi et une désolation totales.

Je me disais qu’une civilisation qui a produit de tels chefs d’œuvre, ne peut se comparer à aucune. Il est d’autant plus navrant de la voir de nos jours sombrer dans le consumérisme, l’hédonisme, l’individualisme et le relativisme. Comment, alors qu’elle a apporté au monde tout ce qu’il y a d’intelligent, en science, en médecine, en ingéniosité et en progrès au point qu’elle sert de norme en mode de vie, en tenue vestimentaire, en façon d’écrire les nombres et que les temps sont comptés à partir de la naissance du Christ, comment peut on comprendre qu’elle se complaise à une repentance sans fin, au point de s’excuser de ce qu’elle a réussi.

Il est triste de voir ces derniers temps des jeunes manipulés et sans ambition, ne croyant pas à leur avenir et rêvant d’être fonctionnaires, désertant leur lycée ou leur faculté, manifester pour la sécurité du travail et penser à leur retraite.

Il est encore plus incompréhensible de voir progresser chaque jour dans notre douce France parsemée de clochers et de cathédrales, une religion de bédouins illettrés qui n’a pas évolué depuis quinze siècles et qui refuse même toute évolution. Qu’ont produit les arabes depuis cette époque ? Les seuls monuments anciens que l’on peut admirer dans les pays qu’ils ont conquis sont les ruines de monuments grecs et romains, égyptiens et phéniciens ou ceux restant de la colonisation. Carthage était autrefois le grenier à blé des Romains, qu’en est il devenu ?

Pour en revenir à la Passion selon St Matthieu, comment peut on adopter une religion qui considère la musique comme diabolique. France déchristianisée il faut te réveiller ton avenir n’est pas dans l’Islam.

 

 

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30/03/2016

Les jérémiades, ça suffit.

Toutes ces manifestations, ces marches blanches, en « hommage » aux victimes, ça suffit. On en est à pleurer sur tout, l’abattage des agneaux, les malheurs des baleines et des dauphins ou des petits oiseaux, quelle sensiblerie.

On nous montre un enfant noyé par la faute de ses parents et nous laissons librement débouler les « migrants ».

Quand Paris et Bruxelles sont victimes d’actes de terrorisme, on nous ballade de la place de la République à la place de la Bourse à Bruxelles, l’une et l’autre couvertes de fleurs, d’inscriptions et de petites bougies, nous en sommes à l’ère des pleureuses et des jérémiades, c’est totalement contre-productif et doit faire plaisir à ceux qui commettent les attentats, ceux qui les soutiennent et ceux qui les admirent.

Le plus beau ou le pire de tout a été le spectacle de Federica Mogharini, en charge pour l’Europe des affaires étrangères, pleurant sur l’épaule du ministre des affaires étrangères jordanien après les attentats de Bruxelles : Navrant, essayez d’imaginer Talleyrand dans une telle situation. Peut être vaudrait-il mieux ne pas confier ce genre de responsabilité à une femme au risque de tout voir partir en quenouille ?

On peut d’ailleurs se poser la même question au sujet de Frau Merkel, faisant entrer en Europe un million de migrants à l’évidence truffé de terroristes.

Où est la saine réaction de Poutine voulant poursuivre les terroristes « jusque dans les chiottes ». Lui au moins sait ce qu’il veut et le fait et ça marche : voyez la Syrie.

Nous n’avons pas besoin de pleureuses mais de guerriers.

Nous sommes en guerre et nous larmoyons, nous cherchons à comprendre et à excuser ce qui est inexcusable. L’Europe est devenue un club de bizounours heureux d’aller à l’abattoir. Les terroristes, il faut les terroriser, les poursuivre et les arrêter avant qu’ils commettent leurs crimes. Nous sommes en guerre et pour gagner une guerre il faut en avoir la volonté et y mettre les moyens. Ce n’est pas avec la « politique de la ville », les aides sociales, le regroupement familial et les cures de déradicalisation qu’on en viendra à bout. D’abord il faut nommer l’ennemi : le problème c’est l’islam et son implantation invasive sur tout le territoire qui dure depuis 40 ans. Il faut d’abord ne lui faire aucune concession, ni voile, ni repas de remplacement dans les cantines des écoles, ni aide à la construction de Mosquées. Plutôt que de faire balader 10 000 militaires dans les rues et les gares, il faut reconquérir la « centaine de Molenbeek français » avouée par le ministre de la ville en les traitant zone par zone, éradiquer les trafics en tout genre, les dépôts d’armes et d’explosifs ne plus accepter les caillassages, les incendies de voitures, les provocations contre les forces de l’ordre et les représentants de l’Etat au besoin avec l’aide de l’armée et il faut le faire vite sinon ce sera la guerre civile et l’islamisation du pays.

Il faut réintroduire la discipline et la rigueur dans l'enseignement, enseigner de nouveau l'histoire de France, ne pas laisser contester des enseignements sous des prétextes religieux, apprendre à écrire et parler correctement le français.

L’Islam est une religion de conquête qui n’a pas évolué depuis quatorze siècles, une religion de bédouins s’adonnant à la razzia, ce n’est pas avec nos bons sentiments, nos scrupules, nos repentances, qu’on en viendra à bout. L’anti-islamisme n’est pas plus du racisme que l’anticléricalisme.

 

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22/03/2016

La cancérisation de la France.

Alors que chaque jour on nous parle de la désertification des campagnes, et de la situation difficile - chômage, insuffisance des ressources, disparition du tissu urbain et des services publics, en particulier des hôpitaux - des villes moyennes, on veut encore développer à grand frais ce monstre intitulé « Grand Paris ».

On évoque le « chantier du siècle » pour la construction de quatre nouvelles lignes de métro et l’extension de deux, plus l’extension du RER E : 200 km de voies et 68 nouvelles gares pour un coût estimé de 28 milliards d’euros qui sera très certainement dépassé. Il paraît que ça représente 22 000 emplois en Ile de France qui aspire déjà les actifs de province. Tout cela devrait donner du travail aux opérateurs du BTP pendant dix à quinze ans.

Il est vrai que les grands chantiers en province se terminent où sont abandonnés. TGV Tours-Bordeaux qui ne sera probablement pas construit, Le Mans-Rennes et contournement de Nîmes-Montpellier s’achevant.

Quand au canal Seine-Nord et le TGV Lyon-Turin, ils sont encore dans les limbes.

Alors tout pour la capitale, construisons le Grand Paris comme si cette mégapole qui aspire toutes les activités de province n’était pas encore assez grande.

Pour financer tout ça on va créer un établissement public industriel et commercial (EPIC) maitre d’ouvrage et représentant l’Etat.

Les 4 milliards d’euros du capital de l’EPIC seront en grande partie portés par l’Etat. Pour le reste un emprunt ne pose aucun problème pour Christian Blanc chargé du développement de la région capitale, « En effet nous connaissons précisément le flux de passagers potentiels. Les modèles mathématiques garantissent aux financeurs l’échéance de leur remboursement » Quel bel optimisme, quand on connaît le déficit des transports parisiens on ne peut qu’être dubitatif et se dire que le contribuable payera.

Mais que cherche-t-on ? Ecoutons Christian Blanc : « Paris c’est surtout l’une des quatre « ville monde » de la planète … Avoir une ville monde est une chance unique pour la France et pour les autres grandes métropoles françaises » De la pure incantation, y croit-il lui même ?

Il fut une époque où on parlait de décentralisation, le TGV rapprochait les villes qu’il desservait de la capitale. On pouvait espérer que de nouvelles activités s’y développeraient ; faute de volonté politique, le mouvement s’est fait dans l’autre sens : Tours, Le Mans sont devenus des villes dortoirs d’où tous les matins on va travailler à Paris et c’est le cas d’autres villes. Les trains ne s’y arrêtant pas, de nombreuses villes moyennes, les campagnes se sont désertifiées.

Il faudrait calculer le coût des heures perdues dans les transports par les Franciliens alors que les moyens de communication modernes pourraient permettre d’autres formes de travail. Qu’on maintienne des sièges sociaux à Paris passe encore, mais quel intérêt d’y faire exécuter des tâches d’exécution qui pourraient être faites ailleurs ?

Quel est l’intérêt de faire venir tous les matins après deux heures de transport des employés chargés de faire de la saisie informatique qui pourrait être faite partout en France et même à domicile. Les mutuelles sont pour la plupart installées à Niort, mais Axa s’est récemment installé dans la nouvelle tour Majunga (195m de haut) à la Défense.

On est actuellement constamment démarché par des appels publicitaires qui à entendre l’accent, viennent de centres implantés à Casablanca et à Dakar- évidemment ce n’est pas cette décentralisation qui est souhaitée - mais l’Etat plutôt que de développer le cancer qui métastase de plus en plus, qu’est devenu Paris, devrait s’attacher à une politique intelligente d’aménagement du territoire en encourageant les installations d’entreprises en province.

L’Allemagne vit très bien sans avoir une capitale monstrueuse qui pompe toutes les ressources au détriment du reste du pays. Christian Blanc veut faire du plateau de Saclay une « Silicon Valley », remarquons que la Silicon Valley est à San Francisco non à New York, en France elle pourrait être à Sophia Antipolis près de Grasse. Demandons au moins que ce soit la région Ile de France qui finance ce projet.

 


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