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20/10/2021

Energie et écolos

Le cout de l’énergie ne cesse de croitre, essence, gazole, électricité, gaz, fuel domestique tout s’envole. Le gouvernement affolé craint de nouveaux gilets jaunes. Je voudrais rappeler certaines décisions à destination des écolos et qui ont fait s’envoler le cout de l’énergie :

Arrêt de la centrale de Fessenheim qui ne demandait qu’à produire au moins pendant dix ans à bas cout.

Interdiction de rechercher du pétrole et du gaz dans tout le territoire français y compris nos DOM-COM et nos ZEE.

Taxation de l ‘électricité pour financer les énergies dites renouvelables : éoliennes, panneaux solaires.

Arrêt de la construction de nouvelles centrales nucléaires en France.

Vente d’électricité nucléaire à faible prix aux autres fournisseurs d’électricité.

Achat de gaz à l’Algérie à prix fort.

Taxation aberrante des produits pétroliers.

Taxe carbone.

Tout ça pour complaire à l’Europe et faire plaisir aux écolos qui rêvent d’une France à vélo comme je l’ai connue pendant les heures les plus sombres de notre histoire.

On voit déjà des vélo-taxis version occidentale du cyclo-pousse. C’est ce qu’on appelle la progrès

 

18/05/2018

L'empereur de Chine

On pourrait penser que pour faire la promotion des énergies renouvelables on mettrait en avant le cout du kilowatt.heure, la disponibilité, l’absence d’émission de gaz à effet de serre, il n’en est rien. Deux articles, l’un dans Le Monde « Les énergies renouvelables passent le cap des 10 millions d’emplois », l’autre dans le Figaro « La lutte pour le climat va créer 18 millions d’emplois », me laissent songeur, car enfin la lutte contre le supposé réchauffement climatique n’a pas pour objet de résorber le chômage, il faudra bien que quelqu’un paye et ce ne peut être que par le coût de l’énergie. On pourrait aussi bien demander à EDF de doubler ses effectifs, sans pour autant augmenter la production d’électricité. Une sage politique énergétique a pour objet de réduire au maximum les coûts qui se répercutent immédiatement sur les produits.

Dans l’article du Figaro on peut lire « Les actions pour limiter le réchauffement climatique à 2 °C vont se traduire par 24 millions de créations d’emploi. C’est beaucoup plus que les 6 millions de postes qui devraient être supprimés dans les activités à forte intensité de carbone et de ressources grâce au passage aux énergies renouvelables, aux véhicules électriques et à l’amélioration de l’efficacité énergétique des bâtiments». Quel aveu, cela veut dire que les prix vont augmenter et que c’est le consommateur final qui va voir son pouvoir d’achat diminuer.

L’article du Monde est encore beaucoup plus instructif : d’après l’Agence internationale pour les énergies renouvelables (Irena) on apprend que le cap des dix millions d’emplois a été franchi en 2017, toutes filières confondues. Oui mais 40% de ces emplois ont été créés en Chine principalement dans la filière photovoltaïque où elle affirme sa suprématie : elle monopolise 65% des effectifs mondiaux, c’est en effet en Chine qu’est fabriquée la majorité des panneaux solaires.

L’Europe crée 1,2 millions d’emplois dont le quart en Allemagne où sont fabriquées beaucoup éoliennes. Mais dans cette filière, la Chine fournit aussi 44% des salariés.
Ajoutons les agrocarburants, 1,9 millions d’emploi dont 41% au Brésil et les grands barrages hydrauliques : 1,5 million principalement en Chine encore, au Brésil et en Inde.

Et la France dans tout cela ? On recense 107 000 postes dans les renouvelables soit seulement 1% du total mondial.

Ce 1% doit correspondre aux installateurs de panneaux solaires chinois et au montage d’éoliennes allemandes, ce n’est pas brillant, la France n’ayant développé que peu d’industrie dans ces domaines.

D’autant qu’il y a peu la France était en tête dans le développement de l’énergie nucléaire : réacteurs, éléments combustibles, retraitement, et travaillait pour de nombreux pays notamment en Europe, en Chine, en Inde, au Japon. C’est cette filière non polluante que les différents gouvernements poussés par des écologistes irresponsables s’emploie à saboter depuis des années, notamment en imposant à la France une limite de 50% d’énergie nucléaire dans le « mix », énergétique, limite n’ayant aucune justification rationnelle. Pendant ce temps la Russie, la Chine et la Corée s’emploient avec succès à nous supplanter.

Les 107 000 emplois dans les énergies renouvelables seront perdus et au delà par la disparition de la filière nucléaire.

A cela il faut ajouter l’interdiction que la France s’impose de toute nouvelle prospection pétrolière et de l’exploitation du gaz de schiste.

Etonnons nous du chômage et du déficit commercial endémiques depuis des années.

Ce n’est plus pour le roi de Prusse que nous travaillons mais pour l’empereur de Chine.

 

06/07/2017

Les errances de Monsieur Hulot.

Quand j’entends parler de Monsieur Hulot, je ne peux pas m’empêcher de penser à Jacques Tati à la différence près que « Mon Oncle » était un doux rêveur mal à l’aise dans son temps alors que Nicolas Hulot est un Khmer vert prêt à imposer aux Français un changement de mode de vie dont ils ne veulent pas.

La France a cinq millions de chômeurs, une dette colossale, un budget toujours déficitaire et une balance des payements à la peine.

Les Etats Unis dont l’économie se porte beaucoup mieux que la nôtre n’importe plus de produits pétroliers couvrant leurs besoins avec le gaz et le pétrole de schiste. On vient de s’interdire de rechercher et d’exploiter nos ressources en gaz de schiste et Monsieur Hulot a déclaré qu’il n’accorderait plus aucun nouveau permis d’exploration d’hydrocarbures sur le territoire français. Va-t-il interdire les prospections dans notre Zone exclusive du canal de Mozambique qui contiendrait des réserves importantes ? Mr Hulot préfère enrichir le Qatar qui rachète nos équipes de foot, nos hôtels et beaucoup d’autres choses. Si on veut relancer l’économie et en particulier l’industrie il faut disposer de l’énergie la moins chère possible et donc miser sur le nucléaire et les centrales au gaz plutôt que sur les éoliennes autrement polluantes et les panneaux solaires importés de Chine. M Hulot lui souhaite en finir avec les énergies fossiles mais aussi fermer plusieurs centrales nucléaires.

La France produit à peu près un pour cent de la production mondiale de « gaz à effet de serre » très loin derrière les Etats Unis qui ont dénoncé l’accord de Paris, la Chine et l’Inde dont la principale source d’énergie est le charbon et encore pour très longtemps. Dans ces conditions toutes les mesures que l’on pourra prendre ont un impact dérisoire sur la supposé « réchauffement climatique » mais compromettent définitivement notre compétitivité.

Mr Hulot va au delà de nos engagements en voulant atteindre la « neutralité carbone » en 2050, c'est-à-dire que le niveau des émissions de gaz à effet de serre ne soit pas plus élevé que celui des gaz capturés.

C’est évidemment utopique, une rêverie d’écolo à moins de ramener l’économie française à l’âge de pierre. Mais ce qui ne l’est pas ce sont les mesures de contrainte qu’en bon Khmer vert Monsieur Hulot veut infliger aux Français : la vente de voitures diesel et à essence sera interdite d’ici 2040… d’ici là on va donner une prime aux propriétaires de voitures diesel ou essence anciennes pour leur remplacement par des véhicules plus propres, encore une dépense.

On va aussi investir quatre milliards d’euros pour isoler les logements « passoires thermiques » Qui va payer ? Comme d’habitude l’impôt : la montée en puissance de la fiscalité carbone sera accélérée, passant de 30,5€ la tonne de CO2 actuellement à 140€ en 2030, ce qui fera augmenter le prix de l’essence, du gazole, du gaz naturel et du fioul.

De 2012 à 2015 d’après les calculs d’une députée socialiste, les Français ont déjà supporté une hausse de 6,7 milliards d’euros de fiscalité écologique. On veut aussi s’appuyer sur un plan d’investissement de 50 milliards d’euros, pour des mesures pas rentables, ce sera un endettement supplémentaire.

Notons que Me Hidalgo suit le même chemin voulant rendre Paris « neutre en carbone » ce qui semble peu compatible avec le développement du « grand Paris » mais promet des lendemains qui chantent aux parisiens et banlieusards.

Nommer un présentateur TV qui d’ailleurs, autant qu’il m’en souvienne, utilisait un gros porteur ukrainien pour ses déplacements, ministre de la transition énergétique, c’est nommer Nagui ministre de la culture. Vivement qu’on le mette au frigidaire avec Me Royal nommée ambassadrice pour les pôles.

 

http://dejudasatartuffelettresaumonde.hautetfort.com

 

17/06/2014

Et si l'Etat arrêtait de s'occuper de tout?

Beaucoup des problèmes que rencontre le gouvernement viennent de ce qu’il veut se mêler de tout, fixer la durée du travail, faire circuler les trains, tout régenter dans l’enseignement etc…

La conséquence est qu’il est confronté directement aux syndicats et associations, pendant que les véritables intéressés en l’occurrence les voyageurs et les parents d’élève sont exclus du débat et pris en otages.  Le conflit avec la CGT et SUD à la SNCF en est un parfait exemple, personne ne comprend les raisons d’un conflit que l’on suppose différentes de celles qui sont avouées.

Il serait nécessaire que le gouvernement se concentre sur ses missions régaliennes : la défense, l’ordre, la justice, le budget, les affaires étrangères et s’abstienne de se mêler de la gestion d’intérêts qui ne sont pas de son ressort. Il fut un temps où l’Etat fabriquait des autos, produisait du courant, depuis qu’il ne s’en occupe plus les choses se passent mieux entre l’entreprise et ses salariés.

Il en serait de même si les chemins de fer relevaient de sociétés privées auxquelles pourrait être si nécessaire et contre rétribution, confié des missions de service public.

L’Education Nationale, le mammouth,  qui emploie quelqu’un million de personnes, devrait être dispersée jusqu’à, éventuellement, le niveau de l’établissement scolaire ou de l’université, autonomes et seulement soumis au contrôle de l’Etat.

Il est un autre domaine dont il serait souhaitable que l’Etat tentaculaire ne se mêle pas trop c’est l’énergie. Que recherche-t-on ? Une énergie toujours disponible à l’endroit où on en a besoin et la moins chère possible. Les Etats Unis qui exploitent le gaz de schiste ont fait baisser le coût du gaz à un niveau tel que l’industrie chimique se relocalise et que le chômage diminue à mesure que l’activité reprend.

Que fait-on en France parallèlement ? à la suite d’une promesse électorale irresponsable du Président de la république, on veut procéder à une « transition énergétique », modifier le « mix énergétique » et autres fariboles qui n’intéressent pas les Français satisfaits de la situation actuelle, au moins pour l’électricité qui en France est disponible à un coût modéré.

La France produit un pour cent des « gaz à effet de serre » de la planète, c’est dire que toute considération écologique de développement d’ « énergies renouvelables » est totalement marginale et ne devrait être prise en compte qu’en second ordre.

D’autant qu’il faut bien voir que certaines énergies comme « l’éolienne » ne sont « vertes » que de très loin : d’abord il faut fabriquer les machines en grande quantité ce qui nécessite énergie et matières premières ; sait-on que pour remplacer un seul réacteur nucléaire de 1500 MW il faut  à peu près 1000 éoliennes, basées chacune sur un bloc de béton de plusieurs milliers de tonnes y compris la plupart de celles en mer et que ces énormes machines défigurent les paysages bien plus que les centrales nucléaires.

Des centrales au gaz ou au charbon doivent de plus relever les éoliennes quand le vent ne souffle pas. En Allemagne depuis l’abandon du nucléaire la consommation de charbon ne fait que croître.

La volonté non justifiée de réduire la part du nucléaire dans le  « mix » énergétique à 50%, entrainerait l’arrêt d’une vingtaine de réacteurs dont la plupart pourrait, sans risque excessif, fonctionner encore dix ou vingt ans.

La saine démarche serait de laisser EDF, sous le contrôle de l’agence de sécurité nucléaire, décider de l’arrêt et de la construction de nouveaux réacteurs en fonction des besoins d’électricité non seulement en France mais aussi pour ce qui pourrait être vendu à nos voisins qui, ayant renoncé au nucléaire, voient le prix du kilowatt monter considérablement : l’électricité est en Allemagne plus chère de 85% qu’en France.

Nous dépensons en France 70 milliards d’euros pour notre énergie, surtout pour les produits pétroliers, nous pourrions réduire cette facture en vendant de l’électricité.

La conception des réacteurs ne devrait pas être le fruit d’un perfectionnisme excessif, mais en prenant en compte uniquement les risques envisageables : inutile de prévoir un tsunami à l’intérieur des terres ou dans des zones où le phénomène est inconnu ou un tremblement de terre dans des zones non sismiques.

Il peut être plus économique d’accepter des pertes de production d’électricité en cas de panne que de prévoir des installations redondantes et couteuses pour qu’il n’y en ait pas.

Tout cela relève d’un calcul coût-efficacité.

On évoque aussi l’élimination des déchets nucléaires et on est en train de vouloir construire un gigantesque dépôt à Bure en Haute Marne à 500m de profondeur pour un coût insensé – actuellement 35 milliards d’euros mais certainement plus – sans rechercher une solution à l’extérieur de l’hexagone alors que le projet se heurte à l’opposition – justifiée – des populations locales. J’avais personnellement proposé à l’ANDRA – agence nationale pour la gestion des déchets radioactifs – d’étudier la possibilité d’enfouir les déchets dans le sol de l’atoll de Mururoa où ont eu lieu les essais nucléaires et qui de ce fait est déjà un dépôt. Là il n’y a personne et les frais seraient réduits ; l’Andra n’avait pas contesté mais s’en tient à son projet.

Tout ça pour dire que si l’Etat se limitait à ses fonctions régaliennes et laissait les entreprises gérer au mieux tout en assurant les contrôles nécessaires, il ne serait pas en but à des blocages pour des intérêts divers, par des syndicats, lobbies, associations et que les choses iraient mieux. La France serait alors réformable et l’économie redémarrerait.

06/06/2013

Delphine et les tarifs de l'électricité

Elle en a de bonnes, Delphine Batho, ministre de l’écologie, du développement durable et  de l’énergie – un curieux mix - , de refuser une hausse de 9,6% de l’électricité, alors que sa politique en est largement responsable.

La hausse du cout de l’électricité est la conséquence de choix du gouvernement : soutien aux énergies renouvelables avec obligation d’achat au prix plus que fort de l’électricité produite par les moulins à vent et les panneaux solaires – cela fait un surcout déjà de l’ordre de 3%  - , renforcement des normes de sécurité des centrales nucléaires, etc..

Rappelons que le gouvernement a aussi décidé l’arrêt de la centrale de Fessenheim qui vient d’être déclarée bonne pour le service pour encore dix ans par l’ Autorité de Sureté Nucléaire, pour des raisons purement idéologiques.

Ajoutons le projet de construction d’un site d’enfouissement de déchets nucléaires à Bure dans la Marne, projet démentiel qui suscite déjà l’opposition des populations et dont le coût est actuellement estimé à 35 milliards d’euros, le prix de 6 ou7 réacteurs, de quoi tuer la filière, ce qui est d’ailleurs le but recherché par les écolos.

EDF est maintenant côté en bourse, si on lui interdit d’augmenter ses tarifs, qui payera la différence ?

Il est vrai que des économies peuvent être faites en supprimant aux salariés d’EDF des privilèges qui datent de la libération, 1% du chiffre d’affaire pour le comité d’entreprise, quasi gratuité de l’électricité et un système de retraite très avantageux, cela ne changera pas la nature des choses.
Il n’est que de regarder ce qui se passe en Allemagne qui a décidé de « sortir du nucléaire »  le cout de l’électricité pour les particuliers ne fait que croitre, en même temps d’ailleurs que la consommation de charbon.

Pendant ce temps là les Anglais, pragmatiques, vont construire de nouvelles centrales nucléaires et des centrales au gaz, mettant en veilleuse les énergies renouvelables. Ils vont aussi chercher du gaz de schiste pour l’exploiter.

Si nous voulons limiter l’augmentation sans limite des tarifs, il faudra bien en passer par là.