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05/05/2018

Ego nominor leo

Il faut quand même être d’une grande naïveté pour croire que Kim Jong Un, après tout le mal qu’il s’est donné depuis des années, va renoncer à l’arme nucléaire.

Qu’il renonce aux essais nucléaires c’est probable, d’autant qu’il semble que son centre d’essai n’ait pas résisté au dernier tir, fort puissant puisqu’il a déclenché un séisme.

De même les derniers essais balistiques ont été suffisamment démonstratifs pour convaincre que la Corée du Nord disposait de missiles capables d’atteindre les Etats Unis et bien sur les états voisins, Corée du Sud, Japon…
La Corée du Nord dispose donc ou va disposer, d’une force de dissuasion crédible dont on ne peut croire qu’elle se priverait, d’autant que cette force assure la survie du régime.

Dans ce sens la rencontre de Kim Jong Un avec Trump servira plus à asseoir le régime Nord Coréen qu’à conduire à un quelconque désarmement nucléaire.

Reste à savoir quelle sera la réaction de Trump : ou il se contentera de maintenir des sanctions économiques ou il procèdera à une frappe préventive sur les sites menaçants, à condition qu’il les connaisse et qu’ils soient vulnérables.
Dans cette affaire le gagnant probable est le tyran Nord-Coréen que la rencontre avec Trump, renforce politiquement à l’international.

En cas d’intervention militaire américaine on ne sait pas jusqu’où les choses peuvent aller, localement et au loin.

On se demande s’il ne vaudrait pas mieux admettre que la Corée du Nord dispose de l’arme nucléaire. Israël l’a bien et le Pakistan.

L’étonnant est que ce sont les « états dotés », qui veulent à tout prix conserver leur privilège. Ego nominor leo.

03/02/2016

"Viva la revolucion"

La politique étrangère de la France est pleine de surprises : depuis cinq ans nous sommes alliés aux pires théocraties pour renverser le gouvernement légitime de la Syrie au nom des « droits de l’homme », alors que Bachar el-Assad est certes un dictateur mais il soutient les minorités dont les chrétiens qui ne souhaitent absolument pas son départ et le disent haut et fort. La France trahit ainsi sa mission traditionnelle et jusqu’à il y a peu respectée, de défense des chrétiens d’orient.

Et maintenant on vient de dérouler le tapis rouge et de mettre les petits plats dans les grands pour la venue de Raul Castro frère de Fidel qui depuis cinquante sept ans impose à son île un régime communiste pur et dur qui l’a ruinée.

Il fallait voir le diner d’état et ceux qui y étaient invités : quelques paléo-communistes, comme Robert Hue, la gauche de la gauche avec Mélenchon, pas mal de ministres et côté people David Guetta, Virginie Efira, Jean Nouvel, Costa Gavras, le boxeur Jean Marc Mormech, la chanteuse Nathalie Cardone auteur de « Hasta siempre » un tube à la gloire de Che Guevara et l’inévitable Barbara Hendriks, la Castafiore du régime. Du beau linge en tous genres. On a du porter des toasts à la santé de Fidel et la mémoire du Che.

Que cherchons nous en faisant toutes ces gracieusetés à Raul ? Des contrats ? Peut-être mais c’est nous qui payerons : nous avons effacé 4 milliards de dollars de dette et rééchelonné les 2,6 milliards de dollars restant sur 18 ans, 212 millions allant à un fonds destiné à financer des projets franco-cubains. A part Pernod-Ricard, pour une affaire de rhum, on ne voit pas très bien ce qu’on pourrait vendre à ces traîne-misère, surement pas des rafale ou des missiles balistiques comme Khrouchtchev.

A moins qu’il ne s’agisse de piétiner les plates-bandes des Etats Unis, Cuba étant à l’évidence dans leur sphère d’influence, comme, symétriquement, l’Europe et le Etats unis déstabilisèrent l’Ukraine pour embêter Poutine. Notre américanophilie rend cette hypothèse peu vraisemblable. Quoiqu’il en soit on ne voit pas en quoi le régime castriste est plus ragoutant que celui de Bachar el-Assad.

D’ailleurs Raul ferait bien de se méfier, du temps de Sarkozy on reçut le colonel Kadhafi avec de semblables honneurs, le laissant planter sa tente sur les Champs Elysées, pour l’assassiner quatre ans plus tard en attaquant inconsidérément la Libye. Peut être Raul verra-t-il un jour un débarquement français dans une quelconque Baie des cochons.

Quoiqu’il en soit, et les choses étant ce qu'elles sont, on ne voit pas ce qui nous empêcherait d’inviter Kim Jong-Un, le satrape de la Corée du nord, à une semblable visite d’état. Les chances de vendre du matériel militaire apparaissent nettement plus grande qu’avec Cuba

 

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