11/08/2017
Salauds de Luxembourgeois
Après avoir voulu nous culpabiliser avec « les gaz à effet de serre » et « l’empreinte carbone » voilà qu’apparaît un nouveau boniment : « A partir du 2 août, l’humanité vit à crédit ». Il paraît qu’à cette date nous avons consommé tout ce que la terre peut produire chaque année et que donc, après cette date, l’humanité vivrait à crédit et qu’il faudrait 1,7 terre pour fournir les ressources nécessaires.
On peut se demander de quelles ressources il s’agit, l’agriculture mondiale peut encore se développer, les ressources en produits pétroliers sont réévaluées en permanence et certains pays comme la France interdit de nouvelles prospections. De toute façon on prétend à terme se passer des énergies fossiles, leur existence n’a en soi aucun intérêt, et bien entendu on fait l’impasse sur l’énergie nucléaire.
En fait il paraît que l’homme par son action nuit à la biodiversité, si l’homme na pas été responsable de la dispositions des dinosaures, « il est collectivement responsable de la disparition des espèces ». On ne dit pas de quelles espèces il s’agit alors qu’on a réintroduit en France le loup et l’ours. Il s’agit probablement d’espèces comme l’orang-outan ou le gorille qui voient disparaître leurs habitats du fait de la déforestation.
« Nous contractons cette dette car nous coupons des arbres à un rythme supérieur à celui de leur croissance, nous prélevons plus de poissons dans les mers qu’il en naît chaque année, et nous rejetons davantage de carbone dans l’atmosphère que les forêts et les océans peuvent en absorber.» On cherche donc à nous vendre à nouveau sous une autre forme, les gaz à effet de serre et le réchauffement de la planète. Ce qui est intéressant dans cette affaire est qu’on culpabilise les pays développés, ceux qui inventent, produisent et soignent. Le plus coupable est le Luxembourg auquel il faudrait 7,7 planètes pour vivre, ensuite les Qatar 7,4 planètes, l’ Australie 5,2. A nous Français 3 planètes suffisent.
Ce qui est aussi intéressant c’est de voir que ceux qui sont classés comme « les moins gaspilleurs » sont les Indiens 0,6 planète, les Burundais, les Haïtiens et les Erythréens, pays où comme chacun sait il fait bon vivre. Et l’on passe sous un prudent silence tous les pays d’Afrique subsaharienne où on meurt de faim et de maladie, où on s’entretue pour des raisons tribales et religieuses et d’où les populations n’ont qu’une idée c’est d’émigrer vers ces salauds de pays pollueurs.
L’Inde est un bon exemple de ce à quoi les bien pensants voudraient nous ramener : pour les 1 236 millions d’habitants, le PIB est de 3700$ par an. La population augmente de 19 millions par an. L’Inde est le pays le plus touché par le travail des enfants. Selon l’UNICEF, 14 % des enfants âgés de 5 à 14 ans travaillent (chiffres 2000). Environ 20 % de ces enfants travaillent dans la rue en tant que chiffonniers, mendiants, conducteurs de vélos taxis et cireurs de chaussures. Un travailleur agricole sur dix est un enfant. L'industrie est, elle aussi, touchée par ce travail infantile, particulièrement dans les mines, les usines de textiles et le plus souvent dans des conditions déplorables. A ce prix on peut effectivement être classé comme peu gaspilleur.
Et encore si on s’intéresse à l’Afrique on apprend que la croissance démographique est très supérieur à la croissance économique. L’Afrique a besoin, au minimum, de 7% de croissance par an durant plusieurs années. En 2016, elle fut de 1,5%. Pendant ce temps là la population africaine croit au taux de 4% par an, elle double tous les 18-20 ans. Bien sur dans ces conditions ces pays peuvent être classés parmi les moins pollueurs alors qu’ils sont responsables de la déforestation, de la pénurie en eau et des épidémies et ainsi de la disparition d’espèces par destruction de leur habitat.
La population de la planète passera de 7,5 à 9,8 milliards d’individus en 2050, 11,2 milliards à la fin du 21°siècle si on en croit les Nations Unies. C’est en Afrique que la population croitra le plus, le Nigéria va passer de 191 millions à plus de 410 millions en 2030. L’Afrique, qui compte aujourd’hui 1,3 milliard d’habitants représentant 17 % de la population mondiale, en totalisera près de 4,5 milliards à l’horizon 2100, soit 40 % de l’humanité. Cet accroissement de la population va entrainer une urbanisation galopante, un milliard d’Africains devraient vivre en ville dans les 20 prochaines années.
Il ne s’agira de villes organisées comme nous les connaissons mais d’agglomérations où domineront les bidonvilles, où beaucoup d’habitants n’auront accès ni à l’eau, ni à l’électricité, ni à l’hygiène ni aux transports. Aujourd’hui plus de 60% des urbains vivent dans des habitats insalubres. Kinshasa et Lagos regroupent actuellement 10 millions d’habitants. Kampala la capitale de l’Ouganda s’est étalé de 71 km2 à 386 entre 1989 et 2010, elle devrait atteindre 1000 km2 en 2030 entrainant la disparition de forêts et de zones humides. Les villes africaines atteignent un niveau de pollution dont nous n’avons pas idée en Europe. C’est de cette évolution que vient la déforestation, la destruction des littoraux, en France l’espace forestier s’accroît.
Nous voilà bien loin de l’épuisement de la planète par l’homme surtout par les pays développés, là est la vraie menace, une croissance démographique mondiale incontrôlée provenant surtout des pays pauvres, incapables de se développer. Le déferlement africain vers les pays « nantis »qui connaissent un hiver démocratique a déjà commencé, il va s’accroitre déversant des populations non formées, déracinées, inassimilables. Le réchauffement de la planète et l’épuisement des ressources dus aux activités humaines sont des préoccupations bien secondaires .
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14:34 Publié dans actualites, Blog | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : luxembourgeois, crédit, biodiversité, gaz à effet de serre, afrique
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