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26/02/2020

Incohérence énergétique

Triste jour, hier on a stoppé le premier réacteur de Fessenheim, il pouvait encore fonctionner au moins dix ans, c’est si vrai qu’EDF a été indemnisé ! C’est une décision purement idéologique où les écologistes voient l’abandon de l’énergie nucléaire qui depuis 40 ans nous fournit une électricité, constante, sure et bon marché. Si nous ne démarrons pas maintenant un programme de renouvellement des centrales actuelles nous perdrons toute compétence industrielle et devrons acheter des réacteurs aux Russes et aux Chinois.

Parallèlement on vient d’interdire la recherche de pétrole et de gaz auprès de Juan de Nova, une Ile Eparse dans le Canal du Mozambique, après avoir fait de même au large de la Guyane. On s’interdit de rechercher de nouveaux gisements sur le territoire français. Le piquant c’est que le Président songe à donner les Iles Eparses aux Malgaches, les Chinois sont déjà aux aguets à Madagascar. Le plus étonnant est que, au même moment, le ministre ses Affaires Etrangères, Jean Yves le Drian est au Mozambique où un gisement géant est en cours d’exploitation avec le concours de Total le pétrolier français.

La France se pénalise en s’interdisant de rechercher du pétrole sur son territoire alors que ce n’est pas la production mais la consommation qu’il faudrait limiter. La plus grande partie de notre déficit commercial est due aux importations de produits pétroliers, on produirait chez nous qu’on réduirait ce déficit, on préfère se tirer une balle dans le pied.
Pendant ce temps là l’Amérique de Trump est devenue le premier producteur mondial en exploitant le pétrole et le gaz de schiste devant l’Arabie Saoudite et continue de bruler du charbon.

La France produit 0,9% du CO2 mondial, c’est dire que tous les efforts que nous faisons et qui nous pénalisent, ne servent à rien.

 
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02/08/2019

Plaidoyer pour l'énergie nucléaire

 

« En France on n’a pas de pétrole mais on a des idées » Dés les années 50 des gouvernants visionnaires décident de faire appel à l’énergie nucléaire pour accroitre l’indépendance énergétique de la France. A partir de 1957 on développera une filière nationale dite « graphite gaz » qui avait pour avantage de fonctionner à l’uranium naturel. Les six réacteurs de cette filière sont maintenant arrêtés.

La France choisit alors d’exploiter une licence Général Electrique de réacteurs PWR -Pressurised Water Reactor – qui nécessite de l’uranium enrichi. Celui ci sera produit par l’usine d’enrichissement de Tricastin.

58 réacteurs à eau pressurisée seront construits de 1971 à Fessenheim à 1991 à Civaux, ce réacteur étant terminé en 1997. La filière a évolué, les premiers réacteurs produisaient 900 MW, les derniers 1400 MW .

La filière PWR est la filière la plus exploitée, il y a plusieurs centaines de réacteurs PWR au monde, la France en exploitant 58 produisant 72% de l’électricité française.

Remarquons que depuis le début de leur fonctionnement, il y a près de 50 ans les réacteurs français n’ont jamais eu d’avarie mettant en jeu la sécurité des personnes.

Le seul accident important sur un PWR a eu lieu aux Etats Unis à la centrale de Three Mile Island en 1979, il a entrainé la perte du réacteur mais n’a provoqué aucune victime et une faible émission de radioactivité.

A une époque où on se préoccupe de l’émission de CO2, constatons que le nucléaire est la seule source d’électricité continue qui ne produit pas de « gaz à effet de serre ». Les filières dites renouvelables, éoliennes et panneaux solaires nécessitent des centrales à gaz pour les suppléer pendant qu’elles ne produisent pas. Une éolienne ne produit que 25% de ce qu’elle produirait si elle fonctionnait toujours à pleine puissance.

Pour des raisons inexpliquées les écologistes veulent « sortir du nucléaire ». C’est la raison pour laquelle la loi de transition énergétique a prévu de ramener à 50% la part du nucléaire dans la production française d’électricité et d’arrêter prématurément des réacteurs pouvant encore fonctionner de nombreuses années moyennant une refonte. Le site le plus emblématique est la centrale de Fessenheim sur le Rhin.

La sortie allemande du nucléaire a entrainé une augmentation de la consommation de charbon et une hausse importante du coût de l’électricité, il en sera de même en France.

Si on veut prolonger la vie des réacteurs en service, il faut leur faire subir un « grand carénage ». Le coût de ce programme est estimé à 51 milliards d’euros soit pour une prolongation de 20 ans, 2,5 milliards d’euros par an, alors que les surcouts supportés par les consommateurs pour le développement des éoliennes et des panneaux solaires a été de 3,7 milliards d’euros en 2016 pour produire 5,5% de l’électricité française.

Areva et Siemens ont développé un réacteur de 3° génération, l’EPR, tirant les leçons des accidents sur les centrales nucléaires notamment Three Mile Island et Fukushima. Ce réacteur très puissant, 1600 MW, est prévu pour résister au terrorisme, y compris la chute d’un avion commercial. Les deux premiers réacteurs en construction, Oikiluoto en Finlande mis en chantier en 2005 n’est pas encore en service ce qui provoque des surcoûts importants et le réacteur français de Flamanville souffre de nombreuses malfaçons, dans le béton, des anomalies dans la fabrication de la cuve, des soudures pas aux normes ce qui entraine là aussi surcoût et retard. Par contre deux réacteurs construits en Chine à Taishan n’ont pas rencontré de grandes difficultés et produisent maintenant. Ajoutons aussi que EDF construit deux EPR en Grande Bretagne à Hinkley Point. Les contempteurs de l’énergie nucléaire voudraient profiter de ces difficultés pour abandonner la construction de nouveaux réacteurs. En fait nous sommes restés quinze ans sans en construire et nous avons perdu notre savoir-faire. Les difficultés de construction des réacteurs finlandais et de Flamanville nous permettent de cerner les problèmes. La France a besoin d’un vrai programme industriel comme dans les années 1970 lorsque l’on a mis en œuvre le parc actuel. EDF travaille sur un projet de réacteur EPR « optimisé », plus simple et moins cher que la version actuelle.

Le GIEC lui même reconnait que les objectifs de réduction de production de CO2 ne pourront être tenus sans faire appel à l’énergie nucléaire. Les énergies dites renouvelables sont intermittentes et la construction de milliers d’éoliennes entraine de graves nuisances et défigurent des paysages qui font l’attrait de notre pays.

Il faut reconstruire de nouveaux réacteurs pour assurer notre sécurité en approvisionnement car beaucoup d’unités atteindront 60 ans en 2040

La France est le seul pays à maîtriser toute la filière nucléaire de la production du combustible à son retraitement. Avec un peu de volonté et de constance on peut regagner l’expérience acquise et continuer à produire une électricité continue et bon marché.

 

                                                                    

 

 

 

 

 

17/10/2018

Le GIEC.

Ce qui est extraordinaire avec le dernier rapport catastrophiste du GIEC qui nous promet la fin du monde si nous ne faisons pas repentance et abjurons notre mode de vie, c’est l’unanimisme avec lequel quelques centaines d’experts autoproclamés l’endossent. Pourtant les prévisions du GIEC qu’il n’est pas bon de contester, reposent sur des modèles mathématiques dont la pertinence est loin d’être prouvée. Il n’empêche que les climatosceptiques qui doutent des causes anthropiques des évolutions climatiques sont mis au pilori, traités comme des moins que rien contestant l’évidence et pas éloignés du fascisme.

Les implications financières sont énormes si bien que le GIEC apparaît comme un lobby d’ « experts » stipendiés, de gourous et d’idiots utiles.

Entendons nous bien il n’est pas question de contester qu’il puisse y avoir une évolution du climat, peut être un réchauffement, mais il y en a toujours eu et même de fort importantes sans que l’homme n’y soit pour rien. Mais faut-il pour autant compromettre notre économie pour une cause fort discutable.

Le climat dépend d’un vaste ensemble incluant les océans et notamment les courants marins, l’atmosphère et l’activité solaire. Cet ensemble présente des instabilités de très grandes constantes de temps entrainant les évolutions climatiques qui ont toujours existé.

La France produit un pour cent des émissions de CO2, principal « gaz à effet de serre » accusé du « réchauffement » supposé , tout ce que l’on entreprendra en France n’aura donc aucune influence à l’échelle de la planète, pas même l’épaisseur du trait.

Remarquons en passant qu’il ne faut pas confondre réchauffement de la planète et pollution en particulier urbaine : cette dernière n’est pas contestable et due aux émissions de toutes sortes, centrales thermiques en particulier au charbon, transport, chauffage…Mais il s’agit là de la basse altitude, l’air que nous respirons.

Pour ce qui est du CO2 la France est le meilleur élève grâce aux 58 réacteurs nucléaires qui depuis quelque 40 ans produisent fidèlement notre électricité. Ces réacteurs ne polluent en rien l’atmosphère à basse et haute altitude, contrairement à ce qui se passe chez les plus grands pollueurs qui brûlent du charbon, la Chine, l’Inde, les Etats Unis, la Pologne, l’Allemagne qui à la suite de l’abandon de l’énergie nucléaire n’arrive pas à diminuer sa consommation de charbon voire de tourbe.

Une loi sur la transition énergétique a décidé sans que ce soit justifié en quoi que ce soit, de ramener la part du nucléaire dans la production française d’électricité de 72% à 50% ce qui entrainerait la fermeture de quelques dizaines de réacteurs dont en particulier ceux de Fessenheim qui peuvent encore fonctionner de 10 à 20 ans selon leur âge.

La condamnation par les écologistes de l’énergie nucléaire repose strictement sur l’idéologie et non sur la raison. On assimile le nucléaire civil au militaire ou on surestime des risques qui ne sont pas nuls mais maitrisés. Remarquons que depuis les 40 ans que le nucléaire nous fournit notre électricité, jamais un incident ou un accident n’a mis en cause la sécurité d’une centrale. 40 ans c’est quand même un délai suffisant pour attribuer une certaine confiance à nos centrales nucléaires.

Bien sur il y a eu Tchernobyl et Fukushima mais dans le premier cas il s’agissait d’une filière fort différente, les réacteurs étant instables dans certaines conditions, possédant une enceinte de moins. L’accident de Tchernobyl est du en particulier à des fautes d’exploitation qui n’auraient pas les mêmes conséquences sur les réacteurs français.

Quand à Fukushima, l’accident est du à la non prise en compte pour des raisons d’économie d’un risque de tsunami connu.

Pour ce qui est du risque remarquons que les sources d’énergie ayant fait le plus de victimes sont le charbon et l’hydroélectricité. Le charbon au cours des deux derniers siècles a fait des milliers de victimes tant par les accidents miniers que par la silicose dont nombre de mineurs ont été atteints. Il arrive aux barrages de se rompre et d’entrainer des centaines de victimes, rappelons nous Malpasset en France et il y a peu la rupture d’un barrage sur un affluent du Mékong au Laos.

On veut nous imposer le développement d’énergies dites renouvelables, notamment les éoliennes et les panneaux solaires qui, en plus de leur production intermittente, devront être largement importés de l’étranger, les panneaux solaires étant un quasi monopole chinois et les éoliennes venant notamment d’Allemagne. De plus l’électricité produite par ces méthodes, si on ne manipule pas les chiffres, est plus couteuse que celle provenant du nucléaire.

Pour ce qui est des éoliennes, il est assez piquant de voir les écologistes faire la promotion de dizaines de milliers d’engins qui ont à leur pied un bloc de béton de 1500 tonnes appelé à rester là jusqu’à la fin des temps et défigurent les paysages qui font la beauté de notre pays sans parler d’autres nuisances.

Il est de bon ton d’évoquer la construction de deux réacteurs EPR l’un en Finlande l’autre à Flamanville dont la mise en service est sans cesse repoussée et dont pour cette raison les prix explosent. On parle beaucoup moins de l’EPR construit sans problème en Chine et qui va être mis en service. Nos difficultés viennent d’une perte de compétence industrielle due à l’interruption de toute construction de réacteurs en France depuis une vingtaine d’année. Relançons le nucléaire et nous retrouverons nos compétences dans ce domaine.

La France est le seul pays maitrisant l’ensemble de la filière, construction de réacteurs, fourniture d’éléments combustibles, retraitement des combustibles brulés, le Japon, la Grande Bretagne, La Chine, la Belgique et d’autres font appel à nos services. C’est là qu’il faut faire porter notre effort et non sur des filières où nous serons réduits au rôle d’installateurs. L’électricité est l’énergie de l’avenir si on veut renoncer aux produits pétroliers, regardons le développement rapide des véhicules électriques il va bien falloir les alimenter.

Pour ce qui est du pétrole et du gaz nous nous sommes interdits toute recherche et exploitation du gaz de schiste, toute prospection de nouveaux gisements de pétrole et de gaz sur notre territoire, c’est un non sens. S’en prendre à la production des produits pétroliers ne sert à rien et nous oblige à les acheter à l’étranger. Alors qu’il y a probablement des gisements au large de la Guyane et dans notre Zone économique exclusive du canal de Mozambique, nous préférons nous approvisionner auprès de la Russie ou de l’Arabie Saoudite voire du Kazakhstan. Notre dépense annuelle pour les achats de produits pétroliers s’élève à quelque 40 milliards d’euros, ce qui correspond aux deux tiers du déficit de notre balance commerciale. Remarquons que maintenant que les Etats Unis exploitent sur leur sol gaz et pétrole de schiste, ils sont devenus exportateurs.

La politique énergétique française doit être débarrassée de toute considération idéologique. Notre force est de disposer d’une production nucléaire d’électricité unique au monde et d’une compétence dans l’énergie nucléaire reconnue de tous. Nous avons perdu de l’expérience dans ce domaine faute de réalisation récente. Relançons le volontarisme des générations précédentes et reprenons notre effort, entamons le remplacement des réacteurs en fin de vie et maintenons notre activité dans le reste de la filière.

Pour ce qui est du pétrole c’est à la consommation qu’il faut s’en prendre et non à la production en recherchant les économies possibles sans pour autant perturber notre industrie.

27/03/2018

Le pétrole de Monsieur Hulot

« Nous devons laisser dans le sous-sol 80 % des hydrocarbures pour avoir une chance de rester sous les 2 degrés » qu’il dit Monsieur Hulot, moyennement quoi il fait voter une loi interdisant toute exploration d’hydrocarbures sur le territoire français et l’extraction d’ « hydrocarbures non conventionnels », comprendre le gaz de schiste. En 2040 la fin de l’exploitation des gisements de pétrole ou de gaz du sous sol national est programmée.

C’est à l’évidence prendre le problème à l’envers : ce qui produit des « gaz à effet de serre » ce n’est pas l’extraction des hydrocarbures mais leur utilisation.

On va dire ce n’est pas grave, on extrait du sol français 1% de ce que l’on consomme, c’est vrai mais on a de solides espoirs au large de la Guyane où Total voulait prospecter. Egalement on pense qu’il a du pétrole dans le canal du Mozambique où, grâce aux Iles Eparses, nous possédons une très importante ZEE.

Total vient de faire la plus grande découverte de l’histoire de la compagnie dans le golfe du Mexique. Quelle différence écologique y a-t-il à exploiter un gisement au nord ou au sud de la mer des Caraïbes ?

La dépendance de la France au pétrole étranger est très importante, la facture énergétique s’élève actuellement à quelque 55 milliards d’euros, sur lesquels 45 milliards pour les produits pétroliers. En 2018 le déficit budgétaire de la France est de 82,9 milliards d'euros, soit moins du double de la facture pétrolière. Les Etats Unis grâce au gaz de schiste, sont devenus le premier producteur mondial d' hydrocarbures et équilibrent leur consommation. Pour des raisons idéologiques nous préférons garder notre déficit sans aucun bénéfice pour l’environnement.

On préfère continuer à enrichir l’Arabie Saoudite, le Kazakhstan, le Nigéria ou la Russie, les écolos sont incorrigibles.

 

 

 

13/07/2017

Les nuisances de Monsieur Hulot

Je ne fais pas une fixation sur Monsieur Hulot mais il faut dire que tous les jours il en remet une couche.

Maintenant il voudrait, pour se conformer à une loi purement idéologique du pouvoir précédent, arrêter quelques dix sept réacteurs nucléaires capables de fonctionner dix ou vingt ans de plus. Je voudrais faire les remarques suivantes :

Un rédacteur produit en moyenne 1 000MW, une éolienne d’une façon erratique environ 2MW. Il faut donc 500 éoliennes pour remplacer un réacteur et 8 500 pour produire, quand il y a du vent, autant d’énergie que les 17 réacteurs. Imagine-t-on les paysages français défigurés par 8 500 éoliennes avec leurs nuisances : bruit, perturbation des émissions TV…

De plus pour pallier les arrêts de production il va falloir mettre en service des centrales fonctionnant au gaz, donc produire plus de CO2.. C’est ce qui se passe en Allemagne où on laisse fonctionner des centrales brulant du charbon et du lignite et où l’électricité est beaucoup plus chère qu’en France.

Remarquons que la belle unanimité de la COP 21 est très suspecte, on ne voit pas pourquoi de gros exportateurs de produits pétroliers comme la Russie ou l’Arabie Saoudite auraient l’intention de mettre ce traité non contraignant en application.

L’autre remarque que l’on peut faire est que nombre de pays d’Afrique vivent des exportations de pétrole : l’Algérie, la Libye, le Nigéria, l’Angola, le Mozambique…

Vouloir réduire même abandonner l’utilisation de produits pétroliers déstabilisera encore un peu plus l’économie de ces pays et aggravera les famines, la misère et finalement les migrations. En ce sens quand M. Macron lie terrorisme et réchauffement de la planète, il n’a pas tord.

 

http://dejudasatartuffelettresaumonde.hautetfort.com