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10/11/2020

Curieuse démocratie

Curieuse démocratie où ce sont les médias qui proclament l’élection du Président, les mêmes médias qui pendant quatre ans ont poursuivi l’actuel Président de leur constante vindicte. Et le monde entier de féliciter sans attendre la proclamation officielle. Auraient ils peur ces médias que les recours que Trump ne va pas manquer de faire, n’aboutissent et ne démasquent des fraudes bien probables étant donné le nombre de votes par correspondance ? Et les médias français, du Figaro à TF1 en passant par le Monde, d’applaudir à l’unisson, à cette libération du peuple américain, oubliant les 71 millions d’Américains ayant voté pour Trump. Il est vrai qu’ils sont blancs et « déplorables » et donc sans intérêt.

Et de nous montrer la liesse générale parsemée des couleurs LGBT et où on ne voit que les « minorités visibles ». Il faut dit on rassembler les Américains comme si la fracture était due à Trump alors que c’est à cause d’elle qu’il avait été élu.

Tout ça pour élire le plus vieux Président de l’histoire des Etats Unis dont on a vite oublié les casseroles qu’il traine et qui préfère se taire que proférer des bourdes.

Il est vrai qu’il est élu avec une Vice Présidente qui, miracle, est femme et métis indienne, pas ceux d’Amériques les vrais, et de ce fait a toutes les qualités pour réussir. Elle a les dents si longues qu’elles rayent le parquet et attend visiblement que le Président soit mort ou gâteux pour prendre sa place.

Curieuse démocratie qui doit bien faire rigoler, Poutine, Xi, Erdogan, voire Orban dont les arrivées au pouvoir n’avait pas donné lieu à tout ce processus grotesque attestant de la décrépitude morale de l’empire américain.

Et curieusement on attend l’élection pour annoncer la mise au point d’un vaccin pour la Covid, annonce qui faite plus tôt aurait peut être permis la réélection de Trump

01/10/2019

La pucelle de Stockholm

Il y a grande pitié dans tout le royaume, la banquise fond, les cyclones se multiplient et les canicules.

Mais une jeune écolière scandinave du nom de Greta, dans la cour de récréation de son école, entend des voix venues du ciel. Elle commence par résister mais les voix insistent, ce sont celles de Sainte Ségolène, de Saint Nicolas, de Saint Al et ces voix disent : Greta prend la mer, traverse l’océan et va voir les puissants pour sauver la planète, et Saint Al ajoute « Go west girl ».

Elle résiste longtemps puis répondant à l’appel de ses voix elle embarque dans une blanche caravelle, traverse l’océan et va rencontrer les puissants et là elle les admoneste pour leur inaction à prendre soin de la planète : « "Comment osez-vous ? Vous avez volé mes rêves et mon enfance avec vos paroles creuses", "Le monde se réveille, et le changement arrive, que cela vous plaise ou non »

Elle parcourt alors le monde annonçant la fin de l’humanité : «Les gens souffrent, ils meurent. Des écosystèmes entiers s'effondrent, nous sommes au début d'une extinction de masse, et tout ce dont vous parlez, c'est d'argent, et des contes de fées de croissance économique éternelle ? ». Après qu’elle ait conquis New Orleans, le président Trump excédé la fait arrêter à Raleigh en Caroline du Nord dans « Compiègne park » où elle haranguait les foules et la remet au juge Pig.

Le juge la déclare sorcière, collapse et la condamne à la chaise électrique pour ne pas produire de Gaz à effet de Serre (GES)

18:37 Publié dans actualites, Blog | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : greta, onu, trump, juge

24/04/2019

Donald Trump imperator.

Donald Trump veut imposer la loi américaine à l’univers. Non content d’avoir dénoncé un accord ratifié avec l’Iran sur les armes nucléaires, accord parfaitement respecté par l’Iran, il veut punir tous les pays entretenant des rapports commerciaux et industriels avec ce pays. Utilisant le monopole du dollar il menace de sanctions tous ceux qui investissent en Iran ou commercent avec lui. Des groupes français comme Total ou Peugeot ont été contraints de se retirer. De plus il était interdit d’acheter son pétrole à l’Iran sauf quelques pays dont la Chine et l’Inde qui faisaient exception. C’est fini il n’y aura plus d’exception, l’achat du pétrole iranien est interdit à l’Univers entier, privant ainsi l’Iran du plus gros de ces ressources. Et tout le monde s’incline même la Chine. Pendant ce temps l’Iran subit des inondations catastrophiques, apparemment personne ne s’en préoccupe.

Il est vrai que l’Iran est la bête noire d’Israël, et Tel Aviv, pardon Jérusalem, fait la loi à Washington sous la pression du lobby juif et des évangélistes.

Autre ennemi d’Israël, la Syrie où une guerre civile de huit ans suscitée ou soutenue par les Etats Unis a fait des centaines de milliers de morts et détruit le pays, est maintenant l’objet d’un blocus américain aggravant les pénuries d’un pays ruiné, en particulier il n’y a plus d’essence.

Remarquons en passant que les interventions américaines en Irak et en Syrie ont donné naissance à l’Etat Islamique, qui n’a peut être plus de territoire mais a gardé ses moyens de nuisance comme viennent le montrer la série d’attentats meurtriers au Sri Lanka.

Jusqu’à quand l’univers acceptera-t-il d’être aux ordres des Etats Unis ? L’intérêt de tous est de renouer des liens avec l’Iran et maintenant qu’il est patent que Bachar el Assad restera au pouvoir, il faut l’admettre et en tirer les conséquences.

Ce qui est étonnant c’est que les plus grandes puissances mondiales s’inclinent devant les diktats américains. Si elles faisaient front commun, l’Europe, la Russie, la Chine et les autres, auraient les moyens de s’opposer à Donald Trump.

L’Europe en particulier devrait distendre les liens qui l’asservissent aux Etats Unis, quitter l’OTAN et assurer sa propre défense, lever les sanctions et se rapprocher de la Russie en cessant les ingérences en particulier en Ukraine mais aussi en Géorgie et dans la zone d’influence russe. Nous n’avons pas non plus à nous allier à la guerre commerciale que Trump a déclarée à la Chine au nom d’ « America first », contentons nous de défendre les intérêts européens.

Il est temps de se révolter contre la tyrannie universelle de l’Amérique : faisons front commun.

28/03/2019

Raminagrobis

La saga de Donald Trump s’est enrichie de deux épisodes que nous, Européens, devrions prendre en considération : Le Procureur Mueller n’a pas constaté de collusion entre l’équipe électorale de Donald Trump et Moscou. Depuis le président Américain a offert le plateau du Golan à Israël.

Maintenant que l’hypothèque russe est levée, il est bien évident que Trump ne va pas pour autant pouvoir se rapprocher de Moscou et va devoir continuer à réchauffer la guerre froide.

Pour ce qui est du Golan, occupé en 1967 et annexé en 1981, cette annexion n’a jamais été reconnue par l’ONU ni la communauté internationale. Dans ces conditions on ne voit pas comment on va pouvoir reprocher à Poutine l’annexion de la Crimée qui apparaît autrement légitime. Le Golan, pris à la Syrie n’a plus grande importance stratégique mais est le château d’eau de la région où l’eau est la richesse ultime. La politique des Etats Unis se fait décidément maintenant à Jérusalem.

Si l’Europe avait une certaine intelligence, elle tirerait de ces deux évènements les conclusions qui s’imposent. : L’Europe qui, si on en croit Philippe de Villiers est ab initio une construction américaine, est considérée outre-Atlantique comme une vassale priée de s’aligner sans discuter, qui coute trop cher à défendre, elle devrait en profiter pour reprendre son indépendance, sortir de l’OTAN et se rapprocher de la Russie avec laquelle elle a, à l’évidence, nombre d’intérêts communs en particulier vis-à-vis de la Chine.

Nous ne serions pas trop pour contenir Monsieur Xi et les routes de la soie, appellation poétique d’une entreprise qui n’a d’autre but que la conquête du Monde.

Nous recevions Monsieur Xi pour une visite d’état et avions déroulé le tapis rouge pour accueillir le dirigeant chinois qui n’a comme objectif que de dévorer une par une toutes les vieilles souris européennes. Il est bien évident que Raminagrobis a la tâche facile avec ce continent jadis glorieux mais maintenant perclus de droits de l’homme, de transition énergétique, de repentance coloniale, perdu dans des guerres picrocholine, le moteur franco-allemand, le Brexit, le groupe de Visegrad, l’excommunication de Vincent Orban, le populisme croissant sans parler d’une immigration invasive.

Monsieur Xi qui comme tous les Chinois, a la mémoire longue devait avoir une certaine jouissance à venger les guerres de l’opium, le sac du palais d’été, les traités inégaux, les concessions, les stationnaires européens sur le Yang Tsé, Hong Kong, Kouang-Tchéou-Wan et toutes les humiliations qu’un Occident conquérant leur avait imposées. Le président Macron n’avait pas osé l’affronter seul, il avait convoqué Angela Merkel et Jean Claude Juncker pour faire croire à la solidarité du continent, dérisoire tentative.

02/11/2018

Bolsonaro et les bien-pensants

Décidément l’élection Brésilienne de Jair Bolsonaro, passe mal chez les bien-pensants qui prévoient déjà le retour de la dictature militaire, ce qui serait d ‘ailleurs peut être ce qu’on peut souhaiter au Brésil rongé par la violence, la pauvreté et la corruption, à la suite de la gouvernance de gauche initiée par Lula da Silva.

Bizarrement au cours de la campagne Bolsanoro ne cessa d’être qualifié d’ « ancien militaire » voire de « capitaine parachutiste » comme s’il y avait là une tare épouvantable.

Rappelons nous Trump qui, avant son élection, fut lui constamment appelé «le milliardaire » ou « le promoteur immobilier »

Pourtant la carrière militaire du « Trump tropical » ne dura que dix sept-ans alors qu’il est parlementaire depuis quelque vingt ans.

Ce pauvre Bolsanoro est jugé raciste, paranoïaque, misogyne, homophobe, antisémite, nostalgique de la dictature, voire fasciste, le voilà habillé pour l’hiver.

Il est intéressant de voir ce que Le Monde éperdu de bonheur, écrivait après l’élection de Lula da Silva en 2003 : « un homme porteur d’un immense espoir pour son peuple mais au delà pour tous ceux d’Amérique latine et au delà, pour le sud ». Depuis Lula est en prison pour corruption, le Brésil a sombré dans la pauvreté et la violence.

A ce sujet il est instructif de voir la constance avec laquelle le « journal de référence » se trompe dans le choix des dirigeants qu’il applaudit : il y eut Mao en Chine, Pol Pot au Cambodge, Castro à Cuba, Aristide à Haïti, Allende au Chili, j’en oublie, tous ayant fait le malheur de leur pays.

Par contre Pinochet qui délivra le Chili de ce vieil ivrogne d’Allende fut la bête noire du journal pendant des décennies alors qu’il assurait l’ordre et la prospérité de son pays.

En fait les mondialistes de tout poil, a commencer par Macron, commencent à s’inquiéter du retour du nationalisme un peu partout et qualifient les nouveaux dirigeants, Trump et l’Italien Salvini, de populistes, le Hongrois Orban de souverainiste, le Polonais Kaczynski d’ultra-conservateur, toutes choses qui dans leur esprit est une condamnation.

Les bien-pensants européens condamnent Poutine, un tyran, et lui imposent des sanctions pour le déstabiliser alors que l’Europe devrait se louer d’avoir un dirigeant ayant redressé son pays, rétabli son influence et en faire leur partenaire. L’Occident a suscité les printemps arabes et déstabilisé le Moyen-Orient, pendu Saddam et assassiné Kadhafi, soutenu la guerre civile en Syrie - estimant que Bachar ne méritait pas de vivre - avec l’aide des mouvements djihadistes. Décidément les bien-pensants font de curieux choix.