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12/06/2018

Enfin !

Le gouvernement « populiste » italien a enfin fait ce que je réclame depuis des années, il a refoulé l’Aquarius ce bateau bien-pensant qui ne cesse de déverser des migrants sur les côtes italiennes.
Malheureusement le nouveau gouvernement socialiste espagnol ouvre les ports espagnols. J’espère qu’il ne va pas supprimer les clôtures des enclaves de Ceuta et Melilla, on peut craindre le pire.

On peut craindre aussi que notre gouvernement en marche, leur ouvre le port de Marseille.
Il ne s’agit pas de naufragés mais d’envahisseurs qui prennent la mer parce qu’ils savent qu’il y aura des bonnes âmes pour les récupérer.

Il faut cesser d’envoyer des bateaux pour les ramasser ou alors il faut que ceux ci fassent ce qu’on fait pour des naufragés : les débarquer au port le plus proche en Libye ou en Tunisie, le mouvement se tarira de lui même.

Nous n’avons aucun besoin de ces populations incultes et pas formées de plus inassimilables qui verseront dans l’assistance ou la criminalité.

Le plus étonnant est qu’on trouve parmi ces migrants des femmes enceintes et des enfants isolés. D’où viennent ils ? Sont ils abandonnés par leurs parents ?

Il faut avoir le courage de fermer les frontières comme le font Orban, la Pologne, et maintenant l’Italie, c’est une question de survie.

 

03/06/2018

La fin de la démocratie

Churchill déclarait que la démocratie était le pire des régimes à l’exception de tous les autres. Peut être, mais la démocratie devient une exception et a tendance à disparaître.

Son principal défaut est de favoriser l’intérêt individuel plutôt que l’intérêt général et de conduire à une politique à courte vue à l’échéance des élections ; l’Europe par exemple se suicide en encourageant le travail des femmes plutôt que d’avoir une politique résolument nataliste, rendant indispensable l’appel à l’immigration qui lui fait perdre son âme et disparaître sa civilisation. Paul Valéry déclarait « les civilisations sont mortelles », la civilisation occidentale d’origine gréco-latine et chrétienne est en train de mourir faute de foi en elle.

La démocratie en tant que régime est devenue l’exception : il n’y a pas un pays d’Afrique, du nord comme subsaharienne où la démocratie malgré les pressions occidentales, se soit établie d’une façon durable. La décolonisation a conduit au retour des ethnies, des tribus et des clans comme fondement du pouvoir. Prenons l’exemple du Rwanda où la France avait poussé à l’instauration d’un régime démocratique, cela a mené aux massacres interethniques et au retour de la dictature de Kagamé.

Les régimes islamistes aussi bien en Afrique qu’en Asie considèrent que la Charia doit servir de fondement à leur mode de vie et ne souhaitent pas l’instauration de la démocratie quant ils ne la combattent pas par le terrorisme. De plus les seuls régimes laïques, de fait autoritaires, sont systématiquement déstabilisés : Irak. Libye, Syrie.

Font exception quelques rares régimes vivant sous le parapluie américain, comme le Japon, Taiwan et la Corée du sud, mais le reste de l’Asie en particulier les deux pays les plus peuplés du monde, la Chine et l’Inde, ne peuvent être qualifiés de démocratie et il n’y a guère d’espoir qu’ils le deviennent.

Restent d’anciennes colonies comme l’Australie, la Nouvelle Zélande, le Etats-Unis et le Canada dont on peut admettre qu’elles vivent en démocratie encore que la propension des Etats-Unis à se mêler des affaires du monde et à entreprendre interventions militaires et exercer pressions commerciales les discrédite quelque peu.

En Amérique du Sud et centrale il y a à vrai dire et en cherchant bien quelques pays que l’on peut qualifier de démocraties mais ce n’est pas la majorité.

En Russie Poutine a instauré un régime certes autoritaire mais avec un réel soutien populaire, qui est le plus souvent vilipendé, mais est le plus proche de la démocratie. Poutine est un des rares dirigeants à penser au long terme.

Reste l’Europe berceau de la démocratie, à la fin de la deuxième guerre mondiale on pouvait espérer l’établissement général de la démocratie, ce n’est pas ce qui est arrivé. L’instauration de l’Europe a créé un monstre technocratique qui décide de tout, aussi bien du mode de vie que de l’organisation politique et économique, bafoue les referendums qui ne lui sont pas favorables, menacent de sanctions les pays comme la Pologne, la Hongrie qui veulent continuer à décider de leur sort, imposent des politiques économiques aux pays dont la situation ne plait pas à Bruxelles comme l’Espagne la Grèce et l’Italie. Un pays qui n’est plus maitre de sa politique extérieure, de sa défense, de ses options morales et de ses choix de société n’est plus une démocratie, c’est le cas, hélas de la France.

La démocratie est en train de disparaître

18/05/2018

L'empereur de Chine

On pourrait penser que pour faire la promotion des énergies renouvelables on mettrait en avant le cout du kilowatt.heure, la disponibilité, l’absence d’émission de gaz à effet de serre, il n’en est rien. Deux articles, l’un dans Le Monde « Les énergies renouvelables passent le cap des 10 millions d’emplois », l’autre dans le Figaro « La lutte pour le climat va créer 18 millions d’emplois », me laissent songeur, car enfin la lutte contre le supposé réchauffement climatique n’a pas pour objet de résorber le chômage, il faudra bien que quelqu’un paye et ce ne peut être que par le coût de l’énergie. On pourrait aussi bien demander à EDF de doubler ses effectifs, sans pour autant augmenter la production d’électricité. Une sage politique énergétique a pour objet de réduire au maximum les coûts qui se répercutent immédiatement sur les produits.

Dans l’article du Figaro on peut lire « Les actions pour limiter le réchauffement climatique à 2 °C vont se traduire par 24 millions de créations d’emploi. C’est beaucoup plus que les 6 millions de postes qui devraient être supprimés dans les activités à forte intensité de carbone et de ressources grâce au passage aux énergies renouvelables, aux véhicules électriques et à l’amélioration de l’efficacité énergétique des bâtiments». Quel aveu, cela veut dire que les prix vont augmenter et que c’est le consommateur final qui va voir son pouvoir d’achat diminuer.

L’article du Monde est encore beaucoup plus instructif : d’après l’Agence internationale pour les énergies renouvelables (Irena) on apprend que le cap des dix millions d’emplois a été franchi en 2017, toutes filières confondues. Oui mais 40% de ces emplois ont été créés en Chine principalement dans la filière photovoltaïque où elle affirme sa suprématie : elle monopolise 65% des effectifs mondiaux, c’est en effet en Chine qu’est fabriquée la majorité des panneaux solaires.

L’Europe crée 1,2 millions d’emplois dont le quart en Allemagne où sont fabriquées beaucoup éoliennes. Mais dans cette filière, la Chine fournit aussi 44% des salariés.
Ajoutons les agrocarburants, 1,9 millions d’emploi dont 41% au Brésil et les grands barrages hydrauliques : 1,5 million principalement en Chine encore, au Brésil et en Inde.

Et la France dans tout cela ? On recense 107 000 postes dans les renouvelables soit seulement 1% du total mondial.

Ce 1% doit correspondre aux installateurs de panneaux solaires chinois et au montage d’éoliennes allemandes, ce n’est pas brillant, la France n’ayant développé que peu d’industrie dans ces domaines.

D’autant qu’il y a peu la France était en tête dans le développement de l’énergie nucléaire : réacteurs, éléments combustibles, retraitement, et travaillait pour de nombreux pays notamment en Europe, en Chine, en Inde, au Japon. C’est cette filière non polluante que les différents gouvernements poussés par des écologistes irresponsables s’emploie à saboter depuis des années, notamment en imposant à la France une limite de 50% d’énergie nucléaire dans le « mix », énergétique, limite n’ayant aucune justification rationnelle. Pendant ce temps la Russie, la Chine et la Corée s’emploient avec succès à nous supplanter.

Les 107 000 emplois dans les énergies renouvelables seront perdus et au delà par la disparition de la filière nucléaire.

A cela il faut ajouter l’interdiction que la France s’impose de toute nouvelle prospection pétrolière et de l’exploitation du gaz de schiste.

Etonnons nous du chômage et du déficit commercial endémiques depuis des années.

Ce n’est plus pour le roi de Prusse que nous travaillons mais pour l’empereur de Chine.

 

10/05/2018

Trump et l'Iran

Il l’a fait, Trump a bien dénoncé comme il l’avait dit l’accord nucléaire avec l’Iran ainsi que le demandait Israël, qui refaisant le coup des « armes de destruction massive » prétend contre toute évidence que l’Iran continue à préparer sa bombe. Venant d’un pays qui s’est doté clandestinement de l’arme atomique, le procès ne manque pas de sel.

Il faut tirer maintenant les conséquences de cette décision, d’abord constater que la politique extérieure américaine ne se fait pas à Washington mais à Jérusalem. On ne peut que voir que les Etats-Unis qui ont déstabilisé le Proche et le Moyen-Orient – Afghanistan, Irak, Syrie - sans parler du Yemen où ils aident l’Arabie Saoudite dans une guerre ignorée, ne cherchent pas à y ramener la paix.

Par cette décision strictement unilatérale, Trump manifeste le mépris dans lequel il tient ses partenaires européens, cosignataires de l’accord avec l’Iran. Tirons en les conclusions.

Que l’Europe fasse bloc pour réaffirmer notre engagement vis à vis de l’Iran qui n’acceptera jamais une renégociation de l’accord. Commençons par lever les sanctions et réintroduire l’Iran dans notre monde économique en passant avec ce pays des accords industriels et commerciaux. Cela n’ira pas sans mal tant les Etats Unis disposent de moyens de pression voire de chantage en particulier pour les contrats libellés en dollars. Il faut que l’Europe pour une fois unie, combattent cette vassalisation.

Il convient aussi de nous rapprocher de la Russie voire de la Chine.

Pour ce qui est de la Russie abandonnons les derniers relents de guerre froide, cessons de nous immiscer dans la zone d’influence russe – la question ukrainienne n’a pour nous aucun intérêt, ce pays est ruiné et corrompu bien loin d’une démocratie et ne méritant pas qu’on le défende au nom des droits de l’homme. Egalement renonçons aux pressions militaires aux frontières russes Abandonnons les sanctions envers la Russie qui coutent à l’Europe autant qu’à la Russie. La Russie fait partie de l’Europe, reconnaissons le.

Les Etats Unis mènent une politique isolationniste et ne considèrent que leur intérêt immédiat. Ce n’est pas l’Iran qui est le pays le plus belligène de la région mais Israêl qui déjà n’hésite pas à intervenir militairement contre la Syrie et qui ne fait rien, bien au contraire, pour mettre fin à une guerre civile qui dure depuis sept ans et dont les origines et la poursuite viennent plus de l’extérieur que du pays lui même. Netanyahou n’hésite pas à réveiller ses fantasmes : « J’ai indiqué à Poutine que 73 ans après la Shoah, les Iraniens veulent exterminer les Juifs, et que nous sommes déterminés à nous défendre », a-t-il affirmé. Rien moins.

05/05/2018

Ego nominor leo

Il faut quand même être d’une grande naïveté pour croire que Kim Jong Un, après tout le mal qu’il s’est donné depuis des années, va renoncer à l’arme nucléaire.

Qu’il renonce aux essais nucléaires c’est probable, d’autant qu’il semble que son centre d’essai n’ait pas résisté au dernier tir, fort puissant puisqu’il a déclenché un séisme.

De même les derniers essais balistiques ont été suffisamment démonstratifs pour convaincre que la Corée du Nord disposait de missiles capables d’atteindre les Etats Unis et bien sur les états voisins, Corée du Sud, Japon…
La Corée du Nord dispose donc ou va disposer, d’une force de dissuasion crédible dont on ne peut croire qu’elle se priverait, d’autant que cette force assure la survie du régime.

Dans ce sens la rencontre de Kim Jong Un avec Trump servira plus à asseoir le régime Nord Coréen qu’à conduire à un quelconque désarmement nucléaire.

Reste à savoir quelle sera la réaction de Trump : ou il se contentera de maintenir des sanctions économiques ou il procèdera à une frappe préventive sur les sites menaçants, à condition qu’il les connaisse et qu’ils soient vulnérables.
Dans cette affaire le gagnant probable est le tyran Nord-Coréen que la rencontre avec Trump, renforce politiquement à l’international.

En cas d’intervention militaire américaine on ne sait pas jusqu’où les choses peuvent aller, localement et au loin.

On se demande s’il ne vaudrait pas mieux admettre que la Corée du Nord dispose de l’arme nucléaire. Israël l’a bien et le Pakistan.

L’étonnant est que ce sont les « états dotés », qui veulent à tout prix conserver leur privilège. Ego nominor leo.