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18/08/2014

Le 4° Reich allemand

Ayant vu en Russie la sauvagerie de la guerre menée par l’Allemagne, en particulier au cours du siège de Leningrad qui dura pendant 900 jours et entraina la mort du tiers de la population et la destruction systématique et intentionnelle des monuments historiques, je trouve que la Fuerhrerin Angela est très mal placée pour donner comme elle le fait des leçons à Poutine sur la façon que je trouve personnellement fort mesurée, dont il se comporte en Ukraine. La crise ukrainienne a d’ailleurs été suscitée par les puissances dites occidentales, autrement dit les USA et leurs satellites.

Bien sur on me dira que ce n’était pas les Allemands mais les nazis ce qui est une réécriture inacceptable de l’histoire pour les vieux qui comme moi, ont connu cette période.

Je m’étais déjà étonné de voir Angela se pavaner parmi les vainqueurs sur les plages de Normandie, très à l’aise et ne faisant preuve à l’évidence d’aucune repentance comme nous sommes accoutumés à le faire en France à tout propos : esclavage, colonisation, racisme, antisémitisme.

En l’occurrence il ne me semblerait pas excessif de demander une certaine retenue dans le jugement que l’Allemagne porte sur le comportement de ceux qu’elle avait cherché à asservir.

De même quand Angela refuse toute aide à la France pour retrouver la croissance, se refusant à tout accommodement sur la politique de la BCE qui gère à Frankfort le mark rebaptisé pour la circonstance euro, on peut penser qu’elle proposera bientôt une rencontre à Hollande en gare de Montoire pour mettre en place une nouvelle kollaboration.

On finit par se dire que si le 3° Reich n’a pas abouti le 4° n’est pas loin.

 

03/07/2014

Des juges.

Il fut un temps pas si lointain, où les militaires ne votaient pas. Maintenant ils votent mais ne peuvent ni se syndiquer ni faire grève.

Les militaires dans leur majorité, ne souhaitent pas disposer de ces droits qu’ils voient comme l’entrée de la politique dans les armées.

L’armée est au service de la France donc de l’exécutif démocratiquement élu, elle ne veut pas se mêler du pouvoir politique au nom de la séparation des pouvoirs.

En France les juges ne sont pas élus, ils sont nommés à la suite d’un recrutement par concours, donc rien de politique.

Le principe de l’indépendance de la justice, de la séparation des pouvoirs exécutif et judiciaire, nécessite que les juges ne puissent évoquer des opinions politiques, ils sont au service de la justice quel que soit l’exécutif. Dans cet esprit ils se rapprochent des militaires.

L’appartenance à des syndicats exprimant formellement des opinions politiques, intervenant dans l’élection du président de la République, est contraire à la nécessité d’impartialité de la justice. On le voit bien quand c’est un juge qui appartient au syndicat de la magistrature qui collectivement avait pris parti pour Hollande contre Sarkozy qui instruit des affaires où celui ci est impliqué. A qui fera-t-on croire, dans ce cas, à une justice impartiale ?

 

10/01/2014

Coïncidences et amalgames.

Pendant que le Président de la République, le ministre de l’intérieur, l’ensemble des médias et bien entendu la communauté juive sont entièrement occupés par Dieudonné M’bala M’bala, ce pelé ce galeux dont nous vient tout le mal, personne ne s’intéresse à la façon dont Israël traite les réfugiés politiques africains, surtout des Soudanais et des Erythréens.

Ils sont quelque 50000 arrivés par le Sinaï avant la construction d’une clôture étanche, demandeurs d’asile. La Cour suprême israélienne venant de déclarer inconstitutionnelle une loi permettant d’incarcérer pendant trois ans, sans jugement, les migrants illégaux, le Parlement a voté un amendement autorisant la détention, sans limite dans un centre ouvert et pendant un an dans un centre fermé, une prison.

Les réfugiés doivent disposer d’un certificat de libération conditionnelle d’une durée de deux mois, ils n’ont pas de droits sociaux, pas de permis de travail, pas d’assurance-santé, pas d’existence légale et leurs enfants ne peuvent aller à l’école. Les demandes de droit d’asile sont bien traitées mais aucune n’a été acceptée depuis trois ans. Le premier ministre Netanyahou a déclaré : « les protestations et les grèves ne changeront rien. En 2013 nous avons expulsé 2600 infiltrés, soit six fois plus que l’année précédente, cette année nous en expulserons davantage ». Pas de quoi émouvoir, la LICRA et le MRAP bien trop occupés avec Dieudonné.

Autre coïncidence, au moment où on entame des poursuites contre un Allemand de 88 ans qui, il y a soixante dix ans, a participé au massacre d’Oradour, paraît un livre traitant de la mort de Maurice Audin , ce « jeune mathématicien » qui fut membre du Parti Communiste Algérien, interdit, et participa à des « actions clandestines » durant la bataille d’Alger au cours de laquelle nombre d’attentats aveugles furent perpétrés par le FLN, jusqu’à ce que l’armée appelée en renfort rétablisse l’ordre. Arrêté Maurice Audin disparut dans des circonstances non éclaircies mais l’armée française fut accusée de l’avoir sommairement exécuté. Le livre accuse le général Massu et d’autres officiers et sous-officiers. Il n’est pas douteux que l’amalgame va être fait entre le régiment SS présent à Oradour et la mort d’Audin. Seulement Audin état un traitre qui a mérité son sort quel qu’il fut, et non les habitants d’Oradour. Il n’empêche qu’en mai 2004 Delanoë inaugurait une rue de Paris à la mémoire d’Audin et s’autorisait de curieux dérapages : « ...Combien de décennies pour reconnaître que des Français ont été collabos et ont livré des juifs aux nazis ? »

Bel amalgame.

 

30/12/2013

Hollande en Arabie

Hollande est en visite à Ryad pour deux jours, il est devenu l’allié occidental le plus fiable du royaume ! Et ce depuis que Barak a renoncé à bombarder la Syrie et même apparemment à éjecter al-Assad, sans parler de la normalisation avec l’Iran.

Notre politique proche orientale relève de celle de Gribouille, car comment peut on accuser le régime syrien d’atteintes aux droits de l’homme et soutenir le pire régime de ce point de vue. Il est vrai qu’ils ont du pétrole et qu’on veut leur vendre de l’armement. Puis je dire que ce faisant la France se prostitue ?

Nous avons déjà déstabilisé le Sahel en attaquant la Libye et maintenant nous sommes embourbés au Mali et en Centrafrique.

Il est évident que la seule solution en Syrie est politique et qu’il faut faire le maximum pour faire taire les armes. On ne chassera pas al-Assad par la force, il est inutile et même nuisible de fournir des armes à ses adversaires qui sont maintenant uniquement des djihadistes voulant instaurer un régime islamiste, sunnite.

D’ailleurs les Etats-Unis ne le font plus, ce sont nos amis saoudiens et quatari qui ont pris la suite.

Il faut trainer tout le monde à la conférence dite Genève 2, à Montreux le 22 janvier, y compris la Syrie d’al-Assad et l’Iran. Cela permettra au moins de voir qui est l’opposition non islamiste au régime actuel.

Autre incongruité française, nous sommes préoccupés de la présence de milliers d’européens dont 200 français parmi les combattants djihadistes et nous craignons leur retour au pays, ce sont pourtant les alliés de notre politique.

28/08/2013

Ego nominor Leo

« la France est prête à punir ceux qui ont pris la décision infâme de gazer des innocents » a déclaré le Président Hollande accusant formellement le gouvernement syrien alors que la mission de l’ONU n’a pas encore rendu son rapport.

Et quand bien même ce serait lui le coupable, de quel droit la France rendrait la justice et punirait ? Il y a des instances internationales, le conseil de sécurité de l’ONU, la cour de justice internationale, à elles de juger et de condamner.

D’ailleurs cette déclaration belliqueuse est une pure rodomontade, la France n’a plus les moyens d’affronter les armées syriennes et elle ne pourrait le faire que comme supplétif à la remorque des Américains.

Et que voulons vous obtenir ? Si nous ne souhaitons plus la chute de el-Assad pourquoi l’affaiblir ? Si les occidentaux n’avaient pas aidé l’opposition syrienne qui ne représente pas grand monde, est complètement divisée et derrière laquelle se cachent les djihadistes sunnites venus de l’étranger et ces démocraties exemplaires que sont le Qatar et l’Arabie Saoudite, il y a beau temps que cette guerre civile aurait été terminée et nous n’aurions jamais entendu parler de gaz de combat.

Deux ans et demi de rébellion soutenue de l’étranger n’ont pas suffi à abattre le régime de el-Assad ce qui prouve que beaucoup de Syriens le considèrent comme un moindre mal. En particulier les chrétiens qui jusqu’à la rébellion vivaient en paix en Syrie et qui seront les victimes désignées d’une islamisation inévitable. Il n’est que de lire les déclarations des autorités religieuses chrétiennes pour comprendre leur inquiétude devant un probable exil comme ce fut le cas en Irak ou la crainte de persécutions que subirent les coptes d’Egypte sous le gouvernement Morsi.

La France a toujours été le protecteur des chrétiens d’orient et est vue comme telle par les Libanais et les Syriens. Un gouvernement de francs-maçons trahit cette mission, quelle tristesse. La défense des minorités chrétiennes au proche orient devrait être le principal moteur de notre politique et non de vaseuses considérations humanitaires qui ont toujours conduit à des catastrophes, au Kosovo, en Irak, en Libye et maintenant en Syrie.

De quel droit interviendrions nous avec les Américains et les Anglais ? Par ce que nous sommes les plus forts ? « ego nominor Leo » La justice du plus fort n’est pas la justice et c’est une argutie de dire que notre intervention ne serait pas légale mais légitime.

Venant de pays qui n’ont pas hésité à raser Hiroshima, Nagasaki et Dresde, la condamnation d’une attaque qui a fait quelques centaines de morts avec des armes dites de "destruction massive" est grotesque.

Rappelons que les Etats Unis, la France et la Grande Bretagne, pourtant signataires du traité de non prolifération nucléaire, entretiennent de quoi vitrifier n’importe quel pays au cas où leurs intérêts vitaux seraient menacés, et affirment vouloir s’en servir.

Ajoutons qu’une attaque même limitée contre la Syrie pourrait avoir des conséquences que nous ne pouvons prévoir et déstabiliser encore plus la région.

Il est urgent de ne rien faire sinon relancer une conférence internationale à laquelle participeraient la Syrie et l’Iran.