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16/06/2013

Parler avec l'Iran

L’élection  de Hassan Rohani, acquise avec une majorité absolue dans des conditions que personne ne conteste va permettre de connaître les motivations de tous ceux, dont la France, qui soutiennent l’opposition syrienne.

Voilà un modéré, visiblement soucieux de sortir l’Iran de son isolement et de faire cesser les sanctions occidentales. Il faut discuter avec lui.

On doit pouvoir régler du même coup le problème du nucléaire et le sort de la révolution syrienne.

Si la conférence de Genève réunit autour de la table, les Etats Unis et la Russie, accessoirement la France, la Grande Bretagne, la Chine et l’Allemagne, des représentants du gouvernement syrien et de l’opposition, de l’Iran et de la ligue arabe, il y a quelques chances d’arriver à une solution politique du conflit si d’ici là personne ne se met à jeter de l’huile sur le feu en fournissant des armes ou en engageant des actions militaires.

Ensuite on pourra parler nucléaire avec l’Iran et peut être obtenir le droit effectif de contrôle des installations nucléaires par l’AIEA.

Rétablir l’Iran dans le concert des nations profitera à tout le monde à condition bien entendu de n’avoir pas d’autres arrière-pensées concernant le pétrole ou Israël.

Déjà Israël manifeste sa défiance, minimisant le rôle du nouveau président iranien, et pourtant Dieu sait si il chargeait son prédécesseur de tous les péchés du monde, au point qu’on peut se demander si l’état juif ne préfèrerait pas une intervention militaire à un règlement politique.