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02/12/2018

Les Gaulois et le ciel.

Il paraît que la seule chose que craignaient les Gaulois était que le ciel leur tombe sur la tête, cela ne les a pas empêchés d’être battus par César. Il en est de même de Macron et du gouvernement, la seule menace qu’ils veulent traiter est le réchauffement climatique,

ils ne se préoccupent pas des deux vraies menaces auxquelles nous sommes exposés : une immigration invasive incontrôlée, liée à un risque terroriste permanent et une situation sociale dégradée.

Il y a en France plus de 3,5 millions de chômeurs, 6 millions de Français reçoivent une aide pour se loger, 1 million sont contraints de s’adresser aux Restos du Cœur pour survivre, sans parler de ceux qui font appel à la CMU pour pouvoir se soigner, les prélèvements obligatoires représentent 48,4% du PIB – nous sommes les champions d’Europe - la part des particuliers ne cessant de croître.

La société où nous vivons peut maintenant se comparer au régime soviétique, les Français dépendant de plus en plus d’aides sociales pour vivre et voyant leur niveau de vie baisser inexorablement.

Dans ces conditions les préoccupations écologiques sont loin d’être leur préoccupation première d’autant qu’on veut faire changer leur mode de vie sous la contrainte : Ils se rebellent

Ce qu’ils demandent est pourtant simple : vivre honnêtement du fruit de leur travail.

Ce qu’on leur promet est une poursuite d ‘une politique qualifiée de « transition énergétique » pour « sauver la planète » et qui ne fera qu’aggraver les choses.

Grace à des gouvernants visionnaires il y a cinquante ans, la France est un des pays les moins pollueurs de la planète, 75 % de l’électricité étant d’origine nucléaire.

Pour des raisons purement idéologiques on s’oblige à ramener la part du nucléaire à 50% ce qui oblige à la fermeture prématurée de centrales amorties produisant une électricité constante et peu couteuse, et de développer des énergies intermittentes notamment éolienne et solaire.

Pour le Français la transition énergétique consiste à leur imposer une taxe carbone sur les produits pétroliers et une taxe sur l’électricité représentant actuellement 16% de leur facture, ces taxes étant programmées pour croître inexorablement et destinées à soutenir le construction d’éoliennes allemandes et de panneaux solaires chinois. Il voit que l’on veut l’obliger à remplacer sa voiture alors qu’il n’en a pas les moyens même avec les aides prévues, à remplacer sa chaudière et à calfeutrer sa maison. Comment voulez vous qu’il ne se révolte pas, d’autant qu’il voit bien que l’on ne demande rien aux transports aériens, maritimes et routiers qui peuvent continuer à émettre du CO2 sans contrainte.

La France produit 0,9% du CO2 mondial, tout ce que l ‘on entreprendra ne servira à rien. Elle pollue deux fois moins que l’Allemagne qui brule du tourbe dans ses centrales, quatre fois moins que le Japon, dix-sept fois moins que les Etats Unis, et trente et un fois moins que la Chine.

Dans ces conditions la politique énergétique doit être définie de façon à produire l’énergie la moins couteuse possible sans se préoccuper d’autres considérations qui sont, dans l’état actuel, secondaires.

D’autant que les verts qui il y a peu se préoccupaient des espaces humides, de la survie des crapauds et des paysages, veulent maintenant des milliers d’éoliennes, Macron veut les multiplier par cinq, des « fermes solaires gigantesques – il en est prévue une de 2000 ha dans les Landes, désertifiant 1300 ha de terres agricoles et 700 de forêt - pour produire autant qu’un seul réacteur nucléaire. L’aide actuelle aux énergies renouvelables actuellement de 5 milliards d’euros par an sera portée à 7 ou 8 milliards par an.

Imaginons ce que sera la France couverte de milliers d’éoliennes hautes comme les deux tiers de la tour Eiffel, ce que deviendront nos paysages d’autant qu‘il faut savoir qu’au pied de chaque mât il y a un bloc de béton de 1500 tonnes qui y restera pour l’éternité.

Quant aux éoliennes en mer imaginons ce qu’elles subiront au cours d’une tempête dans le golfe de Gascogne pour prendre conscience du coût de leur entretien.

Remarquons qu’il faut distinguer la pollution à basse altitude et la production de « gaz à effet de serre » dans la haute atmosphère.

La pollution notamment urbaine est une réalité contre laquelle il faut lutter mais il faut régler la question à l’échelon local en fonction du contexte. Chaque agglomération devrait imposer les contraintes nécessaires, fluidification du trafic, interdiction d’activités et de véhicules polluants, développement des transports en commun. A ce sujet la création du « Grand Paris » qui aspire une grande part de l’activité économique et industrielle de la France est un non-sens. Il faudrait reprendre une politique volontariste d’aménagement du territoire répartissant au mieux dans tout le pays les services publics, les transports et les activités.

Pour ce qui est de la production de gaz à effet de serre, la France peut se permettre de ne rien faire : utiliser les centrales nucléaires le plus longtemps possible, et entreprendre leur remplacement par des réacteurs développés en fonction de leur rentabilité sans toutefois transiger sur la sécurité. Ne pas soutenir l’installation d’éoliennes et de panneaux solaires importés.

La France a été pionnière dans le domaine de l’énergie nucléaire, maitrisant seule toute la chaine de la fabrication du combustible au traitement des déchets, il faut reprendre notre place ce qui nécessite constance et volonté. La France a été à l’origine de projets innovants : Airbus, Ariane, les TGV, en quoi sommes nous innovants actuellement, à la remorque des Américains et bientôt des Chinois ?

L’autre domaine pour lequel il faut abandonner la politique restrictive imposée par le lobby écologiste, c’est le pétrole : Mr Hulot a obtenu l’interdiction de toute recherche pétrolière en France et dans nos zones économiques. Actuellement les deux tiers de notre déficit commercial proviennent de l’achat de produits pétroliers – quarante milliards d’euros - ce n’est pas à la production pétrolière qu’il faut se prendre mais à la consommation. La Guyane et le Canal du Mozambique ont des sites prometteurs, pourquoi se priver de les exploiter ? Et pourquoi s’interdire toute recherche sur le pétrole et le gaz de schiste ?

Il faut faire taire le lobby écologiste qui mène la France à des dépenses inutiles qu’il faut financer par des taxes toujours croissantes. C’est la seule façon de relancer l’économie et d’élever le niveau de vie des Français, et de calmer leur révolte, c’est plus urgent que d’attendre que le ciel nous tombe sur la terre.

 

 

14/11/2018

Ho Chi Minh

Je pense que nous sommes nombreux, anciens combattants d’Indochine, à avoir considéré l’hommage rendu à Ho Chi Minh à Hanoï par le Premier Ministre comme une trahison ou une totale méconnaissance de l’histoire.

Que Edouard Philippe se soit rendu au Viet Nam, très bien, nous avons avec ce pays une histoire commune, nous l’avons développé économiquement, culturellement, nous avons construit des villes superbes que l’on peut encore y admirer.

Qu’il se soit rendu à Dien Bien Phu pour rappeler le sacrifice des milliers de combattants du corps expéditionnaire français et même qu’il se soit incliné devant les morts du Viet Minh, pourquoi pas ?

Qualifier Ho Chi Minh d’ « artisan de l’indépendance d’une grande et belle Nation » relève de la désinformation pure et simple, Ho Chi Minh voulait peut être l’indépendance du Viet Nam mais avant tout l’établissement d’un régime communiste pur et dur.

La France était prête dés le début à donner l’indépendance au Viet Nam d’abord dans le cadre de l’Union Française puis totale, le général de Lattre avait créé une armée vietnamienne à laquelle on passait la suite et qui s’est courageusement battue à nos cotés : quand le sort de Dien Bien Phu était désespéré, on a trouvé des unités vietnamiennes pour y être parachutées.

Personnellement dans le delta du Mékong, j’ai combattu à coté d’unités vietnamiennes qui se battaient sous leurs propres couleurs.

Présenter la guerre d’Indochine comme une guerre coloniale est un non-sens, il s’agissait d’arrêter l’expansion du communisme comme ce fut le cas, en même temps en Corée, et c’est la raison pour laquelle les Etats Unis nous ont aidé matériellement et financièrement.

Ho Chi Minh devrait être jugé de nos jours comme criminel de guerre, il n’a obtenu la victoire qu’au mépris de la vie de ses compatriotes, combattants et coolies qu’il considérait comme consommables. Les prisonniers qu’il fit au cours de la guerre et en particulier à Dien Bien Phu furent enfermés dans des camps où leur sort ne cédait en rien à celui des déportés de Hitler, détresse alimentaire et sanitaire, rééducation politique. La mortalité y fut de l’ordre de soixante dix pour cent et les survivants, à leur libération étaient semblables à ceux d’Auschwitz.

Après le partage du Viet Nam, un million de Tonkinois, surtout des catholiques, fuirent le communisme et se réfugièrent au sud, beaucoup devinrent des boat peoples à fin de la guerre du Viet Nam

Quand le Viet Minh chassa les Américains du sud-Viet Nam ce n’était pas une guerre de libération mais une conquête par le Tonkin communiste, encore actuellement le Viet Nam vit sous un régime communiste.

Rendre hommage à Ho Chi Minh c’est rendre hommage à Mao voire à Pol Pot, Je ne sais pas comment les nombreux Vietnamiens qui se sont installés en France et se sont généralement remarquablement assimilés, auront apprécié cet hommage à Ho Chi Minh que personne ne demandait.

N’oublions pas que le corps expéditionnaire eut au cours de huit ans de guerre, 40 000 morts.

09/11/2018

Pétain

La polémique sur la place qu’il faut donner au Maréchal Pétain dans la célébration du centenaire de la victoire de 1918 est scandaleuse : Pétain a été un des principaux artisans de cette victoire, le vainqueur de Verdun et le laisser en pénitence à l’Ile d’Yeu sans l’associer en quoi que ce soit est scandaleux. La France s’honorerait à ramener son corps à Douaumont parmi ses soldats.

Depuis de longues années, en fait depuis la présidence de Chirac, une campagne de désinformation menée en particulier par Serge Klarsfeld aggrave tous les ans le rôle de Pétain dans la déportation des juifs.

Que le régime de Pétain n’ait pas aimé les juifs cela est bien évident cela s’est manifesté par le statut des juifs édicté en 1940 qui n’avait rien à voir avec la « solution finale ».

On ne peut quand même pas reprocher à Pétain la défaite de 1940, due à une politique militaire inepte – à quoi a servi la ligne Maginot ? – à une démission devant les actions d’Hitler aussi bien au moment de la réoccupation de la Rhénanie qu’à Munich.

En 1940 après la déroute, l’armistice était nécessaire. Un départ du gouvernement en Afrique du Nord aurait livré la France au pouvoir allemand, comme ce fut le cas en Pologne, en Belgique et aux Pays Bas et le sort des Français aurait été pire encore.

Remarquons que l’armée d’Afrique a été réorganisée et participera à la libération du pays.

On ne peut accuser Pétain d’être responsable des déportations des juifs, il n’a fait que gérer en privilégiant les juifs français qui en fin de compte ont été plus épargnés que ceux des autres pays occupés.

Il ne faut pas ignorer le comportement de certains juifs qui ont collaboré au sein de l’Union générale des israélites de France (l’UGIF) et en particulier administraient le camp de Drancy. A ce sujet lire le livre de Michel Laffite (Un engrenage infernal.)

De toute façon ce qu’on célèbre actuellement c’est la victoire de 1918 et non ce qui s’est passé 22 ans après.

07/11/2018

Il faut sauver Asia Bibi

L’évangile de Saint Jean raconte le rencontre de Jésus avec la Samaritaine : fatigué Jésus est assis près du puits de Jacob. Arrive une Samaritaine venue puiser de l’eau, Jésus lui dit « donne moi à boire » car il n’a rien pour puiser. Les Juifs ne fréquentent pas les Samaritains qu’ils considèrent comme impurs. Leur demander de la nourriture c’est aussi se souiller. Pourtant le dialogue commence.

Le sort d’Asia Bibi est à rapprocher de ce passage de l’Evangile ; cette femme a été condamnée à mort parce que chrétienne elle a bu à un puits réservé aux musulmans. Elle a refusé d’abjurer sa foi et elle a déjà fait huit ans de prison. Sa grâce au bénéfice du doute a déclenché un tel mouvement chez les intégristes fanatiques que le gouvernement a du la réincarcérer et lui interdire de quitter le territoire.

Quelle différence de comportement avec Jésus ne rejetant personne et avec la chrétienté enseignant l’amour du prochain.

Il faut voir ainsi jusqu’où conduit l’Islam appliqué à la lettre par des intégristes et le rejet que rencontrent ceux qui ne lui appartiennent pas.

Il y a de nombreux intégristes en France qui doivent applaudir à la condamnation d’Asia Bibi, il faut prendre cette affaire comme un avertissement sur ce à quoi conduit cette religion.

Asia Bibi est une femme admirable que nous devons sauver : il doit bien y avoir assez de moyens de pression sur le Pakistan, notamment économiques, pour l’obliger à permettre son départ du pays, l’Occident doit agir et sauver Asia Bibi. Ensuite la France s’honorerait de l’accueillir et d’assurer sa sécurité.

Nous nous sommes indignés du sort de Sergueï Skripal, le transfuge russe assassiné en Angleterre et de celui de Jamal Khashoggi, assassiné dans l’enceinte du consulat saoudien à Istanbul, le sort d’Asia Bibi qui n’a aucune justification rationnelle est encore plus condamnable.

Il faut sauver Asia Bibi

 

02/11/2018

Bolsonaro et les bien-pensants

Décidément l’élection Brésilienne de Jair Bolsonaro, passe mal chez les bien-pensants qui prévoient déjà le retour de la dictature militaire, ce qui serait d ‘ailleurs peut être ce qu’on peut souhaiter au Brésil rongé par la violence, la pauvreté et la corruption, à la suite de la gouvernance de gauche initiée par Lula da Silva.

Bizarrement au cours de la campagne Bolsanoro ne cessa d’être qualifié d’ « ancien militaire » voire de « capitaine parachutiste » comme s’il y avait là une tare épouvantable.

Rappelons nous Trump qui, avant son élection, fut lui constamment appelé «le milliardaire » ou « le promoteur immobilier »

Pourtant la carrière militaire du « Trump tropical » ne dura que dix sept-ans alors qu’il est parlementaire depuis quelque vingt ans.

Ce pauvre Bolsanoro est jugé raciste, paranoïaque, misogyne, homophobe, antisémite, nostalgique de la dictature, voire fasciste, le voilà habillé pour l’hiver.

Il est intéressant de voir ce que Le Monde éperdu de bonheur, écrivait après l’élection de Lula da Silva en 2003 : « un homme porteur d’un immense espoir pour son peuple mais au delà pour tous ceux d’Amérique latine et au delà, pour le sud ». Depuis Lula est en prison pour corruption, le Brésil a sombré dans la pauvreté et la violence.

A ce sujet il est instructif de voir la constance avec laquelle le « journal de référence » se trompe dans le choix des dirigeants qu’il applaudit : il y eut Mao en Chine, Pol Pot au Cambodge, Castro à Cuba, Aristide à Haïti, Allende au Chili, j’en oublie, tous ayant fait le malheur de leur pays.

Par contre Pinochet qui délivra le Chili de ce vieil ivrogne d’Allende fut la bête noire du journal pendant des décennies alors qu’il assurait l’ordre et la prospérité de son pays.

En fait les mondialistes de tout poil, a commencer par Macron, commencent à s’inquiéter du retour du nationalisme un peu partout et qualifient les nouveaux dirigeants, Trump et l’Italien Salvini, de populistes, le Hongrois Orban de souverainiste, le Polonais Kaczynski d’ultra-conservateur, toutes choses qui dans leur esprit est une condamnation.

Les bien-pensants européens condamnent Poutine, un tyran, et lui imposent des sanctions pour le déstabiliser alors que l’Europe devrait se louer d’avoir un dirigeant ayant redressé son pays, rétabli son influence et en faire leur partenaire. L’Occident a suscité les printemps arabes et déstabilisé le Moyen-Orient, pendu Saddam et assassiné Kadhafi, soutenu la guerre civile en Syrie - estimant que Bachar ne méritait pas de vivre - avec l’aide des mouvements djihadistes. Décidément les bien-pensants font de curieux choix.