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04/04/2013

Enfumage au Rwanda

Du Rwanda à  Mayotte et de Mayotte à la cour d’assises de Paris. Voilà le parcours de Pascal Simbikangwa. Vendredi, deux juges du pôle "crimes contre l’humanité" ont ordonné la mise en accusation de cet ancien capitaine accusé de la mort de plusieurs milliers de personnes en 1994 au Rwanda.

Pascal Simbikangwa avait été arrêté à Mayotte en 2008 pour avoir fabriqué des centaines de fausses cartes d’identité françaises.

Présenté comme un membre de l’"Akazu", le premier cercle du pouvoir hutu qui, selon ses accusateurs, a planifié et mis en œuvre le génocide, Simbikangwa est donc accusé non seulement d’avoir usé de son influence pour encourager les miliciens mais aussi de leur avoir distribué des armes. Cloué sur un fauteuil roulant suite à un accident survenu avant les massacres, il était facilement reconnaissable par les témoins.

Le problème est que le TPIR (Tribunal pénal international pour le Rwanda) a clairement établi qu’il n’y avait pas eu « entente » pour commettre le génocide. Si ce génocide n’était pas programmé c’est donc qu’il fut spontané et ce qui le provoqua fut l’assassinat du président Habyarimana…

Or, il n’y a jamais eu d’enquête internationale menée sur ce crime qui coûta la vie à deux présidents en exercice légitimement élus, celui du Rwanda et celui du Burundi qui avaient pris place dans le même avion.

Par les énormes pressions qu’ils exercèrent sur le Conseil de sécurité de l’ONU, les Etats-Unis et la Grande-Bretagne, alliés indéfectibles du régime du général Kagamé à Kigali, réussirent à interdire au TPIR de mener cette enquête. Comme ce tribunal spécial vient de terminer ses travaux, les auteurs de ce crime ne seront donc ni identifiés, ni poursuivis.

Saisie par les familles de l’équipage français de l’avion, la justice française s’est risquée sur cette affaire. Au terme de son enquête, le juge Bruguière a accusé le général Kagamé et lancé neuf mandats d’arrêt contre des membres importants de son entourage. Après le départ à la retraite de ce magistrat, l’enquête fut reprise par le juge Trévidic qui ajouta de nouvelles pièces au dossier et qui devra, tôt ou tard, faire la balance entre les documents contradictoires le constituant.

La culpabilité de Kagamé comme ayant ordonné l’attentat est très probable, et on ne voit pas comment Pascal Simbikangwa aurait pu être à l’origine d’un génocide, qui fut spontané.

 

03/04/2013

Haro sur le baudet.

L’affaire Cahuzac, quel hourvari, quelle indignation. Bien sur il a menti, mais l’argent dissimulé, jusqu’à nouvel ordre, il ne l’avait pas volé, à moins qu’il provienne de la période où Cahuzac servait de conseil pour les laboratoires pharmaceutiques auprès de Even ministre de la santé.

Il a menti mais que font les politiques à longueur d’année en dissimulant la réalité des faits, en jurant qu’ils n’augmenteront pas les impôts.

Et des histoires il y en a eu, le sang contaminé, les rétrocommissions de Karachi, les affaires corses, Bernard Tapie, les frères Guérini, j’en oublie…Combien de politiques ont un passé judiciaire ?

Nos hommes politiques sortent de la même école, fréquentent les mêmes loges, appartiennent au club Le Siècle. Les alternances n’en sont pas, seulement un système de balançoire où les mêmes reviennent une fois sur deux.

Si nos hommes (et nos femmes) politiques étaient honnêtes et désintéressés, ils ne cumuleraient pas les indemnités, ne se voteraient pas des avantages et des privilèges parfaitement abusifs et diminueraient leurs effectifs : 39 ministres !

L’affaire Cahuzac c’est un cordon sanitaire pour faire croire qu’il s’agit d’un cas isolé, que personne d’autre n’est coupable, que personne ne savait.

Alors on crie « haro sur le baudet, ce pelé ce galeux d’où nous vient tout le mal » Ah les faux culs.

« L'Ane vint à son tour et dit : J'ai souvenance
Qu'en un pré de Moines passant,
La faim, l'occasion, l'herbe tendre, et je pense
Quelque diable aussi me poussant,
Je tondis de ce pré la largeur de ma langue.
Je n'en avais nul droit, puisqu'il faut parler net.
A ces mots on cria haro sur le baudet.
Un Loup quelque peu clerc prouva par sa harangue
Qu'il fallait dévouer ce maudit animal,
Ce pelé, ce galeux, d'où venait tout leur mal.
Sa peccadille fut jugée un cas pendable.
Manger l'herbe d'autrui ! quel crime abominable !
Rien que la mort n'était capable
D'expier son forfait : on le lui fit bien voir. »

 

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02/04/2013

Hommage à Jean Sébastien Bach

On diffusait dimanche dernier, jour de Pâques, comme c’est souvent le cas à cette période, la Passion selon Saint Matthieu, de Jean Sébastien Bach , vaste oratorio de près de trois heures.

Personnellement je considère le choral final de cette œuvre comme le sommet absolu de la musique occidentale, opinion très personnelle certes, mais il y a là, dans cette longue méditation sur la mort du Christ, une spiritualité à laquelle on ne peut rester insensible. Chanté en allemand je n’en comprends pas le sens des paroles, il n’importe, la musique suffit et c’est extraordinaire.

Bach a montré une égale maîtrise dans la composition de vastes fresques comme la Passion, le déchainement des orgues, que dans la composition d’œuvres d’une étonnante économie de moyens, un clavecin comme dans le clavier bien tempéré , les sonates pour violoncelle seul, ou les sonates et partitas pour violon seul, tous des chefs d’œuvre absolus.

Bach a été le fondateur de la musique occidentale, à qui tous les compositeurs qui l’ont suivi sont redevables. Musique occidentale qui est devenue musique universelle, elle est jouée par des orchestres chinois et des virtuoses venus d’orient brillent dans tous les concours internationaux.

 

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28/03/2013

la folie Mahoraise.

Pendant que la France se prépare à se priver d’une armée crédible, les fonctionnaires mahorais dont bien évidemment les enseignants, sont en grève pour obtenir l’indexation de leurs salaires, c’est à dire l’application d’un coefficient de vie chère qu’ils voudraient de 1,92, un quasi doublement à l’exemple des gendarmes de l’ile.

Il faut savoir que, à Mayotte Les administrations publiques représentent à elles seules plus de la moitié du PIB. À titre de comparaison, la part de la valeur ajoutée créée par les administrations publiques au niveau national était de 18 % en 2009.

La masse salariale de l’État est la plus importante : 247 millions d’euros en 2009. Depuis 2005, ce budget a augmenté de 56 %..

Le Conseil Général a recruté à tour de bras pour des raisons électorales et sociales des fonctionnaires n’ayant aucune formation.

L’enseignement est un puits sans fond encore creusé par une quantité énorme d’enfants clandestins venus des autres îles, pour des résultats affligeants.

On n’a pas fini de regretter la départementalisation imbécile de Mayotte.

 

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27/03/2013

Energie à bon marché

« La France n’a pas de pétrole mais elle a des idées » disait on autrefois. Des idées pas sur : tous les ans la France dépense 60 milliards d’euros pour se fournir en énergie, quasi exclusivement pour des produits pétroliers. Elle l’a toujours fait et considère ça comme une malédiction inévitable, au point de ne pas rechercher à s’en affranchir. Intoxiquée par un lobby écolo qui voudrait une économie en décroissance, alors que le reste du monde et en particulier la Chine et l’Inde connait une croissance constante et importante sans trop se préoccuper de pollution et de réchauffement climatique, la France se condamne au déclin.

En France la main d’œuvre est chère et le restera, à moins d’abandonner notre modèle social, il faut chercher ailleurs comment rester concurrentiel.

Un des moyens efficaces est de produire une énergie bon marché pour l’industrie. C’est ce que font actuellement les Etats Unis en développant le gaz de schiste. Le gaz est maintenant moins cher que le charbon et en concurrence avec l’énergie nucléaire et l’industrie redémarre. Ne refusons pas l’exploitation du gaz de schiste en France où il est probablement abondant. Bien sur il faudra le faire avec discernement et précaution mais la France est leader dans l’industrie para pétrolière et nos entreprises sauront le faire.

Il faut rechercher le pétrole chez nous, en Méditerranée au sud de Marseille et au large de la Guyane.

Mais il faut surtout relancer l’énergie nucléaire en minimisant les couts au maximum. Le réacteur EPR est trop puissant, trop compliqué, trop cher. Il faut développer un modèle de réacteur moins ambitieux, moins puissant, peut être moins performant sans que l’on sacrifie la sureté. Ce réacteur devrait être produit en série pour remplacer les réacteurs actuels et pour en proposer à l’étranger. Un réacteur pas trop puissant, de conception rustique et d’exploitation simple devrait être proposé à un prix attractif.

Il faut abandonner des projets insensés comme le centre d’enfouissement des déchets nucléaires de Bure qui doit couter 35 milliards d’euros, le prix de 6 ou 7 EPR, et ne sera jamais accepté par la population. Il y a d’autres solutions, beaucoup moins onéreuses.

Il ne faut pas se ruiner à subventionner des sources d’énergie intermittentes comme le solaire ou l’éolien s’il est sur que ces énergies ne seront jamais concurrentielles.

En résumé il faut changer de paradigme ne pas se braquer sur les énergies renouvenables  mais produire de l’énergie en France et au moindre coût. Les écolos ne représentent que 2% des voix même s’ils font beaucoup de bruit.

 

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