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24/08/2022

Le prix de la liberté

Il y a quelques jours, de Bormes les Mimosas Macron exhortait le peuple français à accepter de payer « le prix de la liberté » pour l’Ukraine. Dans un élan Churchillien il nous prévenait : « je pense à notre peuple auquel il faudra de la force d'âme pour regarder en face le temps qui vient, résister aux incertitudes parfois à la facilité et à l'adversité et, unis, accepter de payer le prix de notre liberté et de nos valeurs ».

La première question que l’on peut se poser c’est de savoir en quoi notre liberté est menacée par la guerre en Ukraine : Si l’Europe ne s’était pas portée au secours de l’Ukraine déclarant même souhaiter sa victoire, si elle n’avait pas imposé à la Russie des sanctions dont elle souffre et souffrira plus qu’elle, si les pays occidentaux ne fournissaient pas une aide militaire à l’Ukraine cette guerre interslave serait probablement finie et la France et l’Allemagne cosignataires des accords de Minsk 2 pourraient à bon droit proposer leurs services d’intermédiaires pour trouver une solution politique..

L’union européenne n’est pas une alliance militaire et elle n’était aucunement menacée. L’Ukraine ne fait partie ni de l’Union Européenne ni de l’OTAN et c’est un pays failli, corrompu, mafieux et il n’y avait aucune raison pour que l’Europe se mêle de cette guerre suscitée par les Américains pour vaincre la Russie jusqu’au dernier Ukrainien.

L’Europe aura toujours à vivre avec la Russie et au lieu de déclencher une nouvelle guerre froide, il aurait fallu dissoudre l’OTAN et créer avec elle des liens économiques bénéfiques à tout le monde. Maintenant nous allons vers une guerre longue avec ses morts des deux cotés et des destructions sans fin. La Russie n’est pas prête à abandonner ses conquêtes et en particulier la Crimée qu’elle considère à juste titre comme russe.
Quand on se réfère à la Constitution on n’y voit pas ce qui autorise le Président Macron à emmener la France dans cette aventure et je ne pense pas que les traités européens prévoient et autorisent une telle intervention. La Prussienne von der Layen , cette pousse à la guerre, n’est qu’une fonctionnaire non élue.

Si le peuple français doit souffrir cet hiver, manque d’énergie, hausse du coût de la vie, pénurie, il faut lui demander au moins par un débat parlementaire s’il se sent réellement prêt à payer pour une liberté en rien menacée et des valeurs qu’il reste à définir

11/08/2022

Demandons leur avis aux Français

J’aimerais savoir de quel droit le Président déclare souhaiter la victoire de l’Ukraine, applique dans le cadre de l’Europe des sanctions à la Russie, donne à l’Ukraine des armes sophistiquées comme des canons Caesar.

Cette guerre ne nous concerne pas, il s’agit d’une guerre civile entre Slaves et l’Ukraine n’appartient ni à l’Union Européenne ni à l’OTAN, s’il est vrai qu’elle a été initiée par les Etats Unis qui veulent faire la guerre à la Russie jusqu’au dernier Ukrainien.

D’autre part l’Ukraine est un pays failli, corrompu et mafieux et les européens ont tout intérêt à le laisser dans l’orbite russe.

Cette guerre n’est pas près de finir, elle va se figer et durer des années.
Pour l’Europe les sanctions et contre sanctions vont mettre en danger notre mode de vie et notre économie.

Est on sur que les Français aient envie d’avoir froid au prochain hiver, de subir une inflation qui va diminuer leur niveau de vie ?

Demandons aux Français, même constamment désinformés ce qu’ils en pensent et s’ils ont envie de mourir pour Kiev.

01/08/2017

Le retour de la guerre froide

Entre les Etats Unis et la Russie c’est le retour de la guerre froide. Le congrès américain a adopté de nouvelles sanctions à l’encontre de la Russie. Jeudi le Sénat a voté à la quasi unanimité, 98 voies contre 2 , une loi qui durcit les sanctions frappant déjà la Russie à la suite de l’annexion de la Crimée et de son aide aux provinces sécessionnistes ukrainiennes du Donbass. Bien sur, il s’agit surtout de la supposée intervention russe dans la campagne présidentielle et aussi de la culture de guerre froide existant toujours au congrès.

A vrai dire les provocations sont plutôt venus des occidentaux : après s’être engagés au moment de la dissolution du pacte de Varsovie, ils se sont étalés jusqu’au frontières russes, et ont mené une guerre en Serbie, terre orthodoxe, qui pour les Russes était une agression. L’Union Européenne a signé des accords d’association avec les pays que la Russie considère dans sa zone d’influence, laissant espérer une future adhésion. La révolution ukrainienne de février 2014 avait à l’évidence été encouragée sinon suscitée par l’Occident. A tout cela on peut ajouter l’adhésion à l’OTAN du Monténégro

Dans les rapports entre l’Occident et la Russie on trouve également des désaccords sur les tracés de gazoducs pour acheminer le gaz russe en Europe en concurrence avec le gaz de schiste américain.

Quoi qu’il en soit le conflit latent entre la Russie et les Etats Unis ne peut nous laisser indifférents, déjà nous souffrons pour nos exportations des sanctions actuelles ; l’aggravation des sanctions risque d’impacter nos relations économiques avec la Russie, notamment pour les contrats que nous avons dans l’exploitation pétrolière, les américains s‘arrogeant le droit exorbitant de nous sanctionner.

Les relations entre la Russie et les Etats Unis sont dégradées au point que la Russie demande la réduction de 755 du nombre des diplomates américains en Russie.

La question est de savoir pourquoi l’Union Européenne se montrerait solidaire des Etats Unis dans un conflit purement interne dans lequel elle n’est nullement impliquée. A l’évidence il serait beaucoup plus profitable de prendre notre indépendance vis à vis des Etats-Unis, de normaliser nos relations avec la Russie en commençant par lever des sanctions contre-productives et inutiles. Il conviendrait également d’entériner le retour de la Crimée à la Russie qui n’est pas plus scandaleux que l’annexion de Mayotte et la sécession du Kosovo. Quant à l’Ukraine l’U.E. n’a aucun intérêt à soutenir financièrement ce pays, ruiné, corrompu et mafieux ; le mieux serait de ne pas se mêler de l’affaire ukrainienne sauf pour arbitrer l’application des accords de Minsk établis sous notre égide.

 

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18/06/2015

La guerre froide, le retour

Le suivisme de l’Europe aux initiatives les plus contestables des Etats Unis est parfaitement admirable. L’affaire de l’Ukraine qui pour l’Europe est très secondaire - car en quoi les intérêts européens sont-ils menacés ? - continue de proliférer. Il y a eu d’abord au dernier G7, sous la pression d’Obama, le maintien voire le renforcement des sanctions, Poutine étant accusé de « « poursuiv(re)  un désir erroné de recréer les gloires de l’empire soviétique ». Curieux reproche.

Les ambassadeurs des 28 pays de l’UE approuvèrent ensuite par consensus, le 17 juin la prolongation des sanctions jusqu’au 31 janvier 2016, et voilà que le Pentagone voudrait entreposer des armes lourdes, notamment des chars de combat, en Europe de l’Est et les Pays baltes, qui craignent, paraît-il, de devenir la cible de la Russie.

Après quoi, Poutine, poursuit évidemment l’escalade en annonçant le renforcement de son arsenal nucléaire de quarante missiles nucléaires intercontinentaux «  capables de déjouer les systèmes de défense antimissile les plus sophistiqués. »

Il y eut des temps pas si lointains où on a déclenché des guerres mondiales de cette façon. Et tout ça pourquoi ? Pour un pays où l’Europe n’a guère d’intérêt, ruiné et corrompu au point que l’on y est obligé d’importer des ministres de l’étranger. Il est bien évident qu’il vaut mieux tourner la page de la Crimée qui jamais ne reviendra à l’Ukraine. Dans ces conditions quel intérêt, l’Union Européenne a-t-elle à poursuivre cette querelle à l’évidence suscitée et entretenue par les Etats Unis, l’OTAN de protectrice est devenue belligène.

L’affaire Ukrainienne ne se règlera que par un accord entre l’Union Européenne et la Russie si les Etats Unis ne s’en mêlent pas.

 

http://dejudasatartuffelettresaumonde.hautetfort.com .

 

 

14/12/2014

Russie: Levons les sanctions.

Sous le coup des sanctions et de l’effondrement du prix du pétrole, l’économie russe souffre, le rouble baisse, et l’inflation galope. Devons nous nous en réjouir ? Bien sur que non. La Russie est un partenaire de l’Union Européenne, un client et un fournisseur et d’un point de vue économique nous avons tout intérêt à sa prospérité. Politiquement aussi nous avons besoin de la stabilité de la Russie et Vladimir Poutine a la confiance de son peuple.

De toute façon les Russes sont un peuple qui sait souffrir et qui l’a toujours montré au cours de l’histoire. Politiquement nous n’obtiendrons rien et d’ailleurs nous n’avons rien à gagner à un changement et tout intérêt à rétablir la confiance avec la Russie.

L’Ukraine est le motif des sanctions, ont-t-elles quelque chance de modifier la situation ?

La Crimée qui n’aurait jamais du quitter la Russie, ne redeviendra jamais Ukrainienne et d’ailleurs sa population ne le souhaite pas. Pour le reste de l’Ukraine on accuse Poutine de vouloir annexer les régions russophones du Donbass, rien n’est moins sur, il préfèrerait certainement une solution politique laissant à ces régions une large autonomie. Mais actuellement, l’Ukraine a coupé les ponts économiques et monétaires avec ces régions qu’elle soumet à un bombardement à la mode de Bachar el-Assad, faisant des milliers de victimes civiles. Il est bien probable que la Russie apporte un soutien économique et militaire, mais peut elle faire autrement ?

Il faut ouvrir des négociations à trois, Ukraine, Russie, Union Européenne, mais surtout sans les Etats Unis avec la volonté d’aboutir à une solution politique acceptable maintenant l’Ukraine dans ses frontières actuelles.

Pour démarrer ce processus, levons les sanctions unilatéralement et sans condition, profitons de la période de Noël.

Nous avons besoin de la Russie dans d’autres domaines en particulier pour lutter contre le terrorisme en Irak et en Syrie, c’est le seul combat qu’il faille mener : nous sommes en guerre contre l’islamisme qui suscite partout le terrorisme, unissons les efforts de tous les pays de bonne volonté sans exclusive idéologique.

Et cessons de susciter d’autres problèmes chez les voisins de la Russie, Moldavie, Géorgie, Biélorussie, nous n’avons rien à y gagner.

 

 

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