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02/07/2015

La Grèce, tous coupables.

Quand on a admis la Grèce dans la zone euro, elle avait présenté des comptes truqués avec l’aide d’une banque américaine. Personne en Europe n’eut l’idée de les vérifier,  pourtant les mœurs financières de la Grèce étaient connues : fraude fiscale généralisée, clientélisme, système de retraite aberrant, corruption, fonction publique surdimensionnée, tout le monde savait.

Depuis on prête de l’argent à tout va, sans se poser la question de savoir si et comment ces prêts seront remboursés. La BCE a déversé un flot de prêts à bas taux sur la Grèce sans le moindre contrôle. Maintenant l’Europe s’indigne, alors qu’elle prête de l’argent à la Grèce pour rembourser sa dette. C’est de la cavalerie. A l’heure actuelle, la Grèce doit 325 milliards d’Euros après qu’on lui ait imposé un plan de rigueur qui aurait provoqué en France une révolution : diminution des salaires, des retraites…

Alors Tsipras se révolte et soumet à referendum les nouvelles mesures imposées par l’Europe : il consulte le peuple, crime inexpiable dans cette Europe gouvernée par la technocratie et les banques. Un referendum, vous vous rendez compte, déjà en 2011 on avait contraint la Grèce à y renoncer.

Referendum : rappelez vous les Non français et hollandais à celui sur le Constitution européenne. On s’empressa de les contourner en faisant voter le Parlement.

Referendum, quelle provocation pour la technocratie européenne, toute puissante et omnisciente.

La problème actuel de la Grèce c’est de savoir si l’Europe a une quelconque existence et si on cherche la meilleure solution pour tirer ce pays de sa situation actuelle.

D’abord la dette, il est bien certain qu’elle ne sera jamais remboursée – pas plus d’ailleurs que la dette française. Il faut l’aménager, l’étaler dans le temps, diminuer le taux des prêts voire la réduire ou l’annuler, ensuite on pourra exiger de la Grèce une saine gestion : refonte de la fiscalité, augmentation de la TVA, lutte contre la fraude fiscale – un sport national -, réforme des retraites, arrêt de la fuite des capitaux etc…

Si l’Europe existe il faut trouver ensemble une solution pour sauver le soldat grec et Frau Merkel devrait se souvenir qu’on a, à une certaine époque divisé la dette de l’Allemagne par deux et qu’il fut un temps ou l’Allemagne et pas seulement les nazis, perpétraient en Grèce des atrocités, qu’il est maintenant facile d’oublier quand le 4° Reich a pris le pouvoir en Europe.

 

http://dejudasatartuffelettresaumonde.hautetfort.com .

 

 

18/08/2014

Le 4° Reich allemand

Ayant vu en Russie la sauvagerie de la guerre menée par l’Allemagne, en particulier au cours du siège de Leningrad qui dura pendant 900 jours et entraina la mort du tiers de la population et la destruction systématique et intentionnelle des monuments historiques, je trouve que la Fuerhrerin Angela est très mal placée pour donner comme elle le fait des leçons à Poutine sur la façon que je trouve personnellement fort mesurée, dont il se comporte en Ukraine. La crise ukrainienne a d’ailleurs été suscitée par les puissances dites occidentales, autrement dit les USA et leurs satellites.

Bien sur on me dira que ce n’était pas les Allemands mais les nazis ce qui est une réécriture inacceptable de l’histoire pour les vieux qui comme moi, ont connu cette période.

Je m’étais déjà étonné de voir Angela se pavaner parmi les vainqueurs sur les plages de Normandie, très à l’aise et ne faisant preuve à l’évidence d’aucune repentance comme nous sommes accoutumés à le faire en France à tout propos : esclavage, colonisation, racisme, antisémitisme.

En l’occurrence il ne me semblerait pas excessif de demander une certaine retenue dans le jugement que l’Allemagne porte sur le comportement de ceux qu’elle avait cherché à asservir.

De même quand Angela refuse toute aide à la France pour retrouver la croissance, se refusant à tout accommodement sur la politique de la BCE qui gère à Frankfort le mark rebaptisé pour la circonstance euro, on peut penser qu’elle proposera bientôt une rencontre à Hollande en gare de Montoire pour mettre en place une nouvelle kollaboration.

On finit par se dire que si le 3° Reich n’a pas abouti le 4° n’est pas loin.