Google Analytics

Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

19/01/2021

Droit d'asile climatique

La presse rapportait l’autre jour qu’un ressortissant de je ne sais plus quel pays, peut être du Pakistan, ayant fait appel au droit d’asile et ayant été débouté avait fait appel arguant que son asthme ne lui permettait pas de vivre dans son pays étant donné la pollution atmosphérique ; il avait eu gain de cause devant je ne sais quelle juridiction. Ce cas est à l’évidence intéressant car il pourrait donne des idées à beaucoup :

J’habite l’Afrique subsaharienne et je souffre d’insolation

Chez moi les routes ne sont pas goudronnées et je ne peux pas me payer un 4X4

Je n’ai pas l’eau courante, ou l’électricité, ou la fibre pour surfer sur internet.

Je n’ai pas le tout à l’égout c’est malsain.

J’ai peur des crocodiles, des éléphants, des boas ou des rhinocéros.

Il n’y a pas assez d’eau pour alimenter ma piscine.

Mes voisins cannibales veulent me manger.

J’en passe et des meilleurs, soyons accueillants et ouvrons nos frontières à tous ces malheureux d’autant qu’il faut faire repentance des décennies d’oppression coloniales que nous leur avons imposées.

27/03/2013

Energie à bon marché

« La France n’a pas de pétrole mais elle a des idées » disait on autrefois. Des idées pas sur : tous les ans la France dépense 60 milliards d’euros pour se fournir en énergie, quasi exclusivement pour des produits pétroliers. Elle l’a toujours fait et considère ça comme une malédiction inévitable, au point de ne pas rechercher à s’en affranchir. Intoxiquée par un lobby écolo qui voudrait une économie en décroissance, alors que le reste du monde et en particulier la Chine et l’Inde connait une croissance constante et importante sans trop se préoccuper de pollution et de réchauffement climatique, la France se condamne au déclin.

En France la main d’œuvre est chère et le restera, à moins d’abandonner notre modèle social, il faut chercher ailleurs comment rester concurrentiel.

Un des moyens efficaces est de produire une énergie bon marché pour l’industrie. C’est ce que font actuellement les Etats Unis en développant le gaz de schiste. Le gaz est maintenant moins cher que le charbon et en concurrence avec l’énergie nucléaire et l’industrie redémarre. Ne refusons pas l’exploitation du gaz de schiste en France où il est probablement abondant. Bien sur il faudra le faire avec discernement et précaution mais la France est leader dans l’industrie para pétrolière et nos entreprises sauront le faire.

Il faut rechercher le pétrole chez nous, en Méditerranée au sud de Marseille et au large de la Guyane.

Mais il faut surtout relancer l’énergie nucléaire en minimisant les couts au maximum. Le réacteur EPR est trop puissant, trop compliqué, trop cher. Il faut développer un modèle de réacteur moins ambitieux, moins puissant, peut être moins performant sans que l’on sacrifie la sureté. Ce réacteur devrait être produit en série pour remplacer les réacteurs actuels et pour en proposer à l’étranger. Un réacteur pas trop puissant, de conception rustique et d’exploitation simple devrait être proposé à un prix attractif.

Il faut abandonner des projets insensés comme le centre d’enfouissement des déchets nucléaires de Bure qui doit couter 35 milliards d’euros, le prix de 6 ou 7 EPR, et ne sera jamais accepté par la population. Il y a d’autres solutions, beaucoup moins onéreuses.

Il ne faut pas se ruiner à subventionner des sources d’énergie intermittentes comme le solaire ou l’éolien s’il est sur que ces énergies ne seront jamais concurrentielles.

En résumé il faut changer de paradigme ne pas se braquer sur les énergies renouvenables  mais produire de l’énergie en France et au moindre coût. Les écolos ne représentent que 2% des voix même s’ils font beaucoup de bruit.

 

 http://dejudasatartuffelettresaumonde.hautetfort.com

 

 

 

27/09/2012

Deux curiosités judiciaires

Deux affaires judiciaires m’étonnent :

D’abord le naufrage de l’Erika.

Reprenons les faits : Total ayant a transporter du fuel lourd de Dunkerque à Milazzo (Sicile) affrète auprès d’un armateur italien, « Tevere Shipping Co Ltd » un pétrolier battant pavillon maltais, l’Erika. Ce pétrolier construit en 1975 a été contrôlé en 1998 par la société de certification italienne Rina et déclaré capable de naviguer malgré un état de corrosion certain.

L’ Erika appareille le 7 décembre 1999 malgré un temps mauvais mais maniable. Le 11 décembre dans un très mauvais temps, dans le golfe de Gascogne, des fissures se manifestent qui conduiront à la rupture puis au naufrage du bateau dans les eaux internationales à 30 nautiques au sud de Penmarc’h. 400 km de côte seront pollués par le fuel déversé.

Remarquons que Total prend le nettoyage à sa charge avant tout jugement.

Que peut-t-on reprocher à Total ? Le navire est jugé capable de naviguer par une société de certification reconnue. Après chargement de la cargaison, Total n’intervient plus sur les décisions prises au cours de la traversée.

Il a perdu sa cargaison et est donc une victime.

De plus le l’avocat général à la cour de cassation estime que la France n’est pas compétente, le naufrage ayant eu lieu dans les eaux internationales.

Et pourtant la cour de cassation vient de confirmer la condamnation pénale de Total à la grande joie des écologistes.

On se demande ce que l’on peut lui reprocher à part d’être le seul à avoir les moyens de réparer les dégâts ce qu’il a d’ailleurs fait spontanément.

Autre affaire, AZF, l’explosion de 300 tonnes de nitrate d'ammonium dans l’usine toulousaine de Grande Paroisse le 21 septembre 2001.

Le nitrate d’ammonium est un engrais mais, instable, aussi un explosif. Il a été responsable de nombreuses catastrophes notamment à Texas City et à Brest.

Si on le considère comme un explosif on fractionne le stock, on met des merlons et on établit un périmètre d’isolement autour de l’installation, servitude imposée par l’Etat et interdisant toute construction.

Chez AZF le nitrate, engrais, était stocké en tas dans un hangar sans surveillance sérieuse et petit à petit on avait construit autour de l’usine à l’origine isolée. L’usine était pourtant classée Seveso 2.

Le directeur de Grande Paroisse vient d’être condamné sévèrement, ce qui est normal quelle que soit la cause de l’explosion. Mais on n’a pas parlé de la responsabilité de l’Etat qui aurait du définir un polygone d’isolement ni de la municipalité qui a laissé construire autour de l’usine. Le maire socialiste de Toulouse, Pierre Cohen s’est dit satisfait, il peut l’être, à mon sens il aurait du être impliqué.

La justice n’a été rendue qu’à moitié.

Bizarrement dans cette affaire pour l’association de victimes, c’était « la faute à Total ». Décidemment dans notre pays il ne fait pas bon d’être riche.

 

 

http://dejudasatartuffelettresaumonde.hautetfort.com