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06/09/2017

Hystérie coréenne.

Bien sur on ne se réjouira pas de l’entrée de la Corée du Nord dans le club des puissances nucléaires. De là à déclencher l’hystérie actuelle allant jusqu’à la baisse des marchés financiers, c’est peut être excessif. A cette aune on aurait du s’inquiéter des arsenaux nucléaires, pakistanais, indiens ou israéliens. Surtout, alors que le plus grand détenteur d’armes nucléaires de la planète se voit déjà sous le feu nucléaire, il apparaît que le but recherché par le satrape coréen est plus la dissuasion pour la survie du régime que l’idée de s’en prendre à autrui, en particulier à la première puissance militaire du monde, ce qui serait proprement suicidaire.

Il s’agit donc de considérer la nouvelle situation calmement plutôt que de déclencher une nouvelle crise. Si les Etats Unis garantissent fermement la sécurité des voisins de la Corée du Nord : Corée du Sud, Japon, on ne voit pas comment cela pourrait dégénérer, la Corée du Nord ne pouvant risquer une totale destruction.

La Corée du Nord ayant dénoncé le Traité de Non Prolifération (TNP), on comprend mal l’indignation de l’ONU alors que cet organisme admet sans réaction que les cinq grandes puissances nucléaires continuent de moderniser les porteurs et les armes nucléaires au mépris du TNP qu’elles ont ratifié et qui prévoit un désarmement progressif. D’autant que la situation mondiale actuelle ne justifie pas un tel développement des forces de dissuasion. La France n’est pas en reste qui prévoit à court terme le renouvellement complet de ses deux composantes, porteurs, missiles et têtes nucléaires.

Évidemment on peut appliquer des sanctions économiques à la Corée du Nord mais ce n’est pas cela qui amènera Kim Jong Un à renoncer à son arsenal.

Une question qu’il faudrait se poser c’est de comprendre comment la Corée du Nord a pu développer à un tel rythme armes et missiles sans une aide extérieure.

 

http://dejudasatartuffelettresaumonde.hautetfort.com

 

30/08/2017

Les nouvelles nuisances de Monsieur Hulot.

 Monsieur Hulot a encore frappé. Pour situer le problème de la production française de « gaz à effet de serre » il faut savoir qu’elle se limite à 1% de la production mondiale, tout ce qu’on tentera pour la diminuer aura un effet parfaitement négligeable ; la France, grâce à l’énergie nucléaire est d’ailleurs un bon élève, mais elle le sera moins quand, pour des raisons purement idéologiques, on aura arrêté, comme prévu, 17 réacteurs capables de fonctionner dix ou vingt ans de plus.

C’est à la production nationale d’hydrocarbures que s’en prend maintenant Monsieur Hulot. Un projet de loi vise à interdire tout nouveau permis d’exploration et d’exploitation sur le territoire national ce qui arrêterait la production d’hydrocarbures nationaux en 2040. Il veut en finir « avec les énergies fossiles et s’engager dans la neutralité carbone ». La loi prévoit également de bannir totalement la recherche d’hydrocarbures non conventionnels et ceci même si on invente une autre méthode d’extraction que la fracturation hydraulique.

Pour les pétroles conventionnels, s’il ne s’agissait que de la métropole, il n’y aurait que demi mal, les ressources étant fort limitées mais l’interdiction couvre également le plateau continental et les 11 millions de km2 de nos Zones exclusives. Actuellement des permis de recherches d’hydrocarbures conventionnels sont en cours en Guyane et dans le canal du Mozambique près de Juan de Nova, où on a de sérieux espoirs de trouvailles importantes.

Remarquons que la prospection et la production d’hydrocarbures n’ont rien à voir avec la consommation et que nous continuerons à enrichir le Qatar, l’Arabie Saoudite et la Russie. Le Qatar pourra ainsi continuer à acheter nos clubs de football, nos palaces. et construire n’importe quoi à Doha. Le Qatar et l’Arabie Saoudite pourront même continuer à financer le terrorisme qui nous frappe en France.

Quant aux pétroles non conventionnels dont on pense qu’ils sont abondants dans le sous-sol national, on préfère y renoncer a priori alors que les Etats-Unis depuis qu’ils les exploitent sont excédentaires en hydrocarbures. Pour des raisons purement idéologiques on préfère continuer à dépenser bon an mal an 70 milliards d’euros, à peu près le montant de notre déficit commercial.

Pour éviter une dépense supplémentaire on compte réduire la consommation d’hydrocarbures de 30% d’ici 2030, objectif qui semble inatteignable si on remplace dix sept réacteurs nucléaires par des milliers d’éoliennes qui nécessitent la mise en œuvre de centrales à gaz pendant les périodes où Eole refuse de souffler. La fin de la production de pétrole et de gaz est programmée pour 2040. Il est peu probable qu’à cette date on puisse se passer d’hydrocarbures qu’il faudra donc importer. Aberrant.

A ce sujet la construction de nouvelles éoliennes par milliers commence à rencontrer une sérieuse opposition. On leur reproche, ce qui est évident, d’atteindre aux paysages et aux monuments auprès desquels on les construit. Dans le parc naturel régional du haut Languedoc il est prévu d’implanter trois cents éoliennes. Si on continue nos campagnes ne seront plus des campagnes et les paysages seront constellés de machines tournantes de 200m de haut. Il semble que pour les écologistes, ces considérations relatives à notre patrimoine sont de peu de poids par rapport à la nécessité de réduire les émissions de CO2, Et pourtant la part actuelle de production d’électricité issue des énergies fossiles est très faible, de l’ordre de 4% et l’arrêt idéologique de réacteurs nucléaires ne fera que l’augmenter. Les centrales nucléaires entrainent infiniment moins de perturbation de l’environnement que les éoliennes. Si on renonce à la prolongation de vie des centrales actuelles de dix à vingt ans cela coutera, en termes d’investissement 93 milliards d’euros. Il faudra en plus remanier entièrement le réseau de transport du courant pour desservir les 17 000 éoliennes nécessaires. Qui va payer ? le consommateur final. Ce n’est pas à la production qu’il faut s’en prendre mais à l’isolation des bâtiments, aux transports routiers.

Mais pour faire le choix de la meilleure solution il faut s’affranchir de l’idéologie actuelle qui nous amène à nous tirer une balle dans le pied. Il paraît qu’il s’agissait d’une promesse électorale de Macron. On pourrait toutefois demander aux Français s’ils tiennent à payer l’électricité plus cher et à avoir un champ d’éoliennes dans leur fenêtre.

 

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11/08/2017

Salauds de Luxembourgeois

Après avoir voulu nous culpabiliser avec « les gaz à effet de serre » et « l’empreinte carbone » voilà qu’apparaît un nouveau boniment : « A partir du 2 août, l’humanité vit à crédit ». Il paraît qu’à cette date nous avons consommé tout ce que la terre peut produire chaque année et que donc, après cette date, l’humanité vivrait à crédit et qu’il faudrait 1,7 terre pour fournir les ressources nécessaires.

On peut se demander de quelles ressources il s’agit, l’agriculture mondiale peut encore se développer, les ressources en produits pétroliers sont réévaluées en permanence et certains pays comme la France interdit de nouvelles prospections. De toute façon on prétend à terme se passer des énergies fossiles, leur existence n’a en soi aucun intérêt, et bien entendu on fait l’impasse sur l’énergie nucléaire.

En fait il paraît que l’homme par son action nuit à la biodiversité, si l’homme na pas été responsable de la dispositions des dinosaures, « il est collectivement responsable de la disparition des espèces ». On ne dit pas de quelles espèces il s’agit alors qu’on a réintroduit en France le loup et l’ours. Il s’agit probablement d’espèces comme l’orang-outan ou le gorille qui voient disparaître leurs habitats du fait de la déforestation.

« Nous contractons cette dette car nous coupons des arbres à un rythme supérieur à celui de leur croissance, nous prélevons plus de poissons dans les mers qu’il en naît chaque année, et nous rejetons davantage de carbone dans l’atmosphère que les forêts et les océans peuvent en absorber.» On cherche donc à nous vendre à nouveau sous une autre forme, les gaz à effet de serre et le réchauffement de la planète.                                      Ce qui est intéressant dans cette affaire est qu’on culpabilise les pays développés, ceux qui inventent, produisent et soignent. Le plus coupable est le Luxembourg auquel il faudrait 7,7 planètes pour vivre, ensuite les Qatar 7,4 planètes, l’ Australie 5,2. A nous Français 3 planètes suffisent.

Ce qui est aussi intéressant c’est de voir que ceux qui sont classés comme « les moins gaspilleurs » sont les Indiens 0,6 planète, les Burundais, les Haïtiens et les Erythréens, pays où comme chacun sait il fait bon vivre. Et l’on passe sous un prudent silence tous les pays d’Afrique subsaharienne où on meurt de faim et de maladie, où on s’entretue pour des raisons tribales et religieuses et d’où les populations n’ont qu’une idée c’est d’émigrer vers ces salauds de pays pollueurs.

L’Inde est un bon exemple de ce à quoi les bien pensants voudraient nous ramener : pour les 1 236 millions d’habitants, le PIB est de 3700$ par an. La population augmente de 19 millions par an. L’Inde est le pays le plus touché par le travail des enfants. Selon l’UNICEF, 14 % des enfants âgés de 5 à 14 ans travaillent (chiffres 2000). Environ 20 % de ces enfants travaillent dans la rue en tant que chiffonniers, mendiants, conducteurs de vélos taxis et cireurs de chaussures. Un travailleur agricole sur dix est un enfant. L'industrie est, elle aussi, touchée par ce travail infantile, particulièrement dans les mines, les usines de textiles et le plus souvent dans des conditions déplorables. A ce prix on peut effectivement être classé comme peu gaspilleur.

Et encore si on s’intéresse à l’Afrique on apprend que la croissance démographique est très supérieur à la croissance économique. L’Afrique a besoin, au minimum, de 7% de croissance par an durant plusieurs années. En 2016, elle fut de 1,5%. Pendant ce temps là la population africaine croit au taux de 4% par an, elle double tous les 18-20 ans. Bien sur dans ces conditions ces pays peuvent être classés parmi les moins pollueurs alors qu’ils sont responsables de la déforestation, de la pénurie en eau et des épidémies et ainsi de la disparition d’espèces par destruction de leur habitat.

La population de la planète passera de 7,5 à 9,8 milliards d’individus en 2050, 11,2 milliards à la fin du 21°siècle si on en croit les Nations Unies. C’est en Afrique que la population croitra le plus, le Nigéria va passer de 191 millions à plus de 410 millions en 2030. L’Afrique, qui compte aujourd’hui 1,3 milliard d’habitants représentant 17 % de la population mondiale, en totalisera près de 4,5 milliards à l’horizon 2100, soit 40 % de l’humanité. Cet accroissement de la population va entrainer une urbanisation galopante, un milliard d’Africains devraient vivre en ville dans les 20 prochaines années.

Il ne s’agira de villes organisées comme nous les connaissons mais d’agglomérations où domineront les bidonvilles, où beaucoup d’habitants n’auront accès ni à l’eau, ni à l’électricité, ni à l’hygiène ni aux transports. Aujourd’hui plus de 60% des urbains vivent dans des habitats insalubres. Kinshasa et Lagos regroupent actuellement 10 millions d’habitants. Kampala la capitale de l’Ouganda s’est étalé de 71 km2 à 386 entre 1989 et 2010, elle devrait atteindre 1000 km2 en 2030 entrainant la disparition de forêts et de zones humides. Les villes africaines atteignent un niveau de pollution dont nous n’avons pas idée en Europe. C’est de cette évolution que vient la déforestation, la destruction des littoraux, en France l’espace forestier s’accroît.

Nous voilà bien loin de l’épuisement de la planète par l’homme surtout par les pays développés, là est la vraie menace, une croissance démographique mondiale incontrôlée provenant surtout des pays pauvres, incapables de se développer. Le déferlement africain vers les pays « nantis »qui connaissent un hiver démocratique a déjà commencé, il va s’accroitre déversant des populations non formées, déracinées, inassimilables. Le réchauffement de la planète et l’épuisement des ressources dus aux activités humaines sont des préoccupations bien secondaires .

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07/08/2017

Toilets or not toilets

On apprend que le nouveau porte-avions américain, l’USS Gérald R.Ford sera le premier sexuellement neutre. Ainsi les toilettes du nouveau porte-avions sont dépourvues d’urinoirs. On a banalisé les toilettes n’offrant plus que des cabines classiques ce qui a l’évidence va provoquer des queues et des problèmes d’hygiène, les hommes s’obstinant à vouloir pisser debout il risque d’y avoir des problèmes de visée et de tirs mal ajustés.

Ces toilettes « sexuellement neutres » donneraient une plus grande flexibilité, chaque zone étant équipée de WC pouvant être indifféremment utilisée par les hommes et les femmes. On notera que les femmes représentant 18% des effectifs ce sont les hommes majoritaires qui vont souffrir de cette banalisation.

On rapprochera cette bouleversante information d’une autre parue récemment dans la presse : pour 10€ on peut faire l’emplette d’un « pisse debout » un ingénieux entonnoir correctement coudé qui permettrait à ces dames d’utiliser des urinoirs pour homme.

Apparemment l’US Navy n’a pas envisagé cette solution tout aussi politiquement correcte.

On se demande jusqu’où ira la bêtise des féministes et l’imbécillité des mâles qui les aident à cette conquête du pouvoir. Un de ces jours elles vont vouloir nous castrer par jalousie et souci d’égalité.

La seule question intéressante, mais personne ne veut se la poser, c’est de savoir si les bâtiments de guerre sont plus efficaces avec des femmes à bord. J’en doute.

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03/08/2017

Supprimer le Parlement.

A quoi s’occupe le Parlement, Assemblée et Sénat, depuis le début de la nouvelle législature ? A concocter une loi sur la moralisation de la vie publique, une mini-nuit du 4 août censée abolir des privilèges et des errements inacceptables.Et encore le fait-il en trainant les pieds.

Pendant ce temps là l’exécutif fait voter l’autorisation de réformer par ordonnances, vire le CEMA en contestant aux députés le droit d’être informés, défait de son propre chef tout ce qui avait été fait en matière de politique étrangère, d’éducation – ce qu’on ne saurait lui reprocher- par la précédente législature, annule des crédits votés, rabote des aides et au besoin entreprend des opérations extérieures, le tout sans consulter le Parlement.
Ajoutons que toutes les décisions importantes en matière de commerce extérieur, d’immigration, de droits de l’homme sont prises par Bruxelles, comme il en fut du traité avec le Canada, des négociations – toujours en cours – pour l’admission de la Turquie  et des sanctions imbéciles contre la Russie.
Dans ces conditions à quoi sert le Parlement d’autant plus qu’il est peuplé de « députés godillots » ? Si on le supprimait la question de la moralisation de la vie publique serait résolue, sans parler de substantielles économies. On peut toujours rêver.

 

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