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18/09/2015

BHL à l'IHEDN

L ‘Institut des hautes études de la défense nationale, IHEDN, qui relève du Premier Ministre « a pour mission de donner à des hauts fonctionnaires, officiers supérieurs, cadres des différents systèmes d’activité, une information approfondie sur la défense nationale comprise au sens large du terme ». On ne peut donc dans ces conditions que s’étonner de voir invité le 12 octobre 2015  (à 18h30 à l’Ecole Militaire) Bernard-Henri Lévy autrement dit BHL - cet oiseau de malheur absolu - dans le cadre des « Lundis de l’IHedn »

Je ne sais à quel titre, il n’est pas ancien auditeur et se qualifie au choix « Ecrivain, philosophe, cinéaste », toute qualité qui lui permet d’avoir des idées sur ce qu’il faut faire pour la défense des intérêts de la France.

Rappelons que cet homme qui se veut de gauche a servi indifféremment, François Mitterand, Jacques Chirac, Dominique Strauss Kahn, Ségolène Royal, Nicolas Sarkozy et maintenant François Hollande dont il chante les actions dans la guerre de Syrie.

On l’a vu en 2008 conseiller Mikheil Saakachvili, président de la Géorgie, dans sa folle tentative de récupérer contre les Russes l’ Ossétie du sud. Plus tard en 2011, il poussera Nicolas Sarkozy à intervenir en Lybie, entrainant l’assassinat de Mouammar Kadhafi et l’éclatement du pays, la déstabilisation du Sahel et maintenant l’afflux de migrants à travers la Méditerranée. Il affirmera le 11 novembre 2011 s'être engagé en Libye en tant que juif et sioniste : « J'ai porté en étendard ma fidélité à mon nom et ma fidélité au sionisme et à Israël »

Et maintenant en Syrie, il défend l’intervention de la France sans voir que nous sommes à la remorque des Américains, estimant contre toute évidence que c’est Bachar el Assad qui est responsable de l’émergence de Daech et des 260 000 morts de la guerre Syrienne, que seuls les Kurdes, si on les arme pourront venir à bout de Daech, ne voyant pas que les Kurdes qu’il considère bizarrement comme de grands démocrates n’ont d’autre but que la reconquête du Kurdistan et que la seule armée à lutter encore efficacement contre Daech est l’armée Syrienne.

Pascal Boniface a un jour écrit dans un de ses articles intitulé « BHL n'est pas seulement ridicule, il est aussi dangereux » : « Il est de bon ton, dans de nombreux milieux, de se gausser de Bernard-Henri Lévy et d’affecter à son égard, une indifférence ironique. (…). La carrière de BHL est faite d’affabulations et de ratés monumentaux, qu’il veuille créer un journal, faire un film, écrire une pièce de théâtre ou un livre. Il y a un écart grandissant entre l’écho médiatique qui lui est donné et la désaffection du public, qui n’est pas dupe. » Malheureusement, il y a encore des gouvernants pour l’écouter.

 

13/09/2015

Bourrage de crânes.

J’ai signalé il y a peu la mauvaise surprise dont avait été victime Olivier Galzi dans son « Grand décryptage » du 9 septembre sur i Télé après son interview d’un migrant syrien, coiffeur de son état, que la France était allée chercher en Allemagne pour atteindre notre quota. Ce syrien avait laissé sa femme et sa fille en Syrie et n’était donc pas parti sous la contrainte, il ne relevait à l’évidence pas du droit d’asile.

Pour montrer au bon peuple de France tout l’avantage que nous aurions à accueillir des Syriens, Galzi avait été chercher Mohamed Altrad président du groupe Altrad.

La réussite d’Altrad est à l’évidence étonnante : d’origine bédouine, ayant obtenu une bourse, il vit en France depuis une cinquantaine d’années. Docteur en informatique, après une carrière comme ingénieur dans l’électronique, il fonde en France une société informatique qu’il revend à Matra. Il rachète en 1985 avec un associé une PME en faillite spécialisée dans les échafaudages.

Il est maintenant président du groupe Altrad qui emploie 17000 personnes, N°1 mondial de la bétonnière et N°1 européen de l’échafaudage. Il vient d’être désigné comme « Entrepreneur mondial 2015 », il est officier de la légion d’honneur. Un parcours exceptionnel donc. Seulement interrogé par Olivier Galzi sur les migrations de Syriens, il déçut beaucoup en ne prononçant pas le discours qu’on attendait de lui, expliquant  « qu’il y a trop de différences culturelles, climatiques et de mode de vie pour qu’ils puissent s’adapter, que la France avait  déjà beaucoup trop d’immigrés et de chômeurs et n’avait pas les moyens d’accueillir tous ces migrants., que plus on en accueillerait plus il en viendrait et que ce n’est pas à ça qu’aspirait le peuple syrien qui veut rester chez lui et vivre en paix. Il souhaite donc que l’on s’attache par tous les moyens à rétablir la paix dans son pays»

Mais là où l’affaire devient étonnante, c’est que deux jours après, une chaine nationale, France3 je crois, diffusa un reportage sur Altrad, tourné vraisemblablement à une autre occasion sans bien entendu, faire état des idées d’Altrad sur les migrations syriennes : désinformation évidente.

Dans le même esprit M le magazine du Monde raconte le parcours de Hassan réfugié syrien qui cherche à gagner l’Europe de l’ouest. Hassan vient de Damas, où il étudiait la littérature, il est issu d’une famille aisée. Pour quel motif  migre-t-il ? : « Hassan a fui pour éviter le service militaire comme de nombreux réfugiés syriens : Vous vous rendez compte ? se retrouver en face de Daech…Ces hommes sont des ordures »

Hassan est donc un déserteur « comme de nombreux réfugiés syriens » qu’il conviendrait de refouler vers la Syrie pour qu’ils participent à sa défense.

Car pourquoi l’Europe devrait-elle se battre pour éradiquer Daech si on aide les Syriens à quitter leur pays pour ne pas le défendre.

 

 

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10/09/2015

Tel est pris...

Il faut bien reconnaître que la télé ne donne pas souvent l’occasion de s’esbaudir de la déconfiture de présentateurs pressés de vous imposer leur façon de voir par des méthodes généralement biaisées. La récente exploitation scandaleuse de la photo d’un gamin syrien noyé sur une plage turque pour culpabiliser les européens qui n’y pouvaient mais en est un bel exemple.

Pourtant hier, regardant vers 23h sur i Télé  « Le grand décryptage » présenté par Olivier Galzi, aussi immigrationniste  que sûr de lui, j’ai eu la trop rare satisfaction de le voir tomber dans son propre piège.

Il interviewait un nommé Youssef, syrien tout juste importé d’Allemagne, exerçant la profession de coiffeur - profession certainement déficitaire en France - et lui posait dans le langage alambiqué cher aux présentateurs de télé, des questions que le pauvre ne parlant pas un mot de français ne comprenait pas, sur son parcours pour en arriver là – parcours sans grand problème Youssef ayant surtout utilisé des avions, des trains, des bus - , sur sa famille – il avait laissé en Syrie sa femme et sa fille, ce qui montre qu’il ne devait pas courir grand risque -, sur ses ambitions – s’installer en France. A vrai dire il voulait aller en Allemagne.

Donc un cas qui apparemment ne relevait pas de l’urgence ni du droit d’asile. Le malheureux avait bien appris sa leçon : « Merci la France…Je ne veux dépendre de personne …Je souhaite participer au développement du pays… etc »

Bien entendu Galzi n’interrogea pas Youssef sur ceux qui le persécutaient, à l’évidence il ne s’agissait pas de Bachar sinon on l’aurait su.

Voulant convaincre le bon peuple des bienfaits que la France pouvait espérer de l’importation massive de Syriens, Galzi avait invité un autre Syrien, en France depuis une dizaine d’années et ayant fondé une entreprise ce qui lui avait valu un prix.

Le Syrien dont le nom m’échappe parlait très bien le français et put donc parfaitement  exprimer ses opinions et là, au lieu de tenir le discours attendu sur l’arrivée de ses compatriotes, le voilà qui explique, qu’il y a trop de différences culturelles, climatiques et de mode de vie pour qu’ils puissent s’adapter, que la France a déjà beaucoup trop d’immigrés et de chômeurs et n’a pas les moyens d’accueillir tous ces migrants, que plus on en accueillera plus il en viendra et que ce n’est pas à ça qu’aspire le peuple syrien qui veut rester chez lui et vivre en paix. Il souhaite donc que l’on s’attache par tous les moyens à rétablir la paix dans son pays.

Il fallait voir Galzi s’indigner qu’on puisse tenir un tel discours, blêmir et chercher à endiguer le contradicteur. Le bougre n’était pas facile et ferme dans ses opinions. Un plaisir trop rare.

 

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09/09/2015

La fin de l'Europe

Quand l’Europe parle d’accueillir 120 000 réfugiés en deux ans qu’elle veut répartir selon des quotas impératifs, 26,2% pour l’Allemagne, 20% pour la France, 12,4% pour l’Espagne, que cette politique a été imposée par Frau Merkel , ralliée nolens volens par le Président Hollande, on peut se demander de quel droit et sans le moindre accord de ses partenaires, la Chancelière décide l’ouverture de ses frontières et l’accueil inconditionnel de 800 000 migrants. Les accords de Schengen ayant supprimé les frontières, ces migrants pourront se répandre ensuite sans contrôle dans l’Europe.

S’il s’agissait réellement de réfugiés fuyant les persécutions comme le sont les chrétiens d’Irak et de Syrie qu’il faut, bien sur, accueillir à bras ouverts - comme nous avons accueilli les boat people vietnamiens, pour beaucoup catholiques - mais il n’est qu’à regarder, on voit qu’il s’agit en majorité d’hommes jeunes, sans famille dont on se dit qu’ils auraient pu rester chez eux et se défendre eux et leur communauté. D’ailleurs ils exigent de gagner l’Allemagne, la Suède, la Finlande poussés non par la nécessité mais par le choix de trouver un pays accueillant, ayant une politique sociale généreuse.

Un médecin Syrien débarquant du ferry reliant Lesbos au Pirée déclarait qu’il y avait fort peu de Syriens mais beaucoup d’Afghans sur lesquels ne pèse aucune menace nouvelle.

Bien sur il faut accueillir les persécutés mais il faut faire un tri sévère à l’extérieur donc pour ce qui est des migrants du Proche et du Moyen orient en Turquie, et il faut refouler fermement ceux qui ne répondent pas à des critères précis les classant comme réfugiés.

Mais pendant que l’on voit déferler sur les côtes grecques des hordes et qu’on exploite d’une façon indigne la photo d’un gamin noyé on ne parle plus ce tous ceux qu’on récupère le long des côtes de Libye et qui nous concernent nous Français encore plus, ceux avec lesquels on joue au chat et à la souris à Vintimille et qui finissent toujours par entrer.

Remarquons que ceux qui arrivent par cette voie sont des Erythréens, des Soudanais, des subsahariens qui pour la plupart ne sont ni instruits ni formés et seront suivis pour beaucoup de familles polygames inassimilables.

Quand François Hollande accepte d’accueillir 24 000 migrants en deux ans, de quoi s’agit-il ? De réfugiés relevant du droit d’asile et clairement reconnus ? Mais sachant que seuls 15% des demandeurs sont reconnus cela correspond à l’arrivée de 160 000 migrants dont on expulse 1%, soit un solde de clandestins de plus de130 000.

Ce qui est le plus hallucinant et montre bien la faillite de Schengen voire de l’Europe, c’est que les pays de l’Europe de l’Est qui essayent de défendre nos frontières, comme la Hongrie ou la Grèce et de limiter l’invasion se font traiter de tous les noms même de néonazis.

L’affaire ne sera réglée que quand la paix sera revenue en Syrie et l’ordre en Libye, c’est à cela qu’il faut consacrer nos efforts ce qui pour la Syrie nécessite la constitution d’une coalition la plus large possible comprenant la Russie, les Etats Unis, la France et la Grande Bretagne mais aussi l’Iran et tous ceux qui sur place veulent éradiquer l’Etat Islamique.

Pour finir signalons qu’à Mayotte maintenant département français déferle depuis 20 ans des flots de clandestins venus surtout d’Anjouan et des autres Comores mais aussi d’Afrique de l’Est et de Madagascar sans que cela émeuve qui que ce soit. Il s’en noie tous les ans des dizaines, parmi eux nombre de femmes et d’enfants. On en expulse sans aucune procédure 20 000 par ans tant que les grandes âmes d’Europe ne s’y seront pas opposées. Ceux qui ont réussi à gagner Mayotte - le tiers de la population est constituée de clandestins - peuvent ensuite continuer vers la Réunion et l’Europe. Il y a 100 000 Comoriens à Marseille.

 

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20/07/2015

Iran,bouleversement des alliances

L’accord du P5+1 (Etats Unis, Grande Bretagne, France, Russie, Chine + Allemagne) avec l’Iran sur le nucléaire, quelque peu occulté par le problème grec, est pourtant d’une autre importance par le bouleversement qu’il sous-tend dans le système des alliances au Proche et au Moyen-Orient.

Ce qu’il faut d’abord remarquer c’est que cet accord, censé interdire l’acquisition de l’arme nucléaire par l’Iran, s’il a été négocié principalement entre les Etats Unis et l’Iran et grâce à la détermination d’Obama, n’aurait pu aboutir sans l’aide puis l’accord de la Russie. La Russie allié traditionnel de l’Iran, a servi d’intermédiaire pour arriver à la conclusion de l’accord, auquel elle aurait pu s’opposer. Elle sert maintenant pour partie de garantie à son exécution étant chargée du retraitement de l’uranium enrichi iranien puis de la fourniture du combustible nucléaire destiné aux centrales.

Ces négociations ont abouti alors que la Russie est exclue du G8 à cause de l’affaire ukrainienne.

On peut espérer que le rapprochement entre las pays occidentaux et la Russie va se poursuivre par un règlement du problème ukrainien et la levée des sanctions contre la Russie.

Constatons que l’Occident et la Russie ont un ennemi commun : l’Etat Islamique qui sévit surtout en Irak et en Syrie et qui pourrait être vaincu par une action conjointe comprenant aussi l’Iran à laquelle il faudrait ajouter la Syrie de Bachar al-Assad. Cela nécessiterait évidemment une révolution de la politique de la France qui jusqu’à maintenant a soutenu les pourvoyeurs du terrorisme islamiste que sont l’Arabie Saoudite et le Qatar. Mais il faudra un jour reconnaître que l’on a couru le mauvais cheval.

L’autre bouleversement dans les alliances se manifeste par la colère d’Israël qui se sent trahi par son - jusque là - indéfectible allié que sont les Etats Unis. Pour la première fois les Etats Unis ont pris une position contraire aux souhaits d’Israël qui se sent menacé à tort ou à raison par l’Iran alors que ce pays sans armement nucléaire, ne se risquera certainement pas à s’en prendre à l’Etat Juif détenteur de la bombe et que l’on peut penser bien décidé à s’en servir en cas d’agression.

Remarquons qu’Israël a réussi à empêcher l’inscription à l’ordre du jour d’une réunion  en 2016 pour la création par le traité de non prolifération (TNP) d’une zone exempte d’armes nucléaires au Proche-Orient.

Il n’empêche que la garantie ultime de la survie d’Israël réside dans le soutien inconditionnel  que lui assurent les Etats Unis, soutien qui pour la première fois lui fait défaut. On peut se demander jusqu’où ira le désengagement américain ; s’il se poursuit Israël a des soucis à se faire s’il va un jour jusqu’à l’arrêt de l’aide financière et militaire.

On peut toutefois espérer que l’Iran revenu dans le concert des nations va se développer rapidement, étant donné ses ressources financières et pétrolières, et va arriver à un modus vivendi au moins de fait avec Israël.

Les problèmes viendront alors des états sunnites, Arabie Saoudite et Qatar, qui soutiennent les salafistes et les djihadistes à travers le monde, pays que contre toute raison nous soutenons.

 

 

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