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20/12/2013

Vertes foutaises.

Il y a quelques jours, David Cameron, qui avait promis de diriger « le gouvernement le plus vert de l’histoire » déclarait en privé « débarrassez moi de ces foutaises vertes ». Et pourtant la grande Bretagne s’était engagé à diminuer les émissions de « gaz à effet de serre » de 34% d’ici 2020 (par rapport à 2090) et de 80% d’ici 2050. Mais depuis on s’aperçoit que l’éolien en mer coute extrêmement cher et nécessite des aides de l’Etat. C’est d’ailleurs ce que constatent les Allemands pour qui la « transition énergétique » entraine des hausses considérables du coût de l’électricité supportées surtout par les consommateurs pour ne pas handicaper l’industrie. Bruxelles commence d’ailleurs à s’intéresser à cette politique jugée anticoncurrentielle.

Les Anglais, gens pragmatiques ont donc changé de politique, ils viennent de commander deux réacteurs nucléaires EPR, et d’accorder des centaines de permis de forage pour la recherche du gaz de schiste, dans l’idée de relancer leur industrie et de diminuer le chômage.

Une des clés de la réindustrialisation est de disposer d’énergie, bon marché ; aux Etats Unis le gaz naturel est deux fois moins cher qu’en Europe, le gaz de schiste a aussi permis de relancer l’industrie pétrochimique.

Si notre gouvernement était vraiment décidé à réduire le chômage et à relancer la croissance, il ferait de même, rechercherait le gaz de schiste et mettrait en chantier de nouveaux réacteurs nucléaires. Ce serait d’ailleurs une occasion de prendre les Bretons au mot et leur proposer de réaliser enfin la centrale de Plogoff à laquelle ils se sont opposés en1980 ; elle leur fournirait la source d’énergie dont ils manquent.

Mais notre gouvernement préfère écouter les sirènes des écolos et leurs « foutaises » destinées à emmerder les Français : écotaxe, interdiction des feux de cheminée, circulation alternée …

La France produit 1% des gaz  supposés à effet de serre de la production mondiale, tant que les gros pollueurs que sont la Chine, les USA et l’Inde ne feront rien, nous nous tirons une balle dans le pied et entretenons le chômage.

Il y a peu, la conférence de l’ONU sur les changements climatiques avait lieu à Varsovie, cela n’a pas empêché le premier ministre polonais de déclarer : « La houille et le lignite, et bientôt le gaz de schiste, resteront pour nous les principales sources d'énergie », la Pologne en dépend à 95%.

Il est peu probable que la France qui doit accueillir la conférence de 2015, soit aussi réaliste.  

 

 

 

14/12/2013

Immigration et immigration.

Le classement PISA qui évalue l’efficacité des systèmes éducatifs de 65 pays dont les 34 pays membres de l’OCDE en mesurant le niveau d’élèves de 15 ans en compréhension de l’écrit, en mathématiques et en science relègue la France à la 25° place sur 65 et à la 18° sur les 34 pays de l’OCDE.

On s’aperçoit en fait que c’est la proportion d’élèves en difficulté qui augmente atteignant 22,4% contre 16,6 il y a dix ans. Parmi ceux ci on constate que les enfants provenant de l’immigration comptent deux fois plus.

On pourrait comprendre qu’ils aient des difficultés en français mais en fait ce retard est aussi sensible en mathématiques ou ils affichent des scores inférieurs de 37 points à ceux des autres jeunes, ce qui correspond à l’équivalent d’une année perdue.

L’OCDE a évalué les résultats des élèves issus de la première et de la seconde génération d’immigrés, leurs scores sont inférieurs, respectivement, de 83 et de 60 points à ceux des autres élèves.

Remarquons que l’immigration provient en France majoritairement de pays du Maghreb et de l’Afrique subsaharienne dont aucun pays n’a participé au classement PISA, ne l’ayant probablement pas demandé craignant le résultat.

Alors d’où viennent ces résultats catastrophiques : inadaptation culturelle ou génétique, inappétence pour le travail scolaire, manque d’ambition?

Dans tous les cas l’immigration tire la France vers le bas et il serait intéressant de faire une évaluation en se limitant aux Français de souche.

On peut aussi se demander ce qu’il se passerait si l’immigration venait non d’Afrique mais du Viet Nam, notre ancienne colonie, qui nous a dépassé dans le classement PISA

13/12/2013

Kiev, ville d'Europe?

Il est probable que l’affaire n’intéresse pas grand monde en France, pourtant il faudrait :

Kiev, la capitale de l’Ukraine, est actuellement le théâtre de troubles, fomentés par l’opposition qui voudrait se rapprocher de l’Europe, avec l’idée évidente d’obtenir un jour l’intégration de l’Ukraine à l’Union Européenne.

Quand on voit comment fonctionne actuellement l’Europe des 28, on ne souhaite pas forcément l’admission de ce 29 ° état qui la ferait encore plus glisser vers l’est.

L’Ukraine, c’est quand même 45 millions d’habitants de langues et de cultures diverses ; ce sont en fait les habitants de l’ouest du pays ukrainophones qui souhaitent le rattachement à l’Europe, ceux du nord et du sud voyant leur avenir avec la Russie. Historiquement l’Ukraine est proche de la Russie, à laquelle elle a été rattachée plusieurs siècles.

Si on accepte l’Ukraine pourquoi pas la Biélorussie, la Géorgie, la Moldavie, l’Arménie et l’Azerbaïdjan ?

L’étonnant est que toute cette affaire a été concoctée sans que les Européens soient consultés sur leur envie de voir intégrer les Ukrainiens et de les voir accompagner le plombier polonais dans la quête de travail sous-payé en Europe de l’ouest.

L’affaire a failli aboutir à Vilnius en Lituanie les 28 et 29 novembre dernier mais au dernier moment l’Ukraine a refusé de signer l’accord avec l’Europe.

Bien entendu ce revirement est la conséquence de pressions de la Russie de Poutine qui considère que l’Ukraine fait partie de sa basse-cour et regarde l’initiative européenne comme une agression, un relent de la guerre froide, ce qu’elle est en fait. L’idée de Poutine est de créer une union eurasienne, regroupant les pays de sa zone d’influence.

Quand donc considèrerons nous en Europe que la guerre froide est finie et que nous avons tout intérêt à nous entendre avec la Russie qui possède des réserves énergétiques gigantesques et avec laquelle nous avons des intérêts et une histoire communs.
Bien entendu, la Russie n’est peut être pas une démocratie à la mode occidentale mais le demande-t-elle et y aurions nous intérêt ? Nous avons aidé à l’éviction de nombre de régimes autoritaires, en Serbie, en Libye, en Irak et maintenant en Syrie pour quel bénéfice ? L’histoire ne se fait pas avec de bons sentiments, il serait temps que la France le comprenne et revienne à une politique réaliste.

Le plus invraisemblable est qu’on puisse lier notre sort à 45 millions d’Ukrainiens sans nous consulter et sans même que nous en soyons conscients. Il est à craindre qu’il en sera de même quand il s’agira de la Turquie.

 

08/12/2013

Saint Madiba priez pour nous

A part quelques mal-pensants comme Bernard Lugan spécialiste de la question, mais qu’on ne cite jamais,  l’univers entier communie dans le souvenir de Nelson Mandela dit Madiba ou Tata. Il faudrait quand même relativiser.

 Voilà ce que Lugan écrit :

 «Né le 18 juillet 1918 dans l’ancien Transkei, mort le 5 décembre 2013, Nelson Mandela ne ressemblait pas à la pieuse image que le politiquement correct planétaire donne aujourd’hui de lui. Par delà les émois lénifiants et les hommages hypocrites, il importe de ne jamais perdre de vue les éléments suivants : 

Aristocrate xhosa issu de la lignée royale des Thembu, Nelson Mandela n’était pas un «pauvre noir opprimé ». Éduqué à l’européenne par des missionnaires méthodistes, il commença ses études supérieures à Fort Hare, université destinée aux enfants des élites noires, avant de les achever à Witwatersrand, au Transvaal, au coeur de ce qui était alors le « pays boer ». Il s’installa ensuite comme avocat à Johannesburg.

Il n’était pas non plus ce gentil réformiste que la mièvrerie médiatique se plait à dépeindre en « archange de la paix » luttant pour les droits de l’homme, tel un nouveau Gandhi ou un nouveau Martin Luther King. Nelson Mandela fut en effet et avant tout un révolutionnaire, un combattant, un militant qui mit « sa peau au bout de ses idées », n’hésitant pas à faire couler le sang des autres et à risquer le sien.

Il fut ainsi l’un des fondateurs de l’Umkonto We Sizwe, « le fer de lance de la nation », aile militaire de l’ANC, qu’il co-dirigea avec le communiste Joe Slovo, planifiant et coordonnant plus de 200 attentats et sabotages pour lesquels il fut condamné à la prison à vie.

Il n’était pas davantage l’homme qui permit une transmission pacifique du pouvoir de la «minorité blanche » à la « majorité noire », évitant ainsi un bain de sang à l’Afrique du Sud. La vérité est qu’il fut hissé au pouvoir par un président De Klerk appliquant à la lettre le plan de règlement global de la question de l’Afrique australe décidé par Washington. Trahissant toutes les promesses faites à son peuple, ce dernier :

-désintégra une armée sud-africaine que l’ANC n’était pas en mesure d’affronter,

-empêcha la réalisation d’un État multiracial décentralisé, alternative fédérale au jacobinisme marxiste et dogmatique de l’ANC,

-torpilla les négociations secrètes menées entre Thabo Mbeki et les généraux sud-africains, négociations qui portaient sur la reconnaissance par l’ANC d’un Volkstaat en échange de l’abandon de l’option militaire par le général Viljoen.

Nelson Mandela n’a pas permis aux fontaines sud-africaines de laisser couler le lait et le miel car l’échec économique est aujourd’hui total. Selon le Rapport Économique sur l’Afrique pour l’année 2013, rédigé par la Commission économique de l’Afrique (ONU) et l’Union africaine, pour la période 2008-2012, l’Afrique du Sud s’est ainsi classée parmi les 5 pays « les moins performants » du continent sur la base de la croissance moyenne annuelle, devançant à peine les Comores, Madagascar, le Soudan et le Swaziland .

Le chômage touchait selon les chiffres officiels 25,6% de la population active au second trimestre 2013, mais en réalité environ 40% des actifs. Quant au revenu de la tranche la plus démunie de la population noire, soit plus de 40% des Sud-africains, il est aujourd’hui inférieur de près de 50% à celui qu’il était sous le régime blanc d’avant 1994. En 2013, près de 17 millions de Noirs sur une population de 51 millions d’habitants, ne survécurent que grâce aux aides sociales, ou Social Grant, qui leur garantit le minimum vital.

Nelson Mandela a également échoué politiquement car l’ANC connaît de graves tensions multiformes entre Xhosa et Zulu, entre doctrinaires post marxistes et « gestionnaires » capitalistes, entre africanistes et partisans d’une ligne « multiraciale ». Un conflit de génération oppose également la vieille garde composée de « Black Englishmen», aux jeunes loups qui prônent une « libération raciale » et la spoliation des fermiers blancs, comme au Zimbabwe.

Nelson Mandela n’a pas davantage pacifié l’Afrique du Sud, pays aujourd’hui livré à la loi de la jungle avec une moyenne de 43 meurtres quotidiens.

Nelson Mandela n’a pas apaisé les rapports interraciaux. Ainsi, entre 1970 et 1994, en 24 ans, alors que l'ANC était "en guerre" contre le « gouvernement blanc », une soixantaine de fermiers blancs furent tués. Depuis avril 1994, date de l’arrivée au pouvoir de Nelson Mandela, plus de 2000 fermiers blancs ont été massacrés dans l’indifférence la plus totale des médias européens. Enfin, le mythe de la « nation arc-en-ciel » s’est brisé sur les réalités régionales et ethno-raciales, le pays étant plus divisé et plus cloisonné que jamais, phénomène qui apparaît au grand jour lors de chaque élection à l’occasion desquelles le vote est clairement « racial », les Noirs votant pour l’ANC, les Blancs et les métis pour l’Alliance démocratique.

En moins de deux décennies, Nelson Mandela, président de la République du 10 mai 1994 au 14 juin 1999, puis ses successeurs, Thabo Mbeki (1999-2008) et Jacob Zuma (depuis 2009), ont transformé un pays qui fut un temps une excroissance de l’Europe à l’extrémité australe du continent africain, en un État du « tiers-monde » dérivant dans un océan de pénuries, de corruption, de misère sociale et de violences, réalité en partie masquée par quelques secteurs ultraperformants, mais de plus en plus réduits, le plus souvent dirigés par des Blancs.

Pouvait-il en être autrement quand l’idéologie officielle repose sur ce refus du réel qu’est le mythe de la « nation arc-en-ciel » ? Ce « miroir aux alouettes » destiné à la niaiserie occidentale interdit en effet de voir que l’Afrique du Sud ne constitue pas une Nation mais une mosaïque de peuples rassemblés par le colonisateur britannique, peuples dont les références culturelles sont étrangères, et même souvent irréductibles, les unes aux autres.

Le culte planétaire quasi religieux aujourd’hui rendu à Nelson Mandela, le dithyrambe outrancier chanté par des hommes politiques opportunistes et des journalistes incultes ou formatés ne changeront rien à cette réalité. »


Bernard Lugan publie "l'Afrique Réelle" mensuel sur internet.

 

03/12/2013

Plaidoyer pour les "maisons"

Vouloir faire disparaître la prostitution voilà bien une idée farfelue née dans l’esprit d’une bande de féministes aveugles à la réalité. « Le plus vieux métier du monde » ne va pas disparaître parce qu’on va rançonner quelques consommateurs malchanceux ; du trottoir il va aller sur internet et les réseaux sociaux et de là dans la clandestinité et l’esclavage.

Je veux prêcher pour la réouverture des « maisons » que Marthe Richard a fait fermer inconsidérément en 1946. Marthe Richard fut prostituée à quinze ans, exerça dans un établissement de la rue Godot de Mauroy où elle fit un riche mariage. Elle vivait dans un hôtel particulier à l’Odéon, elle se passionna pour l ‘aviation avant de se retrouver veuve de guerre en 1916.

Par la suite, agent double, elle fréquenta Mata Hari et eut dans l’espionnage une activité surtout née de son imagination, mais qu’elle saura faire fructifier en écrivant ses mémoires. Elle récidivera pendant la seconde guerre, mais s‘étant engagée tardivement dans les FFI en 1944, elle se forgea à bon compte une réputation de grande résistante.

Elle sera à l’origine de la fermeture des maisons closes parisiennes puis nationales, en s’en prenant à la société responsable de la « débauche organisée et patentée », les choses n’ont guère changé. On fermera 1400 établissements, comme le Chabanais, le Sphinx et le One-two-two. La prostitution bien sur ne disparut pas mais gagna les trottoirs.

Du reste ce service public se maintint par tolérance - c’est le cas de le dire – dans les ports, on fréquentait encore dans les années 60 le Sully et le Vert-galant à Toulon maisons accueillantes où régnait une chaude ambiance un peu rétro et où on n’était nullement obligé de « consommer ».

Les vieux coloniaux se souviendront aussi de maisons à Dakar, Douala, Fedala…  A Saïgon, pendant la guerre d’Indochine, le célèbre « parc aux buffles » accueillait surtout les légionnaires et les troupes coloniales mais il existait nombre d’établissements plus huppés.

Il y avait aussi sur la rivière de Saïgon, à la base des forces amphibies nommée la FAIS, un bordel flottant qui un jour de grande marée s’échoua et donna une bande prononcée.

Tout ça pour dire que depuis les lupanars de Pompéï, les choses n’ont pas beaucoup changé et qu’il faudrait prendre conscience de la réalité des choses et chercher à s’en accommoder au mieux.

Rétablissons donc les maisons closes, il sera plus facile de surveiller des établissements officiels ayant pignon sur rue et signalés par un « gros numéro ».

Considérons qu’elles remplissent une fonction de service public, concourent à la paix et à la tranquillité de nos rues, quitte à surveiller les conditions où ces dames exercent et à faire payer une forte redevance.

J’appelle les 343 salauds et les autres à appuyer ma demande.