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25/07/2014

C'est la faute à Poutine

« A ces mots on cria haro sur le baudet…
Ce pelé, ce galeux, d'où venait tout leur mal. »

 

Tous les médias unanimes chargent Poutine de tous les péchés du monde : « Les européens timorés face à Poutine » - « Poutine le « tyran » à la « une » des tabloïds britanniques » - « Face à la Russie, l’Europe choisit de tergiverser »

L’ennui c’est que Poutine refuse de jouer le baudet et d’avouer son crime devant le lion américain mangeur de moutons et de berger.

L’ennui c’est que Poutine a des arguments énergétiques et commerciaux que chacun cherche à préserver.

Alors on parle de sanctions mais sans bien les préciser au grand dam d’Obama, le pousse-au-crime.

Mais que reproche-t-on à Poutine ? Ce n’est pas lui qui a déstabilisé l’Ukraine et évincé un président démocratiquement élu, ce n’est certainement pas lui qui a abattu l’avion de la Malaysia et si il aide les rebelles - ce qui n’est pas évident - c’est pour leur permettre de se défendre contre les assauts de leurs compatriotes, comme le font les adversaires de Bachar en Syrie.

Bien sur le missile qui abattit le MH17 était surement russe, mais Poutine ne peut quand même pas être tenu responsable de tous les crimes commis à la kalachnikov et, il faut le dire, l’affaire ukrainienne est bien commode pour détourner l’attention de la guerre de Gaza menée par Israël avec l’aide militaire américaine et qui fait beaucoup plus de morts.

Alors voilà une belle campagne de désinformation avec des arguments quand même inattendus : « Selon le président Poutine, " la Russie fera tout ce qui est en son pouvoir pour une enquête complète, en profondeur et transparente ". Des propos qui ne convainquent pas les chancelleries, confrontées à des témoignages provenant du site de la catastrophe : pendant la réunion ministérielle de lundi circulaient des photos de combattants pro-russes enlevant leur alliance à certaines victimes… » (Le Monde)

Vraiment du n’importe quoi : Poutine en train de piller les morts.

19/07/2014

Le MH17

Je ne sais pas qui a abattu le MH17 de la Malaysian, ce n’ est surement pas les Russes qui disposaient de tous les moyens d’identification, je pencherais pour les rebelles prorusses qui ne pensaient pas tirer sur un avion civil. Il y avait eu déjà trois tirs sur des aéronefs divers appartenant à l’Ukraine, un Antonov de transport, un hélicoptère et un chasseur. Le MH17 a probablement été abattu par erreur par des combattants qui ne disposaient pas des moyens d’identification nécessaires.

Les responsables sont ceux qui n’ont pas interdit le survol de cette zone, autorités de contrôle de la circulation aérienne et compagnie aérienne imprudente. Certaines compagnies évitaient la zone.

Maintenant vouloir impliquer Poutine dans cette affaire comme le font les média occidentaux est totalement injustifié. C’est l’Union Européenne par sa proposition de traité d’association à l’Ukraine et aux autres pays de l’orbite russe qui, une fois la page de la Crimée tournée, est à l’origine de la crise Ukrainienne et je ne vois pas ce qui justifie les sanctions contre la Russie à part la paranoïa des pays de l’est, Etats Baltes, Pologne et Suède et l’obstination américaine contre Poutine.

L’opposition de ces trois pays de l’est de l’UE au choix de Federica Mogherini pour succéder à Catherine Ashton est révélatrice, elle serait trop favorable à Poutine ; pour eux la guerre froide n’est pas finie. Or il faut tourner la page, s’arranger avec Poutine qui seul peut régler l’affaire ukrainienne et avec lequel nous avons nombre d’intérêts communs même si cela peine Obama.

C’est trop facile de charger Poutine de tous les péchés du monde, surtout quand les erreurs sont notre fait. La catastrophe du MH17 est à l’évidence un dégât collatéral d’un conflit dont l’Union Européenne est largement responsable. Nous n’avions aucun intérêt à nous ingérer dans la basse-cour de la Russie.

 

29/06/2014

La chute de l'empire Byzantin

Ainsi pendant que les Français et probablement les européens, ne se passionnent que pour la coupe de football, pendant qu’à la suite de palinodies assez ridicules les européens se donnent Juncker du Luxembourg pour chef – pourquoi pas Albert de Monaco ? - il s’en est encore trouvé pour signer un accord d’association avec l’Ukraine. L’Ukraine en guerre civile, à l’origine de laquelle l’Europe n’est d’ailleurs pas étrangère - alors que des sanctions sont pour cette raison infligées à la Russie - et dont on ne sait même pas si elle va se diviser ou non. Le traité concerne aussi la Moldavie et la Géorgie.

Il paraît que cet accord  prévoit une coopération entre les Etats signataires et l’Union Européenne pour « favoriser l’émergence d’un Etat de droit et la lutte contre la corruption ». Vaste programme pour ce qui est de l’Ukraine, état failli, corrompu et divisé.

Il apparait que l’UE s’était adressée en fait à toute la basse-cour du tzar Vladimir : La Moldavie, l’Ukraine, la Géorgie, l’Arménie, la Biélorussie et l’Azerbaïdjan. Les trois derniers ont préféré suivre la Russie dans l’Union Douanière.

Il semble que l’UE négociait depuis cinq ans dans une totale discrétion ce traité dont le seul objectif est, pour complaire à Washington, de repousser vers l’est la zone d’influence de Poutine. Qu’avons nous à y gagner? L’Europe a besoin de la Russie autant que celle ci de l’Europe et il est plus que temps de tourner la page de la guerre froide. D’autant que l’expérience montre que l’association conduit à l’adhésion et pourquoi pas à l’admission à l’OTAN cette alliance sans objet sauf de nous inféoder aux Etats Unis. Evidemment  ce sont les anciens pays de l’Europe de l’Est, la Pologne, les Etats Baltes et curieusement la Suède neutre, qui ont poussé à ce traité étant encore hantés par une menace maintenant imaginaire venant de Russie, menace qu’on ferait disparaître en normalisant définitivement les relations entre l’Union Européenne et la Russie.

Remarquons que les trois états avec lesquels nous venons de signer ce traité ont un contentieux avec la Russie : L’Ukraine avec la Crimée et les régions séparatistes du Sud-est, la Moldavie avec la Transnistrie, la Géorgie avec l’Ossétie du Sud et l’Abkhazie, et que ce n’est pas ce traité qui aidera à les résoudre.

On se demande comment ce traité a été négocié et par qui et on ne peut que s’étonner que parmi les 28 il n’y en ait pas un qui s’y soit opposé.

On apprenait l’autre jour que l’Albanie, cet état mafieux et musulman, débris de l’empire Ottoman avait entamé les démarches d’adhésions à l’Europe ; l’Albanie et ensuite Le Kosovo et toute la poudrière balkanique. Nous sommes déjà 28, jusqu’où allons nous étendre cette Babel ingérable qui n’a aucun projet commun, aucune culture, aucune histoire communes.

Et pendant ce temps là, la France en pleine décadence , incapable de faire contrepoids à l’Allemagne de la Führerin Angela, discute des droits des homosexuels, d’égalité pour les femmes, d’OGM, d’intermittents du spectacle et de protection des petits oiseaux, la France en proie aux querelles de politiciens incapables, pour obtenir un fauteuil faute d’un trône, alors que les termites islamiques s’attaquent à la charpente de la maison France où on en est à manger halal dans les écoles, à célébrer le ramadan et à tout casser à l’occasion d’une victoire de l’Algérie.

On dit que pendant que les Ottomans étaient aux portes de Constantinople, le concile discutait du sexe des anges. Voilà où on en est revenu : la chute de l’empire Byzantin

23/05/2014

La Défense jusqu'à la moelle.

En 2013 il y avait eu un Livre Blanc qui définissait les menaces qu’il fallait envisager pour la France avec les moyens pour les combattre, puis une loi de programmation militaire (LPM) fixant un budget annuel de 31 milliards d’euros par an pour la période de 2014 à 2019 et entérinant la baisse des effectifs de 82000 emplois en dix ans. On était à l’os. Rien d’équivalent n’avait été demandé à une autre administration où règnent les syndicats et où on a peur des mouvements sociaux.Les militaires c’est commode, personne ne les défend et ils obéissent, la discipline est dans leurs gènes.

Alors Bercy en liaison avec Matignon, sans en parler à la rue Saint Dominique, voudrait encore gratter 2 milliards par an pendant trois ans.

On veut encore diminuer les moyens alors que nous sommes engagés au Mali dans une intervention qui s’éternise - les combats entre les touaregs et les maliens du sud ont repris -, une intervention en Centrafrique dont on ne voit pas la fin, et qu’on parle d’intervenir au Nigéria contre Boko Haram.

Peut être a-t-on été trop loin, le chef d’état major des armées et les trois chefs d’état major déclarent « ce sera sans nous » et menacent de mettre képis et casquettes sur la table. Ils ne contestent pas au pouvoir politique le droit de prendre une telle décision mais estiment qu’une nouvelle baisse des crédits remettrait en cause le livre blanc, et la loi de programmation militaire, textes pour lesquels ils se sentent engagés auprès de leurs troupes, après avoir eu du mal à les faire accepter.

Le président Hollande, chef des armées et garant de l'indépendance nationale et de l'intégrité du territoire, ne dit rien ne semblant pas conscient de ses responsabilités.

Cela ne nous empêche pas pour autant de jouer les matamores en Syrie et maintenant en Ukraine ce qui doit bien amuser Poutine qui lui réarme.

Certes on peut encore faire le travail en Afrique mais avec des véhicules hors d’âge, des Gazelle vulnérables car non blindées, en mettant en jeu la vie des combattants.

Partout les moyens manquent, l’armée de l’air faute de pièces de rechange cannibalise des Rafale, pour permettre à d’autres de voler. Le taux de disponibilité de ces équipements hors de prix est désastreux et c’est la même chose dans les autres armées. Le ministre de la défense, Le Drian, qui apparemment défend son budget bec et ongles rappelle que les crédits se situent « au seuil de l’acceptabilité sociale » et que l’entrainement des armées est déjà inférieur aux normes internationales.

Dans toute cette affaire on sent un mépris des petits marquis des cabinets pour les militaires, peut être même une satisfaction de mettre au pas ces traineurs de sabre qui sont assez bêtes pour croire encore à la France, à l’honneur, à la parole donnée et à risquer leur vie.

Mais cette fois les industriels de l’armement, Airbus, Dassault, DCNS, MBDA, Nexter, Safran, Thales, montent au créneau signalant les conséquences « dramatiques » que de nouvelles coupes budgétaires auraient sur l’emploi et le coût des matériels en cas d’échelonnement ou de réduction des commandes. Peut être eux seront-ils écoutés.

 

14/05/2014

De la démocratie en Europe.

Le 25 mai nous sommes appelés à voter pour élire nos députés européens. Il faut voter, c’est la seule façon d’avoir dans la place des représentants pour s’opposer à tout ce qu’on veut nous fait avaler sans nous consulter, car vous a–t-on consultés avant d’étendre l’Union Européenne vers l’Est en annexant, les pays Baltes, la Roumanie et la Bulgarie ? Maintenant nous avons les Roms. Vous a-t-on consultés avant de négocier à Vilnius un traité d’association avec l’Ukraine ? Négociation à l’origine de la crise ukrainienne dont on accuse Poutine ? Demain ce sera la Turquie.

Actuellement on est en train de négocier un traité transatlantique de libre échange entre l’Union Européenne et les Etats-Unis, supprimant toute les barrières douanières entre les deux blocs. Vous a-t- on informés?

Or les Etats Unis émettent librement une monnaie actuellement sous évaluée par rapport à l’Euro et qui est acceptée partout. Nous allons subir une concurrence insupportable qui va encore aggraver la situation économique de la France. D’autant que les Etats Unis maintiennent des barrières sous forme de normes et interdisent l’accès à leurs marchés publics.

On nous parle partout de l’Occident, ensemble regroupant l’UE et les USA qui s’oppose à la Russie. Il faut sortir de ce schéma, que l’Europe reprenne son autonomie, se rapproche librement de la Russie avec laquelle nous avons de nombreux intérêts communs.

Il faudrait aussi que l’Europe reprenne en main sa défense ce qui nécessite que l’Otan soit dissous. L’Europe est devenu un satellite des Etats Unis au point d’aller se battre pour des intérêts qui ne sont pas les nôtres.

Réagissons, allons voter et envoyons à Strasbourg des députés ayant le sens de l’intérêt national et qui mettent un frein à la mondialisation galopante qui ne nous amène que chômage et décadence.