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22/01/2015

La chauve-souris et les deux belettes.

« Je suis Oiseau : voyez mes ailes…Je suis Souris : vivent les Rats » (Jean de La Fontaine)

Le Monde du 21 janvier titre « Juifs de France : la tentation au départ ». « Juifs de France », l’expression fut très utilisée quand on parlait des déportations nazies pour regrouper, les Français israélites et les juifs qui avaient fui leur pays pour échapper aux persécutions nazies dans les années 30. Employée maintenant elle renvoie les citoyens israélites à leur seule appartenance ethnique et en fait une communauté alors que depuis Napoléon ils ont été parfaitement assimilés, y compris ceux revenus d’Afrique du nord.

La seule appellation correcte est Français israélites, comme on dirait les Français catholiques.

Quand on lit la presse, on a l’impression que tout à coup la France est devenue antisémite, ce qui est faux, les actes antisémites sont le fait de la seule communauté musulmane ; Merah, Fofana, Coulibaly, proviennent tous de la même mouvance religieuse, et ont transposé en France les luttes de Palestine.

D’un autre coté les juifs français se montrent pour beaucoup solidaires d’Israël et les institutions juives officielles, notamment le CRIF, ne cessent de manifester leur soutien y compris auprès des autorités gouvernementales françaises – voir le diner annuel du CRIF – pour les appeler à appuyer Israël dans sa lutte en Palestine.

Cette double allégeance apparente, française et israélienne, est à l’évidence la cause de l’antisémitisme qui se manifeste en France dans la communauté musulmane.

On ne peut que s’étonner de voir les autorités françaises admettre que l’Agence juive vienne faire du débauchage pour attirer en Israël, les juifs et seulement les juifs. Il est quand même étonnant d’entendre une mère française déclarer : « Ces attentats ne font que confirmer ce qu’on savait. Nos enfants n’ont plus d’avenir en France. C’est devenu une évidence ces dernières années. »

Sont ce des paroles de Français ? Et il ne faut quand même pas exagérer, les risques encourus en Israël sont certainement plus élevés que ceux qu’encourent les juifs en France.

Plus de 7000 juifs sont partis en 2014 en Israël faire leur alya, On ne sait combien sont revenus, il y en a, mais rien que cette expression veut faire croire que le destin de tout juif est en Israël. Dans ces conditions, peut-on se targuer d’être un Français comme les autres. ?

Le plus révélateur fut l’enterrement des quatre victimes de Coulibaly en Israël qui montrait bien leur appartenance première. Nétanyahou y déclara parlant des juifs, devant un ministre français qui ne dit rien : « Ils savent au fond d’eux qu’Israël est leur patrie historique qui les accueillera à tout moment comme ses enfants chéris ». Curieusement elle remit ensuite à chacune des victimes la Légion d’Honneur en déclarant : « l’histoire a créé une relation indestructible entre la République et les juifs de France ». Ne seraient t-ils pas des Français comme les autres ?

 

Le 22 janvier 2015

 

http://dejudasatartuffelettresaumonde.hautetfort.com 

 

18/01/2015

Faux semblants et détournements

Charlie Hebdo, est le successeur de Hara Kiri qui se disait « bête et méchant ». La devise convient parfaitement au journal qui n’a aucune ligne éditoriale et se cantonne dans la provocation en tous genres. Scorie de Mai 68 et servi par des dessinateurs de talent, il s’en prend à tout, se livre à tous les excès avec délectation. Il est comme l’écrit Dominique Jamet  « scatologique(s), pornographique(s), grossier(s),  provocateur(s), dépassant régulièrement les bornes du plus mauvais goût, traitant toutes choses et toutes cibles par la dérision, obsessionnellement anticlérica(l), antimilitariste(s), anticapitaliste(s) et dans une certaine mesure anticonformiste(s) » Mais ce journal qui, s’il n’avait été de gauche, aurait été depuis longtemps interdit n’avait plus de lecteurs et était à l’agonie, contraint de faire appel aux dons.

L’exploitation hautement commerciale qui a été faite du meurtre d’une grande partie de sa rédaction, grâce au slogan « je suis Charlie », et à la vente  de millions d’exemplaires d’un numéro spécial, opportunément imprimé par je ne sais qui, va relancer ce torchon promu au rang de journal officiel de la République. Pourtant les obsèques de Charb aux accents de l’Internationale, reprise en chœur devraient ouvrir les esprits sur l’orientation de ce journal, de tous les gogos qui y ont été de leur obole.

On ne peut que regretter que cette attaque terroriste permette la survie du journal.

Il n’est évidemment pas question de ne pas condamner l’assassinat de la rédaction de Charlie Hebdo, mais ce qui est en cause, c’est l’interprétation que la presse a faite de la manifestation monstre qui a suivi.

Les Français, en fait les autochtones – on n’a pas vu beaucoup d’allogènes – ont manifesté non pour la liberté de la presse, dont ils se fichent, supportant depuis des décennies ses restrictions par des lois liberticides comme la loi Gayssot, mais contre le terrorisme et contre son origine, l’islamisme, conséquence d’une immigration incontrôlée. Les Français ont voulu protester contre l’islamisation rampante de leur pays, de plus en plus évidente.

Mais le détournement de cette manifestation, a fait croire à l’extérieur que les Français défendaient les excès du journal, en particulier ses constantes moqueries de l’Islam.

Personne en France n’a songé aux répercussions que cela aurait à l’étranger notamment en Afrique sahélienne où nos troupes sont engagées.

Du Sénégal à la Mauritanie, du Mali au Niger, de l'Algérie à la Tunisie et au Soudan, le drapeau français a été brûlé, des bâtiments français incendiés, des églises détruites.

Parallèlement le mouvement islamiste Boko Haram, après avoir massacré des centaines de personne au nord–Nigéria, sans grande réaction de quiconque sauf quelques déplorations mais aucun déplacement de chef d’état, a lancé des foules contre le centre culturel français de Zinder au Niger.

Beau résultat d’une politique de l’instant sans la moindre réflexion géopolitique. Elle met en danger les militaires français engagés dans cette zone et nos ressortissants.

Autre imposture : après que la communauté juive ait affirmé son attachement à la France et toujours montré son assimilation, il est quand même admirable de voir les quatre Français victimes de l’attaque du supermarché casher de la porte de Vincennes, être enterrés en Israël devant des drapeaux étrangers, avec en plus la présence d’un ministre français.

Une dernière remarque, je ne vois guère de différence morale entre les crimes de terroristes télécommandés du Yemen et les assassinats  à des milliers de kilomètres par des drones tels que les pratiquent les Etats Unis. Seule change la sophistication des moyens.

 

http://dejudasatartuffelettresaumonde.hautetfort.com 

 

 

 

06/03/2014

Oser l'antisémitisme

Avant hier, ils étaient 800 de tous les partis, sauf bien sur du FN, mais dont le Président de la République et beaucoup de ministres, à se précipiter à la convocation du CRIF pour un diner kacher. Comme d’habitude on a parlé du soutien nécessaire à Israël, condamné l’antisionisme, mais surtout de l’antisémitisme qui devrait être proclamé « cause nationale ». C’est quand même étonnant de voir dans un état laïc où les références ethniques sont interdites, une communauté ethnique ou religieuse, on ne sait, dicter sa politique au gouvernement et lui reprocher l’insuffisance de son action en sa faveur et de voir les ministres, qui savaient d’ailleurs ce qui les attendait en venant, écouter sans protester, sans se défendre et même sans ficher le camp. On voit là à quel degré de sidération on en est arrivé.

D’autant qu’on comprenait bien, à écouter le président du CRIF, que les responsables des agressions antisémites viendraient de l’extrême droite et principalement du Front National ce qui est faux.

Et bien moi je pense que, ceux qui se disent représenter les juifs faisant de la politique, ne serait-ce qu’en privant le front national mais aussi Mélenchon se ces agapes kacher, j’ai le droit de ne pas être d’accord avec cette politique et de proclamer mon antisémitisme. Je le dis bien fort, les juifs commencent à me gonfler sévère.

 

 

 

02/01/2014

Dieudonné la menace.

Dans le numéro du Monde daté du 1er et 2 janvier 2014, l’éditorial et les pages 6 et 18 sont consacrés à l’histrion Dieudonné, c’est dire l’hystérie qui s’est emparée des sphères politiques jusqu’au Président de la République et au ministre de l’intérieur et tout cela pourquoi ? : Dieudonné M’bala M’bala est antisioniste et n’aime pas les juifs et il a en plus inventé un nouveau bras d’honneur auquel on donne toutes les interprétations que l’on veut. Y a-t-il de quoi fouetter un chat ? Je ne vois pas pourquoi.

Je pense que l’on a le droit d’être antisioniste et de condamner la façon dont Israël se comporte en Palestine. J’estime qu’on a le droit de ne pas aimer les juifs à partir du moment où ils ont un comportement communautaire politique et que le CRIF convoque et admoneste périodiquement nos dirigeants et défend un pays qui n’est pas le notre.

Je me pense le droit de ne pas aimer les américains, les anglais et les moldo-valaques. Je considère l’Islam comme une menace et je n’aime pas les islamistes pas plus que les anticléricaux, les francs maçons, et je ne vois pas pourquoi il n’en serait pas de même avec les juifs à partir du moment où ils revendiquent eux mêmes leur particularisme.

Evidemment Dieudonné a dit des imbécilités au sujet de Patrick Cohen, mais celui ci est bien capable de porter plainte et de se défendre sans que ça devienne une affaire d’état.

On n’aurait donné aucun écho aux provocations de Dieudonné qu’il y a beau temps qu’on n’en parlerait plus. Il est navrant que l’on soit obligé de prendre son parti pour défendre la liberté d’expression qui sur certains sujets et certaines communautés n’existe plus en France.

16/06/2013

Parler avec l'Iran

L’élection  de Hassan Rohani, acquise avec une majorité absolue dans des conditions que personne ne conteste va permettre de connaître les motivations de tous ceux, dont la France, qui soutiennent l’opposition syrienne.

Voilà un modéré, visiblement soucieux de sortir l’Iran de son isolement et de faire cesser les sanctions occidentales. Il faut discuter avec lui.

On doit pouvoir régler du même coup le problème du nucléaire et le sort de la révolution syrienne.

Si la conférence de Genève réunit autour de la table, les Etats Unis et la Russie, accessoirement la France, la Grande Bretagne, la Chine et l’Allemagne, des représentants du gouvernement syrien et de l’opposition, de l’Iran et de la ligue arabe, il y a quelques chances d’arriver à une solution politique du conflit si d’ici là personne ne se met à jeter de l’huile sur le feu en fournissant des armes ou en engageant des actions militaires.

Ensuite on pourra parler nucléaire avec l’Iran et peut être obtenir le droit effectif de contrôle des installations nucléaires par l’AIEA.

Rétablir l’Iran dans le concert des nations profitera à tout le monde à condition bien entendu de n’avoir pas d’autres arrière-pensées concernant le pétrole ou Israël.

Déjà Israël manifeste sa défiance, minimisant le rôle du nouveau président iranien, et pourtant Dieu sait si il chargeait son prédécesseur de tous les péchés du monde, au point qu’on peut se demander si l’état juif ne préfèrerait pas une intervention militaire à un règlement politique.