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06/07/2017

Les errances de Monsieur Hulot.

Quand j’entends parler de Monsieur Hulot, je ne peux pas m’empêcher de penser à Jacques Tati à la différence près que « Mon Oncle » était un doux rêveur mal à l’aise dans son temps alors que Nicolas Hulot est un Khmer vert prêt à imposer aux Français un changement de mode de vie dont ils ne veulent pas.

La France a cinq millions de chômeurs, une dette colossale, un budget toujours déficitaire et une balance des payements à la peine.

Les Etats Unis dont l’économie se porte beaucoup mieux que la nôtre n’importe plus de produits pétroliers couvrant leurs besoins avec le gaz et le pétrole de schiste. On vient de s’interdire de rechercher et d’exploiter nos ressources en gaz de schiste et Monsieur Hulot a déclaré qu’il n’accorderait plus aucun nouveau permis d’exploration d’hydrocarbures sur le territoire français. Va-t-il interdire les prospections dans notre Zone exclusive du canal de Mozambique qui contiendrait des réserves importantes ? Mr Hulot préfère enrichir le Qatar qui rachète nos équipes de foot, nos hôtels et beaucoup d’autres choses. Si on veut relancer l’économie et en particulier l’industrie il faut disposer de l’énergie la moins chère possible et donc miser sur le nucléaire et les centrales au gaz plutôt que sur les éoliennes autrement polluantes et les panneaux solaires importés de Chine. M Hulot lui souhaite en finir avec les énergies fossiles mais aussi fermer plusieurs centrales nucléaires.

La France produit à peu près un pour cent de la production mondiale de « gaz à effet de serre » très loin derrière les Etats Unis qui ont dénoncé l’accord de Paris, la Chine et l’Inde dont la principale source d’énergie est le charbon et encore pour très longtemps. Dans ces conditions toutes les mesures que l’on pourra prendre ont un impact dérisoire sur la supposé « réchauffement climatique » mais compromettent définitivement notre compétitivité.

Mr Hulot va au delà de nos engagements en voulant atteindre la « neutralité carbone » en 2050, c'est-à-dire que le niveau des émissions de gaz à effet de serre ne soit pas plus élevé que celui des gaz capturés.

C’est évidemment utopique, une rêverie d’écolo à moins de ramener l’économie française à l’âge de pierre. Mais ce qui ne l’est pas ce sont les mesures de contrainte qu’en bon Khmer vert Monsieur Hulot veut infliger aux Français : la vente de voitures diesel et à essence sera interdite d’ici 2040… d’ici là on va donner une prime aux propriétaires de voitures diesel ou essence anciennes pour leur remplacement par des véhicules plus propres, encore une dépense.

On va aussi investir quatre milliards d’euros pour isoler les logements « passoires thermiques » Qui va payer ? Comme d’habitude l’impôt : la montée en puissance de la fiscalité carbone sera accélérée, passant de 30,5€ la tonne de CO2 actuellement à 140€ en 2030, ce qui fera augmenter le prix de l’essence, du gazole, du gaz naturel et du fioul.

De 2012 à 2015 d’après les calculs d’une députée socialiste, les Français ont déjà supporté une hausse de 6,7 milliards d’euros de fiscalité écologique. On veut aussi s’appuyer sur un plan d’investissement de 50 milliards d’euros, pour des mesures pas rentables, ce sera un endettement supplémentaire.

Notons que Me Hidalgo suit le même chemin voulant rendre Paris « neutre en carbone » ce qui semble peu compatible avec le développement du « grand Paris » mais promet des lendemains qui chantent aux parisiens et banlieusards.

Nommer un présentateur TV qui d’ailleurs, autant qu’il m’en souvienne, utilisait un gros porteur ukrainien pour ses déplacements, ministre de la transition énergétique, c’est nommer Nagui ministre de la culture. Vivement qu’on le mette au frigidaire avec Me Royal nommée ambassadrice pour les pôles.

 

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01/07/2017

Moderniser la dissuasion?

Un récent rapport du Sénat préconise le maintien des deux composantes de la dissuasion :Notons au passage lintérêt de préserver deux composantes à notre dissuasion, dans la mesure où, notamment, la composante aérienne permet déviter lalternative du « tout ou rien » des frappes massives que suppose la composante océanique. »

La plupart des candidats à l’élection présidentielle et notamment celui qui a été élu, demandaient également le maintien des deux composantes de la dissuasion. Une telle exigence nécessite une justification qui n’est jamais faite : « qui veut on dissuader ? »,  « les moyens développés sont ils adaptés et en quantité suffisante ? » « ne peut-on les réduire ? ». Depuis la chute de l’URSS ces questions ne sont pas posées, la dissuasion est devenue une abstraction, une religion, un tabou. Un rapport sénatorial rédigé par les sénateurs Xavier Pintat et Jeanny Lorgeaux militent pour la modernisation des deux composantes : « Les besoins financiers et les principales lignes du calendrier sont connus. La modernisation de la dissuasion nucléaire - fondement essentiel de la défense de la France - imposera d’ici à 2025 de porter de 3,9 à un niveau d’environ 5,5 à 6 milliards d’euros le montant annuel des crédits ». Cela représente pendant une vingtaine d’années un quasi doublement des crédits consacrés à la dissuasion. A partir du moment où on limite le budget de la défense à un objectif du 2% du PIB, ce surcoût obèrera l’achat des matériels conventionnels, est ce bien raisonnable ?

Actuellement la composant océanique dispose de quatre sous marins, un est en permanence en patrouille. Ces sous-marins sont actuellement indétectables et on ne voit pas actuellement de menace contre cette discrétion.

La composante aérienne dispose de Rafale porteurs de l’arme - un missile ASMPA d’une portée de 500 km équipé d’une tête nucléaire de 300kT-. Est elle crédible ?

Le Rafale a les jambes relativement courtes et nécessite des ravitaillements fréquents par avions ravitailleurs, et donc la mise en place de tout un dispositif très vulnérable : il suffit d’abattre les avions ravitailleurs pour compromettre la mission. Sauf à obtenir une bien peu probable autorisation de survol, il faudra violer l’espace aérien des pays survolés. Dans ces conditions quels pays pouvons nous dissuader ?

C’est une question qu’il faut se poser avant d’envisager le renouvellement de cette composante. Actuellement on avance son faible coût, les avions porteurs existant par ailleurs, ce ne sera plus le cas pour le renouvellement ; il faudra en effet développer un vecteur qui pourrait être le remplaçant du Rafale, un drone ou un porteur lourd. Il faudra développer un nouveau missile – il y a déjà deux projets de missiles « supervéloces » -, le rapport recommande également« d’accélérer la livraison des 12 avions multirôle de transport et de ravitaillement (MRTT) prévue jusqu’en 2025 » et préconise en outre l’acquisition d’un ou deux MRTT supplémentaires.

Ce n’est pas rien et nécessiterait une réflexion que personne ne fait. D’autant qu’il faudra en même temps remplacer les quatre SNLE, par quatre autres sous marins.

La France mène depuis 70 ans - la guerre d’Indochine - des guerres asymétriques généralement dans des milieux hostiles autrefois deltas fluviaux, maintenant espaces désertiques qui mettent à mal les matériels, dont certains ont actuellement 50 ans d’âge.

Nous manquons d’hélicoptères, d’avions de transport, de patrouilleurs pour nos Zone océaniques exclusives. Ne sont-ce pas ces besoins qui sont prioritaires et qui sont actuellement négligés ?

 

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17/06/2017

Les illusions de la COP 21

 On peut se demander pourquoi Donald Trump a dénoncé l’accord de Paris que les Etats Unis avaient signé dans l’unanimité suspecte des 196 pays participant à la COP21.

En effet le texte de cet accord rédigé au conditionnel n’est nullement contraignant et est une suite de vœux pieux, d’objectifs inatteignables et de vaines promesses.

Etant donné les délais prévus, il aurait pu tout simplement ne rien faire et ne rien dire. Il aurait fallu attendre plusieurs années pour s’en apercevoir.

En fait la décision tonitruante du président Trump est strictement à usage interne, il veut signifier aux Américains qu’il ne va pas les contraindre par des engagements destinés à combattre un risque auquel il ne croit pas vraiment.

Les Etats Unis sont, grâce au gaz et au pétrole de schiste, autosuffisants en énergie et on ne voit pas la raison pour laquelle ils compromettraient leur économie en remplaçant les centrales utilisant les produits pétroliers et même le charbon par des éoliennes et des panneaux solaires couteux et intermittents, sans parler de l’énergie nucléaire à laquelle les Etats Unis ne veulent pas renoncer.

Cette prise de position est à placer dans le cadre d’ « America first » qui est la ligne de conduite du Président américain sur laquelle il a été élu.

Evidemment cette décision a déclenché la bronca des opposants politiques au Président, des industriels espérant profiter de la « bascule énergétique » et des adeptes nombreux du « Trump bashing ». Par contre il est bien probable que l’électorat de Donald Trump applaudit des deux mains.

L’ennui est que la décision américaine condamne l’accord de Paris à être totalement inefficace.

Le premier pollueur de la planète, la Chine, devant les Etats unis, ne dénonce pas l’accord de Paris mais a une façon très particulière de l’appliquer : La Chine et l’Inde ont consenti à des promesses de réduction d’émissions de « gaz à effet de serre » en développant des énergies renouvelables mais elles ne renoncent pas loin de là au charbon. New-Delhi envisage de doubler sa production de charbon d’ici 2020.

Quant à la Chine où l’usage du charbon est massif, 67% des sources d‘énergie, elle s’est accordé jusqu’à 2030 pour réduire ses émissions. En plus la Chine dans le cadre des « nouvelles routes de la soie » a entrepris hors de ses frontières et notamment en Afrique la construction de nombre de centrales thermiques. La Chine serait à la tête en 2015 de 92 projets de centrales au charbon dans 27 pays.

En fait la Chine compte faire appel largement à l’énergie nucléaire pour tenir ses promesses, 25 centrales sont en exploitation et 26 en construction avec l’objectif de 110 en 2030 ce qui n’est pas dans l’optique souhaitée des écologistes.

Ajoutons à cela que les deux plus grands exportateurs de produits pétroliers, la Russie et l’Arabie Saoudite, même si probablement ils ne le diront pas, approuvent certainement la position de Donald Trump.

Dans ces conditions seuls les petits pollueurs comme la France, qui produit 1% du CO2 mondial vont se croire obligés d’appliquer l’accord de Paris.

La France qui a cinq millions de chômeurs et un déficit budgétaire et commercial énorme, contrairement aux Américains, continue pour des raisons idéologiques de se tirer une balle dans le pied, s’interdisant par exemple non seulement d’exploiter ses ressources en gaz de schiste mais même de les prospecter. De même alors que 75% de l’électricité française provient de centrales nucléaires depuis une quarantaine d’année à la satisfaction générale, la France veut ramener cette part à 50%, démanteler Fessenheim qui peut encore fonctionner surement pendant dix ou vingt ans, et développer des énergies renouvelables, éoliennes et panneaux solaires, fort couteuses et intermittentes.

On invoque la difficulté de démanteler les centrales nucléaires, c’est vrai mais cela peut attendre comme continuent d’attendre les bases de sous-marins construites sur le littoral atlantique par l’organisation Todt. Il faut à peu près 500 éoliennes pour produire autant d’énergie qu’un réacteur nucléaire, au pied de chacune il y a un bloc de béton de 1500 tonnes. Imagine-t-on les paysages français peuplés de dizaines de milliers d’éoliennes dont les nuisances excèdent celles de l’énergie nucléaire.

La France est tétanisée par des lobbies se disant écologistes, dont certains prônent la « décroissance » qui entrainerait une augmentation du chômage et notre dépendance de pays plus dynamiques comme la Chine, l’Inde et les Etats Unis et des pétrocraties.

Personne n’ose mettre au pas des bandes de gauchistes s’opposant à la construction d’infrastructures d’utilité publique aussi bien à Sivens pour un barrage, qu’à Notre Dame des Landes pour l’aéroport de Nantes et à Bure pour le site d’enfouissement des déchets nucléaires.

La France est un drôle de pays où on avait passé des siècles à éradiquer les loups et où on les réintroduit maintenant. Les campagnes se vident et deviennent des déserts sans médecin et sans services publics et alors qu’on voit venir le développement rapide du télétravail, on veut sans sourciller créer le « Grand Paris », éloignant encore les gens de leurs lieux de travail et créant une agglomération monstrueuse avec ses problèmes de banlieues, une perte de temps considérable, un surcoût de travail, une qualité de vie déplorable et un surcroit de pollution.

Et pourtant l’influence de l’activité humaine sur le climat n’est nullement avérée. Le changement peut avoir d’autres causes comme l’activité solaire ou des modifications de la circulation des courants océaniques. Il y a toujours eu des changements climatiques.

De toute façon, ce danger probablement surestimé cache la principale menace que subit notre civilisation. L’invasion des « migrants » économiques venus de pays ruinés par une démographie incontrôlée déstabilise la société, nous coûte très cher, accroit l’insécurité sans que nous fassions quoique ce soit pour l’endiguer. On va même aider l’invasion de faux naufragés en allant les chercher et les introduisant dans notre espace.

Quand les Huns ou les Arabes nous ont menacés on est allé les combattre aux Champs Catalauniques et à Poitiers, maintenant notre civilisation décadente ouvre ses bras à l’envahisseur. C’est un suicide.

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04/06/2017

Changeons notre politique extérieure

Le comportement du Président Trump au dernier G7 puis sa décision de sortir de l’accord de Paris sur le climat, montrent qu’il applique sa doctrine « America first » et qu’il ne faut plus compter sur les Etats Unis aussi bien pour notre défense que pour notre politique économique.

C’est là l’aspect positif de l’affaire : contrainte et forcée, l’Union Européenne et d’abord la France va devoir réorienter sa politique extérieure.

Il est un peu navrant de voir qu’au dernier sommet de Saint-Petersbourg, la France n’était guère représentée que par des pétroliers et que Poutine a fait les yeux doux à l’Inde.

L’Europe a fait de même, après la sortie décidée par Donald Trump de l’accord de Paris, elle s’est concertée avec la Chine.

La réception à Versailles de Vladimir Poutine laissait espérer que la France allait enfin mener une politique conforme à ses intérêts et non à des considérations idéologiques, comme ce fut le cas au cours du précédent quinquennat.

L’intérêt de l’Europe et de la France est de rétablir des rapports normaux avec la Russie, n’en déplaise à la chancelière. Il faut pour cela régler l’affaire de l’Ukraine.

Il est assez étonnant qu’alors que l’Europe inflige des sanctions à la Russie – sanctions dont souffrent d’ailleurs les deux parties – on signe avec l’Ukraine un accord d’association en contournant d’ailleurs le « non » des Pays Bas et on accorde aux Ukrainiens la suppression des visas pour l’accès à l’Europe. L’Ukraine est de plus soutenue financièrement par des crédits européens sans lesquels elle serait en faillite.

Si on peut estimer que les accords de Minsk sont une bonne base de départ pour trouver une solution, la situation actuelle fait croire que seule la Russie ne les respecte pas, ce qui est faux.

Rappelons tout d’abord que l’origine du conflit est la révolution plus ou moins suscitée de Maïdan, conduisant à l’éviction du président élu Iakounovitch et son remplacement par le président Porochenko.

Les accords de Minsk prévoyaient que soit accordé un statut spécial aux deux provinces russophones du Donbass. Si cette loi a bien été votée par le parlement ukrainien, elle n’est jamais entrée en vigueur. Par contre l’Ukraine applique un blocus à ses deux provinces, a fermé les voies ferroviaires et ne payent plus ses fonctionnaires comme si elle considérait qu’ elles ne faisaient plus partie de son territoire.

L’Allemagne et la France étant garantes des accords de Minsk se doivent de se montrer impartiales dans leurs rapports avec les deux parties, ce qui n’est absolument pas le cas actuellement.

Il faut évidemment disjoindre le problème de la Crimée dont la population s’est déclarée favorable au rattachement à la Russie, de toute façon la Russie ne la rendra jamais. Les sécessions du Kosovo et de Mayotte constituent d’ailleurs des précédents.

A partir du moment où on discute avec la Chine, on ne peut plus évoquer les droits de l’homme contre la Russie.

Il faudra ensuite chercher avec l’ensemble des parties, une solution politique au conflit syrien. Commençons par ne plus soutenir les mouvements terroristes qui constituent le plus clair de l’opposition à Bachar el Assad et par nous consacrer uniquement à la lutte contre l’Etat Islamique. Réouvrons notre ambassade à Damas qui n’aurait jamais du être fermée : Il faut pouvoir parler à tout le monde et rétablir notre influence au Proche Orient.

La détente dans les rapports avec la Russie rencontrera, très certainement, une opposition venant de l’Allemagne et des pays de l’Europe orientale, il revient à la France d’en prendre l’initiative et d’imposer cette évolution qui sera profitable à tous. La Russie fait partie de l’Europe et les menaces qu’on lui impute sont à l’évidence très surestimées, elles disparaitront quand on aura normalisé nos rapports.

Il faudra enfin cesser de suivre les Etats Unis dans leurs querelles sinon nous allons nous retrouver en mer de Chine.

 

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25/05/2017

Soros et consorts

Ce qui est le plus insupportable venant des instances européennes, ce sont leurs ingérences dans les choix politiques des pays membres, même quand ceux ci ont reçu l’onction démocratique d’un vote.

Elles s’en prennent en particulier aux gouvernements qu’elles qualifient de « populistes » estimant désormais que leurs attaques répétées à l'égard des valeurs de l'Union ont fait du mal à l'image de l'UE. A vrai dire on ne voit pas que les décisions prises par la Hongrie et la Pologne enfreignent l’ « état de droit » dont il conviendrait d’ailleurs de définir les contours.

Le premier reproche que l’on fait aux deux pays : ils refusent la prise en charge de «réfugiés» arrivés en Grèce et en Italie, de fait ils n’ont pas accepté la moindre « relocalisation » de migrants. On se souvient du hourvari qu’avait suscité la construction d’un barrage le long de la frontière sud de la Hongrie dans le but de barrer la route des Balkans par laquelle passait des hordes incontrôlables. Ce barrage existe toujours et personne n’y trouve plus rien à redire. La Hongrie place même en centre fermé les demandeurs d’asile. La Pologne et la Hongrie ont ainsi évité l’invasion qu’ont subie les pays qui ne contrôlaient pas leurs frontières. Depuis, la France, l’Allemagne et la Suède les ont fermées sans que la Commission Européenne y trouve à redire. Remarquons de plus que ni la Pologne ni la Hongrie n’ont été l’objet d’attaques terroristes.

L’autre reproche que l’on fait à la Hongrie est de vouloir contrôler les ONG internationales. Il ne semble pas scandaleux qu’un pays contrôle l’activité d’organismes privés pour connaître leur action et leur financement. On ne peut que regretter que l’Italie ne contrôle pas les ONG qui vont recueillir de faux naufragés au large de la Libye et qui, complices objectifs des passeurs, assurent leur transport vers la Sicile et Lampedusa.

Quant à la Pologne on reproche au gouvernement eurosceptique de Beata Szydlo des mesures prises conduisant au blocage du tribunal constitutionnel, la plus haute instance juridique du pays.

Mais le pire reproche que l’on fait à Victor Orban c’est de s’opposer au milliardaire d’origine Hongroise Georges Soros. Curieusement si la presse qui ne l’aimait pas, a toujours qualifié Trump de « milliardaire » ou de « magnat de l’immobilier » elle qualifie Georges Soros de « philanthrope ».

Il convient de s’arrêter sur l’origine de la fortune de Georges Soros : son père était espérantophone ce qui n’est pas fréquent et montre que le jeune Georges a reçu une éducation internationaliste. Il est en Hongrie pendant l’occupation allemande pendant laquelle il échappe à la déportation. En 1946 il fuit la Hongrie sous occupation soviétique. Il émigre en Angleterre où il fait des études d’économie et travaille quelque temps dans une maison de courtage de la City. En 1956 il émigre aux Etats Unis. Il est analyste dans plusieurs sociétés financières puis crée son propre fonds offshore basé à Curaçao, un paradis fiscal. Le fond spécule sur le marché des actions immobilières puis des devises. En 1992 il spécule sur la livre sterling , vendant à découvert 10 milliards de livres. Par la pression qu’il provoque il oblige l’Angleterre à sortir sa devise du Système Monétaire Européen, et en tire une plus-value estimée à 1,1 milliard de dollars. Beau remerciement au pays qui l’avait accueilli quand il avait fui la Hongrie. Il continue à spéculer sur les monnaies et accumule une fortune estimée à 20 milliards de dollars.

Depuis il consacre une partie de sa fortune à des activités philanthropiques orientées, généralement au profit de pays en voie de développement dans le but de promouvoir « des sociétés démocratiques et ouvertes ». Parmi ses actions on remarque une étude sur le contrôle au faciès en France, une autre sur des discriminations dont seraient victimes les musulmans de Marseille, il fait un don au « Collectif contre l’islamophobie en France », donne un million de dollars pour obtenir la légalisation de marijuana en Californie et finance l’ « Human Rights Watch ». On constatera l’origine douteuse de sa fortune surtout fondée sur la spéculation contre les monnaies et la curieuse orientation des œuvres qu’il soutient.

Il s’ingère activement dans la politique étrangère, ayant pris par exemple, à ses dires, une part importante dans la révolution de Maïdan en Ukraine.

Soros a fondé à Budapest une université anglophone, l’Université de d’Europe centrale qui accueille 1500 étudiants. Son action est à l’évidence opposée au nationalisme avoué de Viktor Orban qui a qualifié Soros de « spéculateur financier » devant le Parlement de Strasbourg, propos jugé clairement antisémite (?). On reproche également à Viktor Orban une loi sur l’enseignement supérieur dont le seul but semble être la fermeture de l'Université d'Europe centrale de Georges Soros, ce qui n’est pas forcément faux.

Du coup les eurodéputés ont voté à une courte majorité une résolution recommandant l'activation, à l'égard de la Hongrie, de l'article  7 du traité de l'Union européenne. Si cette procédure va à son terme elle revient à priver un Etat de ses droits de vote au sein de l'Union.

Maintenant, le Parlement roumain vient de rejeter à une majorité écrasante le mariage homosexuel rejoignant la Pologne et la Hongrie. Voilà qui n’est pas conforme à la religion européiste et mondialiste des droits de l’homme chère à l’Union Européenne. On commence déjà de parler de priver les pays récalcitrants des fonds structurels dont ils sont de gros bénéficiaires.

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