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04/07/2021

La Finlande Arc en ciel

La Finlande a une particularité : ce pays est gouverné par Sanna Marin une jeunesse de 35 ans à la tête d’une coalition de partis ayant tous une femme à leur tête. On pourrait penser que dans ces conditions les choses se passent dans le meilleur des mondes possible, il n’en est rien : en Finlande aussi les femmes se plaignent : « Les attaques sur les médias sociaux sont violentes et les femmes sont visées en raison de leur genre «  On admirera « en raison de leur genre » et non de leur sexe : nuance. Il est vrai que Sanna a grandi dans une famille « Arc en ciel » (!) entre sa mère et sa compagne. Cela ne l’empêche pas de vouloir mettre les hommes au boulot : « si les femmes sont les seules à rester à la maison, les hommes avancent dans leur carrière et en termes de rémunération. » Et quand on a deux mères et pas de père qu’est ce qu’on fait ?

La bête noire de Sanna est bien entendu Victor Orban qui vient de faire voter une loi visant à protéger les jeunes de la propagande homosexuelle, que personnellement j’aurais signée des deux mains. « La Hongrie doit modifier sa loi, qui constitue une violation des droits humains et des droits des gays, des lesbiennes et de tous les gens qui n’entrent pas dans une norme donnée » Quelle horreur

Mais il ne faut pas nécessairement expulser la Hongrie de l’Europe, mais la contraindre : « Nous disposons d’outils, comme le conditionnement du versement des fonds européens au respect de l’Etat de droit »

C’est quand même beau la liberté en Europe

25/05/2017

Soros et consorts

Ce qui est le plus insupportable venant des instances européennes, ce sont leurs ingérences dans les choix politiques des pays membres, même quand ceux ci ont reçu l’onction démocratique d’un vote.

Elles s’en prennent en particulier aux gouvernements qu’elles qualifient de « populistes » estimant désormais que leurs attaques répétées à l'égard des valeurs de l'Union ont fait du mal à l'image de l'UE. A vrai dire on ne voit pas que les décisions prises par la Hongrie et la Pologne enfreignent l’ « état de droit » dont il conviendrait d’ailleurs de définir les contours.

Le premier reproche que l’on fait aux deux pays : ils refusent la prise en charge de «réfugiés» arrivés en Grèce et en Italie, de fait ils n’ont pas accepté la moindre « relocalisation » de migrants. On se souvient du hourvari qu’avait suscité la construction d’un barrage le long de la frontière sud de la Hongrie dans le but de barrer la route des Balkans par laquelle passait des hordes incontrôlables. Ce barrage existe toujours et personne n’y trouve plus rien à redire. La Hongrie place même en centre fermé les demandeurs d’asile. La Pologne et la Hongrie ont ainsi évité l’invasion qu’ont subie les pays qui ne contrôlaient pas leurs frontières. Depuis, la France, l’Allemagne et la Suède les ont fermées sans que la Commission Européenne y trouve à redire. Remarquons de plus que ni la Pologne ni la Hongrie n’ont été l’objet d’attaques terroristes.

L’autre reproche que l’on fait à la Hongrie est de vouloir contrôler les ONG internationales. Il ne semble pas scandaleux qu’un pays contrôle l’activité d’organismes privés pour connaître leur action et leur financement. On ne peut que regretter que l’Italie ne contrôle pas les ONG qui vont recueillir de faux naufragés au large de la Libye et qui, complices objectifs des passeurs, assurent leur transport vers la Sicile et Lampedusa.

Quant à la Pologne on reproche au gouvernement eurosceptique de Beata Szydlo des mesures prises conduisant au blocage du tribunal constitutionnel, la plus haute instance juridique du pays.

Mais le pire reproche que l’on fait à Victor Orban c’est de s’opposer au milliardaire d’origine Hongroise Georges Soros. Curieusement si la presse qui ne l’aimait pas, a toujours qualifié Trump de « milliardaire » ou de « magnat de l’immobilier » elle qualifie Georges Soros de « philanthrope ».

Il convient de s’arrêter sur l’origine de la fortune de Georges Soros : son père était espérantophone ce qui n’est pas fréquent et montre que le jeune Georges a reçu une éducation internationaliste. Il est en Hongrie pendant l’occupation allemande pendant laquelle il échappe à la déportation. En 1946 il fuit la Hongrie sous occupation soviétique. Il émigre en Angleterre où il fait des études d’économie et travaille quelque temps dans une maison de courtage de la City. En 1956 il émigre aux Etats Unis. Il est analyste dans plusieurs sociétés financières puis crée son propre fonds offshore basé à Curaçao, un paradis fiscal. Le fond spécule sur le marché des actions immobilières puis des devises. En 1992 il spécule sur la livre sterling , vendant à découvert 10 milliards de livres. Par la pression qu’il provoque il oblige l’Angleterre à sortir sa devise du Système Monétaire Européen, et en tire une plus-value estimée à 1,1 milliard de dollars. Beau remerciement au pays qui l’avait accueilli quand il avait fui la Hongrie. Il continue à spéculer sur les monnaies et accumule une fortune estimée à 20 milliards de dollars.

Depuis il consacre une partie de sa fortune à des activités philanthropiques orientées, généralement au profit de pays en voie de développement dans le but de promouvoir « des sociétés démocratiques et ouvertes ». Parmi ses actions on remarque une étude sur le contrôle au faciès en France, une autre sur des discriminations dont seraient victimes les musulmans de Marseille, il fait un don au « Collectif contre l’islamophobie en France », donne un million de dollars pour obtenir la légalisation de marijuana en Californie et finance l’ « Human Rights Watch ». On constatera l’origine douteuse de sa fortune surtout fondée sur la spéculation contre les monnaies et la curieuse orientation des œuvres qu’il soutient.

Il s’ingère activement dans la politique étrangère, ayant pris par exemple, à ses dires, une part importante dans la révolution de Maïdan en Ukraine.

Soros a fondé à Budapest une université anglophone, l’Université de d’Europe centrale qui accueille 1500 étudiants. Son action est à l’évidence opposée au nationalisme avoué de Viktor Orban qui a qualifié Soros de « spéculateur financier » devant le Parlement de Strasbourg, propos jugé clairement antisémite (?). On reproche également à Viktor Orban une loi sur l’enseignement supérieur dont le seul but semble être la fermeture de l'Université d'Europe centrale de Georges Soros, ce qui n’est pas forcément faux.

Du coup les eurodéputés ont voté à une courte majorité une résolution recommandant l'activation, à l'égard de la Hongrie, de l'article  7 du traité de l'Union européenne. Si cette procédure va à son terme elle revient à priver un Etat de ses droits de vote au sein de l'Union.

Maintenant, le Parlement roumain vient de rejeter à une majorité écrasante le mariage homosexuel rejoignant la Pologne et la Hongrie. Voilà qui n’est pas conforme à la religion européiste et mondialiste des droits de l’homme chère à l’Union Européenne. On commence déjà de parler de priver les pays récalcitrants des fonds structurels dont ils sont de gros bénéficiaires.

http://dejudasatartuffelettresaumonde.hautetfort.com