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14/05/2014

De la démocratie en Europe.

Le 25 mai nous sommes appelés à voter pour élire nos députés européens. Il faut voter, c’est la seule façon d’avoir dans la place des représentants pour s’opposer à tout ce qu’on veut nous fait avaler sans nous consulter, car vous a–t-on consultés avant d’étendre l’Union Européenne vers l’Est en annexant, les pays Baltes, la Roumanie et la Bulgarie ? Maintenant nous avons les Roms. Vous a-t-on consultés avant de négocier à Vilnius un traité d’association avec l’Ukraine ? Négociation à l’origine de la crise ukrainienne dont on accuse Poutine ? Demain ce sera la Turquie.

Actuellement on est en train de négocier un traité transatlantique de libre échange entre l’Union Européenne et les Etats-Unis, supprimant toute les barrières douanières entre les deux blocs. Vous a-t- on informés?

Or les Etats Unis émettent librement une monnaie actuellement sous évaluée par rapport à l’Euro et qui est acceptée partout. Nous allons subir une concurrence insupportable qui va encore aggraver la situation économique de la France. D’autant que les Etats Unis maintiennent des barrières sous forme de normes et interdisent l’accès à leurs marchés publics.

On nous parle partout de l’Occident, ensemble regroupant l’UE et les USA qui s’oppose à la Russie. Il faut sortir de ce schéma, que l’Europe reprenne son autonomie, se rapproche librement de la Russie avec laquelle nous avons de nombreux intérêts communs.

Il faudrait aussi que l’Europe reprenne en main sa défense ce qui nécessite que l’Otan soit dissous. L’Europe est devenu un satellite des Etats Unis au point d’aller se battre pour des intérêts qui ne sont pas les nôtres.

Réagissons, allons voter et envoyons à Strasbourg des députés ayant le sens de l’intérêt national et qui mettent un frein à la mondialisation galopante qui ne nous amène que chômage et décadence.

26/01/2014

Arrêtons l'Europe à l'est.

Il y a quelques mois on apprenait que l’Europe se préparait à signer des accords d’association avec l’Ukraine. L’affaire capota, le président ukrainien, Victor Ianoukovitch ayant préféré se rapprocher de la Russie.

Depuis l’Ukraine est en ébullition et on se bat dans Kiev.

Première question : qui en Europe avait pris la décision de ce rapprochement avec l’Ukraine ? Avait-t-on consulté les populations ? Il est temps d’arrêter l’extension de l’Union européenne qui a déjà dépassé les limites du raisonnable. Si on avait consulté les citoyens des états, aurait-t-on accueilli la Bulgarie, la Roumanie et certains états de l’ex-Yougoslavie ? Qu’avons nous gagné à accueillir ces états mafieux sinon une multiplication des trafics et des vols et la prolifération des Roms.

Il est temps de dire aux Ukrainiens : vous voulez peut être appartenir à l’Europe, mais nous ne le souhaitons pas ni maintenant ni jamais. L’Ukraine n’est pas européenne.

Comparer la Pologne et l’Ukraine  - même appartenance à l’ancien monde soviétique, même poids démographique -  et dire que depuis que la Pologne appartient à l’Europe elle s’est développée au point que son PIB vaut quatre fois celui de l’Ukraine, n’a pas de sens si on considère que l’Ukraine n’appartient pas à l’Europe et n’y a jamais appartenu. Laissons l’Ukraine à l’orbite russe, sinon petit à petit l’Europe va s’étendre au Caucase et à ses éternels conflits.

Il en est de même de la Turquie ; n’entretenons pas par un dialogue avec la Turquie, un vain espoir d’adhésion à l’Union Européenne. La Turquie est en crise économique d’abord mais aussi politique. C’est un pays musulman qui n’a rien d’européen, mettons une fois pour toute les choses au point : il n’est pas question que la Turquie rejoigne l’Union européenne, elle fait partie de la zone moyen-orientale au même titre que l’Irak et la Syrie.

Le président Hollande en visite en Turquie a bien promis de soumettre une adhésion éventuelle à un referendum. On sait ce que cela signifie : quand le résultat d’un referendum ne plait pas, on le contourne.

L’extension illimitée de l’Europe doit cesser.

 

 

20/10/2013

Actualité compassionnelle

Dans le seul numéro du Monde daté du 19 octobre 2013 voilà les titres que je relève :

« La fessée bientôt bannie en France »

« Léonarda, une vie ballottée de Pontarlier au Kosovo »

« Qatar : les milliers d’esclaves du chantier de la Coupe du monde »

« Pollution de l’air, un fléau pour la santé »

« La pollution de l’air est directement impliquée dans les cancers »

« Dans l’Etat de Sao Paulo, le plus riche du Brésil, la pollution de l’air tue plus de gens que les accidents de la route. »

« A Oulan-Bator, les poêles à charbon empoisonnent petit à petit les Mongols »

« Léonarda, née quelque part.

Cela donne quand même une idée de l’actualité compassionnelle et environnementale dont on nous abreuve.

D’abord l’affaire Léonarda dont les médias ont fait une affaire d’état, impliquant ridiculement le président de la République. Imagine-t-on De Gaulle se préoccupant personnellement du sort d’une romanichelle ? Ensuite cette triste histoire ne peut que renforcer les stéréotypes attachés aux « gens du voyage » et aux roms : rapines, parasitisme, refus des lois et de toute assimilation. Je pense que le résultat atteint est à l’encontre de ce que recherchaient nos bien-pensants. Tant mieux d’ailleurs.

Ensuite la pollution de l’air, objet de l’éditorial du journal. On peut quand même s’étonner que dans ces conditions l’espérance de vie ne fasse que s’allonger. Où est l’erreur ?

Et puis pourquoi regretter que la pollution de l’air tue plus de monde dans l’état de Sao Paulo que les accidents de la route ? L’inverse serait-il préférable ?

Quant à la pollution par les poêles de l’atmosphère dans les yourtes d’Oulan Bator, parce que Bodormax  utilise pour se chauffer du charbon de Baganuur qui ne coute que 3500 tugriks les 40 kilos plutôt  que du petit bois, il y a là une information bouleversante qui n’interpelle guère que ceux qui ne savaient pas qu’Oulan-Bator est la capitale de la Mongolie.

Passons aux esclaves du Qatar, j’avoue que personnellement l’affaire m’indiffère, il y a localement assez de malheur pour que je n’aille pas me préoccuper de celui de ceux qui vont travailler au Qatar et ne touchent pas le Smic.

Je terminerai par la fessée qui serait bientôt bannie en France, il paraît que les Conseil de l’Europe s’en préoccupe, si on en est à faire des lois sur un tel sujet on est au bout du ridicule. Laissons les parents élever leurs enfants comme ils l’entendent.

27/09/2013

Roms et gens du voyage

Il est un amalgame qui paraît assez fréquent et qui ne devrait pas être toléré par les ligues de bien pensants à la recherche de tout présupposé et stéréotype : Il ne faut pas confondre nos gens du voyage et les roms.

Nos gens du voyage, qu’ils soient tziganes, gitans ou manouches, vont libres au gré du vent dans des caravanes confortables tractées par de puissantes voitures et si parfois ils gênent à l’heure des pélerinages aux Saintes Marie ou ailleurs où les appelle leur foi, c’est qu’on ne met pas à leur disposition un terrain apte à accueillir dignement 150 caravanes dans des zones touristiques. Alors que voulez vous ? ils s’installent où ils peuvent sur un terrain de foot-ball ou un pré qu’ils acceptent gentiment de libérer au bout de quinze jours sur ordre du préfet. Ils sont Français, bénéficient de toutes les aides sociales, et assurent leur subsistance en recyclant des matériaux trouvés sur des chantiers ou du cuivre de la SNCF. Bien sur les cambriolages augmentent parfois là où ils se trouvent mais qu’y peuvent-t-ils ? ce n’est pas à eux d’assurer la police.

Les Roms par contre, pauvres hères installés depuis des siècles en Roumanie et en Bulgarie où ils n’ont jamais pu s’assimiler, rejetés et honnis par tous, leur dignité les empêchant d’accepter le sort commun et le travail, arrivent en France attirés par une richesse insolente à laquelle ils veulent participer. Ils s’installent où ils peuvent dans leurs caravanes pourries ou des bidonvilles et envoient leurs enfants écumer les métros et les musées ou ils mendient auprès de chaque distributeur de billets et près des porches des églises. Les bonnes âmes disent qu’il faut en faire de bons Gaulois habitants des HLM et pointant le matin au turbin. Pourquoi le feraient-t-ils en France s’ils ne le font pas en Roumanie ?