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14/01/2016

Il faut aider la Russie

L’économie russe ne se porte pas bien, pénalisée par l’effondrement du prix du pétrole. Les revenus du pétrole et du gaz représentent en effet 40% des exportations russes et la moitié du budget. Du coup la bourse baisse et le rouble perd de sa valeur : il faut 76 roubles pour un dollar et 83 pour une euro. La Russie est en récession en 2015 avec une régression de 3,8% du PIB. La production industrielle a reculé de 3,3% et l’inflation est de 12,7%. Les Russes voient leur niveau de vie baisser.

Or, l’Europe a besoin d’une Russie forte et prospère, elle fait partie de l’espace européen et nos économies sont complémentaires. Il faut aider la Russie à se sortir de cette crise. Commençons par lever les sanctions que l’Europe applique dans le cadre du conflit ukrainien. Elles nous coutent autant qu’à la Russie et sont absolument vaines : la Crimée ne quittera pas la Russie et il n’y a aucune raison d’aider financièrement comme on le fait l’Ukraine qui est un pays failli et en décomposition. D’ailleurs l’Europe souffle sur les braises en ratifiant un traité d’association qui n’a pour objet que d’extraire l’Ukraine de la sphère d’influence de la Russie.

Pourquoi va-t-on acheter du gaz de schiste liquéfié américain alors que nous interdisons son exploitation en France ? Importons le gaz qui nous est nécessaire de Russie. La Russie peut constituer pour l’Europe un marché important pour la mise à niveau de son industrie et renforcer nos échanges.

Il y a probablement en Europe nombre de dirigeants qui espèrent que cette crise économique va déstabiliser le régime qu’ils jugent autoritaire et pas démocratique. Pourtant personne ne conteste la popularité du Président Poutine qui a refait de la Russie une grande puissance avec laquelle il faut compter.

On peut s’étonner que l’Europe ait rouvert les négociations d’adhésion de la Turquie à l’Union Européenne. Le double jeu qu’elle mène en Syrie, le lâcher d’immigrants qu’elle pratique pour envahir l’Europe et la déstabiliser, montrent que ce pays est un allié peu fiable et de surcroit musulman. Par contre l’action de la Russie en Syrie peut conduire les participants à une solution politique négociée. Elle se révèle déjà efficace contre les terroristes et entraine un repli de EI.

La déstabilisation des régimes autoritaires, en Irak, en Libye, en Afghanistan, maintenant en Syrie, et dans les pays arabes du nord de l’Afrique, de la Tunisie à l’Egypte, a provoqué la régression et le chaos. La déstabilisation de la Russie serait catastrophique et suicidaire pour l’Europe.

L’avenir de l’Europe passe plus par un rapprochement confiant avec la Russie que par la signature du traité transatlantique avec les Etats Unis qui nous transformera définitivement en satellite.

 

http://dejudasatartuffelettresaumonde.hautetfort.com

04/12/2014

La Moldavie aussi

Les élections législatives organisées en Moldavie le 30 novembre dernier donnent la majorité aux partis pro-européens, qui obtiennent 54 députés alors que les partis pro-russes ont 47 élus.

Il faut se rappeler que la Moldavie a signé le 27 juin dernier un traité d’association avec l’UE et que depuis mai les Moldaves peuvent circuler sans visa dans l’espace Shengen. Il y a eu là, comme en Ukraine, une manœuvre de l’ « occident » pour détacher la Moldavie de la sphère d’influence russe.

La Moldavie est un pays qui n’a jamais existé en dehors de l’Union Soviétique. Partie de l’ancienne Bessarabie, elle avait été rattachée à la Russie en 1812, le reste allant à la Roumanie et à l’Ukraine. Ajoutons que la Transnistrie russophone s’est constituée en République moldave du Dniestr, non reconnue par la communauté internationale, et la Gagaouzie menace de proclamer son indépendance.

Quel intérêt a l’Europe à créer une nouvelle zone de tension avec la Russie, en déstabilisant  un non-état de 3,5 millions d’habitants, sinon, pour complaire aux Etats Unis, en repoussant la zone d’influence russe vers l’est, au risque de créer une nouvelle source de conflit entre l’Europe et la Russie.

On va bien entendu accuser Vladimir Poutine de tout alors que les initiatives viennent à l’évidence de l’occident.

Un autre signe est apparu récemment en Europe de durcissement envers la Russie, quand l’UE a choisi comme président du conseil européen le Polonais Donald Tusk.

La Pologne, membre de l’OTAN depuis 1999 et de l’ Union Européenne depuis 2004, a gardé de son histoire mouvementée une crainte, quelque peu paranoïaque actuellement, de son voisin russe, qu’elle soupçonne d’idée de reconquête. Elle a tendance à s’aligner sur la politique américaine. Les hésitations européennes pour l’application de sanctions à la Russie dans la gestion du dossier ukrainien ont irrité Varsovie qui trouve que « l’Europe fait preuve de myopie stratégique ».

Si on considère que l’Europe a tout intérêt à normaliser ses relations avec la Russie pour en faire un partenaire plutôt qu’un adversaire, ce n’était probablement pas une bonne idée de choisir M. Tusk.

Monsieur Tusk est en particulier partisan de la relance des négociations sur le traité de libre-échange avec les Etats Unis qui ne manquerait pas d’inféoder l’Europe et de lui enlever le peu qui lui reste d’indépendance.

On n’invoquera pas bien sur de théorie du complot, mais on ne peut aussi que constater que la chute du prix du pétrole tombe bien à point pour déstabiliser l’économie russe et faire plonger le rouble. La clé du problème est à Riyad et il ne semble pas que les Etats Unis aient usé de leur influence pour obtenir de l’Arabie Saoudite une réduction du quota de production, pour soutenir les prix. Il est vrai que l’objectif de l’Arabie Saoudite est de rendre l’exploitation des hydrocarbures non conventionnels non rentable et diminuer la concurrence.

On annonce qu’un nouveau cessez-le-feu a été signé en Ukraine entre le gouvernement ukrainien et les séparatistes à partir du 5 décembre. Espérons qu’il sera appliqué et qu’une nouvelle source de conflit ne va pas apparaître autre-part.

 

http://dejudasatartuffelettresaumonde.hautetfort.com 

16/06/2013

Parler avec l'Iran

L’élection  de Hassan Rohani, acquise avec une majorité absolue dans des conditions que personne ne conteste va permettre de connaître les motivations de tous ceux, dont la France, qui soutiennent l’opposition syrienne.

Voilà un modéré, visiblement soucieux de sortir l’Iran de son isolement et de faire cesser les sanctions occidentales. Il faut discuter avec lui.

On doit pouvoir régler du même coup le problème du nucléaire et le sort de la révolution syrienne.

Si la conférence de Genève réunit autour de la table, les Etats Unis et la Russie, accessoirement la France, la Grande Bretagne, la Chine et l’Allemagne, des représentants du gouvernement syrien et de l’opposition, de l’Iran et de la ligue arabe, il y a quelques chances d’arriver à une solution politique du conflit si d’ici là personne ne se met à jeter de l’huile sur le feu en fournissant des armes ou en engageant des actions militaires.

Ensuite on pourra parler nucléaire avec l’Iran et peut être obtenir le droit effectif de contrôle des installations nucléaires par l’AIEA.

Rétablir l’Iran dans le concert des nations profitera à tout le monde à condition bien entendu de n’avoir pas d’autres arrière-pensées concernant le pétrole ou Israël.

Déjà Israël manifeste sa défiance, minimisant le rôle du nouveau président iranien, et pourtant Dieu sait si il chargeait son prédécesseur de tous les péchés du monde, au point qu’on peut se demander si l’état juif ne préfèrerait pas une intervention militaire à un règlement politique.

27/03/2013

Energie à bon marché

« La France n’a pas de pétrole mais elle a des idées » disait on autrefois. Des idées pas sur : tous les ans la France dépense 60 milliards d’euros pour se fournir en énergie, quasi exclusivement pour des produits pétroliers. Elle l’a toujours fait et considère ça comme une malédiction inévitable, au point de ne pas rechercher à s’en affranchir. Intoxiquée par un lobby écolo qui voudrait une économie en décroissance, alors que le reste du monde et en particulier la Chine et l’Inde connait une croissance constante et importante sans trop se préoccuper de pollution et de réchauffement climatique, la France se condamne au déclin.

En France la main d’œuvre est chère et le restera, à moins d’abandonner notre modèle social, il faut chercher ailleurs comment rester concurrentiel.

Un des moyens efficaces est de produire une énergie bon marché pour l’industrie. C’est ce que font actuellement les Etats Unis en développant le gaz de schiste. Le gaz est maintenant moins cher que le charbon et en concurrence avec l’énergie nucléaire et l’industrie redémarre. Ne refusons pas l’exploitation du gaz de schiste en France où il est probablement abondant. Bien sur il faudra le faire avec discernement et précaution mais la France est leader dans l’industrie para pétrolière et nos entreprises sauront le faire.

Il faut rechercher le pétrole chez nous, en Méditerranée au sud de Marseille et au large de la Guyane.

Mais il faut surtout relancer l’énergie nucléaire en minimisant les couts au maximum. Le réacteur EPR est trop puissant, trop compliqué, trop cher. Il faut développer un modèle de réacteur moins ambitieux, moins puissant, peut être moins performant sans que l’on sacrifie la sureté. Ce réacteur devrait être produit en série pour remplacer les réacteurs actuels et pour en proposer à l’étranger. Un réacteur pas trop puissant, de conception rustique et d’exploitation simple devrait être proposé à un prix attractif.

Il faut abandonner des projets insensés comme le centre d’enfouissement des déchets nucléaires de Bure qui doit couter 35 milliards d’euros, le prix de 6 ou 7 EPR, et ne sera jamais accepté par la population. Il y a d’autres solutions, beaucoup moins onéreuses.

Il ne faut pas se ruiner à subventionner des sources d’énergie intermittentes comme le solaire ou l’éolien s’il est sur que ces énergies ne seront jamais concurrentielles.

En résumé il faut changer de paradigme ne pas se braquer sur les énergies renouvenables  mais produire de l’énergie en France et au moindre coût. Les écolos ne représentent que 2% des voix même s’ils font beaucoup de bruit.

 

 http://dejudasatartuffelettresaumonde.hautetfort.com

 

 

 

05/09/2012

Du pétrole et des idées

Si vous allez à Dubaï vous contemplerez l’hotel Burj al Arab, une ile artificielle en forme de palmier et Burj Dubaï la tour la plus haute du monde, 828 m, parmi d’autres réalisations et projets aussi démentiels. Vous serez fier d’avoir apporté votre écot en passant à la pompe pour remplir le réservoir de votre modeste Clio. Comme vous serez fier d’aider le Qatar à acheter des palaces parisiens, le PSG, des marques de luxe et à répandre l’islam dans le 9.3.

En France le déficit commercial en 2011 a été de 70,6 milliards d’euros dont 45 milliards pour la facture énergétique, c’est à dire pour l’achat de pétrole et de gaz.

N’y a-t-il pas moyen de réduire voire de résorber cette facture considérable ? bien sur que si et en créant des emplois et en augmentant la compétitivité française.

Les Etats Unis ont conquis leur indépendance énergétique et relancé leur économie.

Ils exploitent les gaz de schiste qui représentent 14% de la production nationale et seront à près de 50% dans 20 ans.

Outre atlantique les hydrocarbures de schiste ont permis la création de quelque 500 000 emplois et une baisse de la facture énergétique au point que les centrales à gaz concurrencent l’énergie nucléaire, la baisse du prix du gaz est de l’ordre des 2/3.

En France les khmers verts qui veulent nous ramener à l’ère préindustrielle, pratiquent un lobbying insensé pour interdire même la prospection pour évaluer les ressources.

Il y a probablement du pétrole, peut être en grande quantité, à 150km des côtes de Guyane, ils s’opposent à la prospection qui pourrait polluer ou déranger les baleines.

On voudrait prospecter au sud de Marseille, il n’en est pas question.

Quant au pétrole de schiste qu’on subodore dans le bassin parisien et au gaz de schiste qui existerait dans le midi la prospection en est interdite.

Et pourtant la France est leader mondial dans l’industrie para pétrolière et peut être pourrions nous économiser des dizaines de milliards par an et créer 100 000 ou 200 000 emplois directs.

Nous préférons payer 100 euros le baril de pétrole et enrichir, l’Arabie Saoudite, la Qatar et Dubaï que le produire chez nous probablement moins cher pour payer des investissements de recherche et de production et des salaires.

On vous dira que la production de pétrole offshore comporte des risques de pollution, que la fracturation hydraulique présente des risques pour l’environnement, c’est vrai mais il est certainement possible de réduire les risques et les dégâts en améliorant les techniques.

Que serions nous si nos ancêtres, il y a 200 ans avaient refusé de prospecter et de produire du charbon dans le nord de la France, parce que ça perturbait l’élevage et l’agriculture. Notre développement industriel a été basé sur le charbon, maintenant il l’est sur le pétrole et l’atome.

Tout le monde se lamente du prix du pétrole et du gaz, si nous ne sommes pas autonomes nous n’y pouvons rien.

L’ Angleterre et la Norvège se sont enrichies avec le pétrole de la mer du nord, maintenant la Russie vit de ses ressources pétrolières, pourquoi pas nous ?

Il fut un temps où nous avons prospecté en mer d’Iroise sans que cela indigne qui que ce soit, malheureusement nous n’avons pas trouvé de pétrole.

On veut nous faire croire que l’avenir est dans les énergies renouvelables, l’éolien, le solaire, c’est un mensonge : ce sera toujours insuffisant et hors de prix. L’ Allemagne qui a renoncé au nucléaire, se heurte à de grandes difficultés, les firmes spécialisés dans l’énergie solaire sont toutes en faillite et l’éolien sera toujours très cher sans parler de l’agrément de voir pousser des milliers d’éoliennes dont personne ne veut dans son voisinage. Imagine-t-on ce que coutera l’entretien des parcs d’éoliennes en mer ?

Dans cette période de chômage et de récession, il vaut mieux investir dans des projets rentables que payer des chômeurs. Construisons de nouvelles centrales nucléaires, nous n’aurons aucun mal à vendre notre courant excédentaire et il n’y a pas souvent de tsunamis ni de tremblements de terre en France.

Lançons nous franchement dans la recherche d’hydrocarbures, conventionnels ou non, toute aventure industrielle a des risques qu’il faut savoir évaluer et prendre.

La France était un pays où on inventait et ou on produisait. Nous avons inventé le TGV et Airbus, ne laissons pas une bande d’utopistes qui représentent 2% de la population nous imposer leurs fariboles.

Citons pour conclure une phrase de M. Mamère : « Savoir que notre sous-sol possède d'énormes réserves de gaz de roche ne doit donc pas nous obliger à les exploiter, quels que soient les progrès techniques. » Quand on en est là…

 

 

http://dejudasatartuffelettresaumonde.hautetfort.com