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14/04/2015

Le psychodrame Le Pen

Le psychodrame qui a provoqué la scission de la famille Le Pen est une affaire de génération, Jean Marie a vécu les « heures les plus noires de notre histoire » et sait donc à quoi s’en tenir, tandis que sa fille et les autres hiérarques du Front National ont été abreuvés à l’histoire revue et corrigée par l’américain Paxton et le ménage Klarsfeld.

Il faudrait avoir fait l’effort de lire « la grande histoire des français sous l’occupation » d’Henri Amouroux (Robert Laffont), l’ « Histoire de Vichy » de François-Georges Dreyfus (Editions de Fallois 2004) et « Un engrenage fatal » de Michel Laffitte (Liana Levi 2003), livres jamais cités, pour savoir que les choses n’ont pas été si simples que les bien-pensants veulent le dire.

Les Français n’ont jamais été dans leur majorité résistants ou collabos mais étaient dans une économie de survie à la recherche difficile d’une nourriture chichement distribuée. A ce sujet il faut se rappeler que le départ des Allemands en 1944 ne ramena pas la prospérité et que les restrictions durèrent jusqu’à la fin des années 40.

Bien sur le maréchal Pétain n’était pas un traitre et le fait que la France continua à s’administrer allégea considérablement les souffrances de l’occupation qui n’eut rien à voir avec ce que connurent les pays de l’Europe de l’Est, comme la Pologne ou la Grèce ou plus près de nous les Pays Bas.

En particulier les Français Israélites furent les plus épargnés des juifs d’Europe et  la lecture du livre de Michel Laffitte nous montre que, en particulier au sein de l’UGIF (Union générale des Israélites de France), certains collaborèrent et eurent un comportement conduisant en particulier au drame de la Maison d’Izieu. Et puisque nous parlons de Jean Marie La Pen, il faut bien reconnaître que les persécutions anti-juives aussi abominables furent-t-elles, n’eurent aucune influence sur le déroulement de la guerre. Tout cela est tu maintenant, interdit par des lois scélérates, et année après année on nous rabâche depuis 70 ans une histoire réécrite et chaque année aggravée, pour centrer la guerre sur ce qui n’a été découvert qu’à sa fin quand la partie était jouée et nous convaincre que la France a participé aux déportations des juifs.

Qui sait maintenant que l’armée d’Afrique qui participa largement à la libération de la France avait été formée par Weygand, Juin et de Lattre restés fidèles à Pétain jusqu’à la reconquête de l’Afrique du Nord ?

Mais maintenant on affirme il n’y a eu que des collabos et des résistants en particulier communistes alors que le parti ne se rallia à la résistance que quand l’Allemagne envahit l'URSS.

Et tant qu’à subir une occupation, celle des Allemands de 1940 à 1944 était certainement préférable au sort actuel des Palestiniens.

 

http://dejudasatartuffelettresaumonde.hautetfort.com 

10/02/2015

Commémorations

 

Je m’interroge sur la signification qu’il faut accorder à différentes commémorations récentes.

D’abord la manifestation monstre à la suite des assassinats de la rédaction de Charlie Hebdo et des clients du supermarché casher et en particulier la présence d’une quarantaine de chefs d’état.

Remarquons au passage le ridicule de leur défilé, confiné qu’il fut dans une impasse et rajouté au montage à la manifestation générale.

Que signifiait la présence de ces hauts responsables étrangers ? Leur solidarité à la suite d’une agression ? Mais il n’y a aucune agression extérieure, les criminels étaient des citoyens français, nés, élevés, éduqués en France. Qu’on en soit arrivé là c’est bien de notre faute, la conséquence d’un laxisme d’abord à l’immigration, ensuite d’une éducation permissive de ces jeunes à qui on ne demandait rien et auxquels on passait beaucoup.

Ensuite, la commémoration des 70 ans de la libération des camps d’extermination, pourquoi y étions nous ? En tant que victimes au nom des Français qui y sont morts ou en tant que responsables, si on en croit les affirmations infondées sur la responsabilité de la France ?

Il paraît que le rappel incessant des persécutions des juifs avait pour objet : plus jamais ça. Dans ce cas il y a longtemps qu’on aurait du arrêter : Depuis 70 ans, il y a eu, entre autres, la révolution culturelle chinoise et ses millions de morts, le goulag communiste, le génocide khmer rouge, les massacres ethniques au Rwanda et ça continue au Proche et au Moyen orient, en Afrique sub-saharienne.

Dernière question : les Français israélites victimes des persécutions nazies sont estimés à environ 23 000, si on en croit l’Histoire de Vichy de F.G. Dreyfus, beaucoup moins que les Français morts sous les bombardements allemands puis alliés au cours des 5 années de guerre ; pour les bombardements alliés on estime à 60 000 le nombre des victimes civiles. Il faut ajouter ceux dont on ne parle jamais qui ont été victimes d’exécution sommaire et de règlements de compte à la Libération, il y en eut quelque 10 000, sans compter les 800 condamnations à mort exécutées.

Les Français ne sont pas égaux dans la mort.

 

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22/01/2015

La chauve-souris et les deux belettes.

« Je suis Oiseau : voyez mes ailes…Je suis Souris : vivent les Rats » (Jean de La Fontaine)

Le Monde du 21 janvier titre « Juifs de France : la tentation au départ ». « Juifs de France », l’expression fut très utilisée quand on parlait des déportations nazies pour regrouper, les Français israélites et les juifs qui avaient fui leur pays pour échapper aux persécutions nazies dans les années 30. Employée maintenant elle renvoie les citoyens israélites à leur seule appartenance ethnique et en fait une communauté alors que depuis Napoléon ils ont été parfaitement assimilés, y compris ceux revenus d’Afrique du nord.

La seule appellation correcte est Français israélites, comme on dirait les Français catholiques.

Quand on lit la presse, on a l’impression que tout à coup la France est devenue antisémite, ce qui est faux, les actes antisémites sont le fait de la seule communauté musulmane ; Merah, Fofana, Coulibaly, proviennent tous de la même mouvance religieuse, et ont transposé en France les luttes de Palestine.

D’un autre coté les juifs français se montrent pour beaucoup solidaires d’Israël et les institutions juives officielles, notamment le CRIF, ne cessent de manifester leur soutien y compris auprès des autorités gouvernementales françaises – voir le diner annuel du CRIF – pour les appeler à appuyer Israël dans sa lutte en Palestine.

Cette double allégeance apparente, française et israélienne, est à l’évidence la cause de l’antisémitisme qui se manifeste en France dans la communauté musulmane.

On ne peut que s’étonner de voir les autorités françaises admettre que l’Agence juive vienne faire du débauchage pour attirer en Israël, les juifs et seulement les juifs. Il est quand même étonnant d’entendre une mère française déclarer : « Ces attentats ne font que confirmer ce qu’on savait. Nos enfants n’ont plus d’avenir en France. C’est devenu une évidence ces dernières années. »

Sont ce des paroles de Français ? Et il ne faut quand même pas exagérer, les risques encourus en Israël sont certainement plus élevés que ceux qu’encourent les juifs en France.

Plus de 7000 juifs sont partis en 2014 en Israël faire leur alya, On ne sait combien sont revenus, il y en a, mais rien que cette expression veut faire croire que le destin de tout juif est en Israël. Dans ces conditions, peut-on se targuer d’être un Français comme les autres. ?

Le plus révélateur fut l’enterrement des quatre victimes de Coulibaly en Israël qui montrait bien leur appartenance première. Nétanyahou y déclara parlant des juifs, devant un ministre français qui ne dit rien : « Ils savent au fond d’eux qu’Israël est leur patrie historique qui les accueillera à tout moment comme ses enfants chéris ». Curieusement elle remit ensuite à chacune des victimes la Légion d’Honneur en déclarant : « l’histoire a créé une relation indestructible entre la République et les juifs de France ». Ne seraient t-ils pas des Français comme les autres ?

 

Le 22 janvier 2015

 

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