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09/07/2014

Pauvre SNCF

Quand on évoque la privatisation des chemins de fer, on vous parle de service public, de la sécurité, de la qualité du service ; l’affaire de Brétigny est un bon révélateur : que voit-on ? Des procédures d’un autre âge, des défauts évidents, boulons manquants ou desserrés, qu’un examen un peu attentif ne pouvait ignorer. Or ces défauts ont perduré des mois sans être corrigés et pourtant il y a du avoir des inspections périodiques, avec émargement de feuilles d’examen, il doit exister à la SNCF une autorité de contrôle qui veille au respect des procédures, il doit y avoir à Brétigny un chef de gare qui devait connaître l’état du réseau et bien, puisqu’il ne faut pas envisager un sabotage, tout cela n’a pas suffi et un train qui n’allait pas trop vite a déraillé et des passagers sont morts.

La SNCF dont les agents jouissent d’un statut envié, de la sécurité de l’emploi, de retraites précoces, de transports gratuits et qui a accumulé des milliards d’euros de déficit a conduit à ce désastre. Alors on peut se demander si des entreprises privées n’auraient pas fait aussi bien voire mieux pour un moindre coût,  si on n’aurait pas un meilleur service et moins de grèves en introduisant la concurrence. Si le fret ferroviaire pourrait enfin concurrencer la route.

Imaginez un peu ce qu’on aurait dit si on avait trouvé un tel laxisme dans une compagnie aérienne ou une centrale nucléaire.

 

23/10/2013

Les écolos à contretemps

Alors que les éleveurs bretons de porcs et de poulets se battent pour sauver leurs exploitations et leurs abattoirs, concurrencés par d’autres pays dont l’Allemagne, on veut leur imposer l’écotaxe qui va pénaliser tous les transports routiers. Le bizarre c’est qu’en France ce sont les transports sur les routes secondaires qui sont soumis à cette taxe et non ceux sur les autoroutes. Le but est pourtant d’encourager les transports ferroviaire et fluvial qui ne peuvent en aucun cas remplacer les routes secondaires.

Alors qu’en France la principale préoccupation est le chômage, on s’interdit de rechercher et d’exploiter le gaz de schiste et on veut démanteler des centrales nucléaires ayant encore dix ans de potentiel. Or la clé d’une reprise de l’industrie est une énergie à bon marché que l’on ne pourra jamais obtenir avec les « énergies renouvelables ». L’Allemagne qui s’y essaye a vu son électricité plus chère de 30% et en plus brule de plus en plus de charbon.

L’Angleterre pragmatique, encourage l’exploitation du gaz de schiste et vient de commander deux centrales nucléaires à EDF.

La France produit déjà moins de « gaz à effet de serre » que les autres pays développés grâce à l’énergie nucléaire et en tout état de cause ne représente que 1% de la production mondiale. Tout effort de réduction est donc totalement marginal à l’échelle mondiale et aura pour seul effet de faire plaisir aux 2% de Français qui votent écolo.

Pour en revenir à la Bretagne rappelons que les Bretons s’étaient opposés en 1980 à la construction d’une centrale nucléaire à Plogoff et que la Bretagne dépend des autres régions pour son électricité, suggérons aux Bretons de relancer ce projet qui leur donnerait travail et indépendance énergétique.

A moins qu’ils comptent sur les éoliennes et autres hydroliennes, le précédent de l’usine marémotrice de la Rance montre que cette voie n’est guère rentable.

06/06/2013

Delphine et les tarifs de l'électricité

Elle en a de bonnes, Delphine Batho, ministre de l’écologie, du développement durable et  de l’énergie – un curieux mix - , de refuser une hausse de 9,6% de l’électricité, alors que sa politique en est largement responsable.

La hausse du cout de l’électricité est la conséquence de choix du gouvernement : soutien aux énergies renouvelables avec obligation d’achat au prix plus que fort de l’électricité produite par les moulins à vent et les panneaux solaires – cela fait un surcout déjà de l’ordre de 3%  - , renforcement des normes de sécurité des centrales nucléaires, etc..

Rappelons que le gouvernement a aussi décidé l’arrêt de la centrale de Fessenheim qui vient d’être déclarée bonne pour le service pour encore dix ans par l’ Autorité de Sureté Nucléaire, pour des raisons purement idéologiques.

Ajoutons le projet de construction d’un site d’enfouissement de déchets nucléaires à Bure dans la Marne, projet démentiel qui suscite déjà l’opposition des populations et dont le coût est actuellement estimé à 35 milliards d’euros, le prix de 6 ou7 réacteurs, de quoi tuer la filière, ce qui est d’ailleurs le but recherché par les écolos.

EDF est maintenant côté en bourse, si on lui interdit d’augmenter ses tarifs, qui payera la différence ?

Il est vrai que des économies peuvent être faites en supprimant aux salariés d’EDF des privilèges qui datent de la libération, 1% du chiffre d’affaire pour le comité d’entreprise, quasi gratuité de l’électricité et un système de retraite très avantageux, cela ne changera pas la nature des choses.
Il n’est que de regarder ce qui se passe en Allemagne qui a décidé de « sortir du nucléaire »  le cout de l’électricité pour les particuliers ne fait que croitre, en même temps d’ailleurs que la consommation de charbon.

Pendant ce temps là les Anglais, pragmatiques, vont construire de nouvelles centrales nucléaires et des centrales au gaz, mettant en veilleuse les énergies renouvelables. Ils vont aussi chercher du gaz de schiste pour l’exploiter.

Si nous voulons limiter l’augmentation sans limite des tarifs, il faudra bien en passer par là.