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25/10/2016

La poussière sous le tapis.

L’opération en cours pour évacuer les « migrants » de la jungle calaisienne consiste littéralement à mettre la poussière sous le tapis.

On les disperse en province dans des centaines de CAO, (centres d’accueil et d’orientation), pour beaucoup dans des colonies de vacances qu’il faudra libérer avant l’été.

On est sensé y trier ceux qui peuvent prétendre au droit d’asile, quelques pour-cent, et les autres. Ceux ci, que vont-ils devenir ? On va les expulser ? Surement pas, ils deviendront des « sans –papiers » et beaucoup retourneront à Calais.

On impute au régime de Vichy la création de centres d’internement comme celui des Milles près d’Aix en Provence et on veut faire croire qu’il avait été créé pour interner les juifs. Mais ce n’est pas Vichy qui a créé le Camp des Milles où, à la déclaration de guerre en 1939 on interna les ressortissants de pays ennemis, Allemands, Autrichiens, Hongrois, qu’ils soient juifs ou pas.

Le 12 novembre 1938, la Chambre des Députés, sous le gouvernement Daladier, avait voté un décret permettant l’internement des « étrangers indésirables». Ce décret sera mis en application en 1939 au moment de la « Retirada », l’exil des républicains espagnols qui fuyaient le régime de Franco, il y en aura 450 000. En mars I939, il y a 264 000 Espagnols dans les camps du sud-ouest de la France dont le plus important fut celui de Gurs dans les Basses-Pyrénées.

Aux Milles on interna indifféremment des opposants au régime nazi (communistes, socialistes, opposants divers, Juifs allemands ou autrichiens), des personnes favorables au régime hitlérien, ou des combattants allemands. Au départ l’internement dans les camps n’avait donc aucun caractère raciste.

Dans toute la France il y eut plusieurs dizaines de camps d’internement de ressortissants étrangers.

Peut être le décret de Daladier n’a-t-il jamais été annulé ? Il serait beaucoup plus efficace de reprendre cette solution en aménageant des camps d’un confort suffisant, cela permettrait le tri à tête reposée et l’expulsion des déboutés. D’ailleurs les réfugiés qui sont restés près de leur pays sont hébergés dans des camps en Jordanie, en Turquie, au Kurdistan.

Pendant ce temps là en Méditerranée l’opération européenne Frontex, chargée de protéger les approches maritimes européennes, est complètement détournée de son but et est devenue le complice objectif des passeurs libyens ou égyptiens. Les bâtiments qui lui sont affectés vont chercher au delà des eaux territoriales, des naufragés volontaires abandonnés dans des embarcation surchargées incapables de faire la traversée vers l’Europe, comptant bien être récupérés par les bâtiments de Frontex et d’organisations « humanitaires » irresponsables et subventionnées, qui les amèneront à destination. En 2015 on en a ainsi introduit 150 000 pour la plupart venant d’Afrique subsaharienne et dont personne ne veut ; certains cherchent à franchir la frontière française.

Si on veut arrêter ce phénomène, il faut ne récupérer que les naufragés réellement en danger sans aller les chercher près de leur point de départ et les ramener en Libye et en Egypte. La pompe se désamorcera.

Où en serions nous si Viktor Orban n’avait pas coupé la route des Balkans ? Sait-on qu’il y a des Allemands qui se réfugient en Hongrie pour y retrouver la tranquillité ?

L’Europe aux grands sentiments est en train de se laisser envahir d’une façon suicidaire.

 

http://dejudasatartuffelettresaumonde.hautetfort.com

10/06/2016

Naïveté et inconscience.

Les Européens dans leur candeur naïve, se comportent comme les aides des passeurs libyens qu’ils prétendent éliminer. Sofia, l’opération militaire lancée en juin 2015 par l’Union européenne pour neutraliser les embarcations de migrants, se fait en fait la complice des passeurs qui assurent la traversée des migrants de la Libye vers l’Italie et l’Europe.

On estime à 800 000 le nombre de clandestins originaires de l’Afrique subsaharienne cherchant à quitter la Libye pour gagner l’Europe.

Alors que l’immigration par la Grèce est à peu près contenue grâce à la fermeture de la route des Balkans, l’immigration à partir de la Libye est en pleine croissance. En avril il y aurait eu quelque 9 000 passages, en mai 20 000. Il s’agit certes d’Erythréens, de Somaliens ou de Soudanais fuyant leur pays où règne la guerre civile, mais aussi de réfugiés économiques venant du reste de l’Afrique, Guinéens, Ivoiriens, Gambiens, Nigerians, Ghanéens…

Et c’est bien là le risque à long terme : la croissance démographique de l’Afrique est actuellement de 3% par an alors que la croissance économique n’est que de 1%, maintenant obérée par la baisse du prix des matières première, principale ressource de L’Afrique.

Pourtant l’aide extérieure à l’Afrique est considérable, de l’ordre de 35 milliards de dollars par an depuis 1960. L’UE a versé 25 milliards d’euros en 2010, 38 en 2015… Il faut ajouter les remises de dette et les aides privées, tout cela pour un résultat proche du néant.

Le chômage est en pleine croissance, en particulier chez les diplômés. Cette situation va perdurer tant que ne sera pas institué un contrôle des naissances, avant ce sera la submersion de l’Europe

Tout cela explique le désir d’émigration notamment vers le supposé eldorado européen. Pour la grande majorité des migrants ouest africains, la première étape est le Niger où ils sont pris en charge par des passeurs qui organisent le voyage transsahariens jusqu’en Libye. En 2015 quelque 100 000 migrants auraient transité par le Niger.

En Libye une autre chaine de passeurs prend le relai, suivant les antiques voies transsahariennes. Mais l’étape la plus importante et la plus difficile est le franchissement de la Méditerranée. Après avoir empilé les migrants dans de véritables entrepôts, les passeurs les entassent dans des embarcations délabrées et des pneumatiques pour gagner Lampedusa et Malte.

Jusqu’à il y a peu, la traversée était risquée et les naufrages nombreux, les embarcations étant surchargées. Maintenant les passeurs conduisent les migrants jusqu’à la limite des eaux territoriales libyennes et les abandonnent après avoir alerté les bateaux européens. Les bateaux de l’opération de Frontex, « Sofia », dont la mission est de neutraliser les embarcations de passeurs, se transforment en bons samaritains et après avoir récupéré les migrants les transportent en Europe se comportant ainsi en complice des passeurs.

A cela il faut ajouter les grandes âmes de l’Aquarius « bateau citoyen » affrété par l’association SOS Méditerranée qui se targue d’avoir sauvé 917 personnes d’une mort certaine. L’Aquarius a l’attention de passer l’été entre la Libye et la Sicile et fait appel à aide financière. « Nous sommes des messagers. Nous souhaitons partager avec nos donateurs les expériences que nous avons vécues en mer ». Braves gens, qui organisent l’invasion de l’Europe. Car tout cela crée un appel d’air de tous les migrants qui attendent de passer la Méditerranée.

Et pourtant les autorités Libyennes disent lutter contre l’immigration clandestine mais elles ne disposent que de faibles moyens.

Il est faux de considérer les migrants embarqués volontairement dans des embarcations et des pneumatiques surchargés comme des naufragés, sauf à les sauver quand ils sont réellement en danger, mais de toute façon il est irresponsable de les emmener en Europe. Il conviendrait au contraire de les ramener en Libye avec l’accord des autorités libyennes qu’il faudrait aider. C’est le seul espoir que le flot se tarisse.

 

http://dejudasatartuffelettresaumonde.hautetfort.com

 

10/02/2016

La grèce ce baudet.

La Grèce, porte d’entrée principale de l’Europe en venant de Turquie, par les îles de la mer Egée, notamment Chio et Lesbos, ne parvient pas à endiguer le flot des centaines de milliers de migrants voulant gagner l’Europe et est accusée de laxisme par Frontex, l’agence européenne en charge du contrôle des frontières de l’Europe. Tout le monde sait bien qu’il lui est impossible de rendre étanche sa frontière maritime, d’autant que les « naufragés » recueillis par les patrouilleurs de Frontex sont conduits en Grèce.

La Grèce n’en a tout simplement pas les moyens et l’aide d’urgence qu’elle a demandée à Bruxelles n’arrive qu’au compte-gouttes, quand elle arrive.

Devant cette situation Bruxelles a décidé de déclencher une procédure visant à isoler la Grèce du reste de l’espace Schengen : l’Allemagne pourra contrôler voire fermer sa frontière avec l’Autriche, qui pourra faire de même à sa frontière avec la Slovénie, La Hongrie ayant déjà fermé ses frontières, la route des Balkans serait fermée et la Grèce se trouverait seule à l’extérieur des frontières réelles de l’espace Schengen. On veut même fermer la frontière de la Macédoine qui n’appartient ni à l’Union Européenne ni à Schengen. La Grèce est appelée à devenir ainsi un immense camp de réfugiés auprès duquel Calais serait une aimable plaisanterie.

Or la véritable responsable de ce flot incontrôlé de migrants est à l’évidence Frau Merkel et sa Wilkommen Politik, ouvrant tout d’abord l’Allemagne à un million de réfugiés, formidable appel d’air dans lequel se sont engouffrés Syriens et Irakiens mais aussi Afghans, Maghrébins, Erythréens, et autres Africains.

Il est permis de se demander ce qui a poussé Angela Merkel à ouvrir largement les portes de l’Allemagne avant de les refermer devant les protestations des Allemands, peut-être l’idée de compenser la dépopulation de l’Allemagne faute de naissances, ce qui reviendrait à un remplacement de population, surtout par des musulmans, et ainsi à l’islamisation de l’Europe. Ou alors faut-il voir la conséquence d’un reste de mauvaise conscience de l’Allemagne pour les crimes du nazisme et voulant se racheter?

Quoi qu’il en soit la politique devant cet afflux de centaines de milliers de migrants aurait du être décidée à l’échelle de l’Europe, dont on voit maintenant qu’elle n’existe pas chaque pays rétablissant individuellement ses frontières.

Et pourtant l’invasion se poursuit à travers la mer Egée mais aussi à partir de la Libye vers l’Italie, avec son lot continu de noyades.

L’Allemagne en arrive à envisager l’intervention de l’OTAN, à laquelle appartiennent la Turquie et la Grèce ; bien-sur l’OTAN a les moyens maritimes nécessaires mais si c’est pour récupérer les naufragés volontaires et les débarquer en Europe, ce que faisait l’ opération Mare Nostrum, cela ne fera qu’aggraver la situation.

Pour obtenir des résultats et limiter le flot, il conviendrait d’installer les points de contrôle - les hot spot – non à l’arrivée, Grèce ou Italie, mais au départ en Turquie, après négociation avec le gouvernement Turc et en Libye, aux environs de Syrte, en établissant un comptoir militairement défendu en l’absence d’un gouvernement crédible avec lequel négocier et de faire patrouiller les bateaux de Frontex devant les côtes. Ceux qui débarqueraient en contournant ces points de contrôle y seraient reconduits. C’est la seule façon de décourager les migrants et d’endiguer le flot.

 

http://dejudasatartuffelettresaumonde.hautetfort.com

19/02/2015

Auto-invasion

La décomposition de la Libye, conduisant au chaos, a des conséquences catastrophiques sur les flux migratoires partant de ses côtes à destination de Lampedusa, de Malte ou de la Sicile.

Ces derniers jours de nouveaux drames ont couté la vie à plusieurs centaines de migrants, pour la plupart des subsahariens.

Ceux ci sont embarqués en grand nombre à bord de bateaux pneumatiques, incapables avec une telle charge d’affronter une mer formée.

Ainsi 29 migrants sont morts de froid au large de l’île de Lampedusa par des creux de plusieurs mètres et un vent de 120km/h ; les deux vedettes des garde-côtes ont pu ramener 76 survivants. 4 jours plus tard, sur deux autres bateaux pneumatiques, on n’a recueilli que 9 migrants, seul survivants de 460 personnes entassées sur 4 bateaux dont un a coulé, 2 autres se dégonflant ou prenant l’eau.

Le dimanche 15 février, ce sont 2 164 migrants qui ont été sauvés à quelques dizaines de milles au large des côtes libyennes à bord de 12 canots. Ils ont trouvé refuge à bord d’un bâtiment de la marine italienne, de vedettes des garde-côtes et des douanes, et de plusieurs cargos qui s’étaient déroutés.

Pour quelque 800 dollars des passeurs sans scrupules entassent des migrants dans des conditions précaires, comptant sur les bâtiments assurant la surveillance des côtes , participant à l’opération Triton au nom de l’agence européenne Frontex en charge de la surveillance des frontières extérieures. De fait lorsqu’est déclenchée une opération de secours les missions de surveillance sont suspendues.

Ce qui est étrange c’est que les autorités européennes se sentent responsables de ces drames, le ministre de l’intérieur Italien a exprimé sa profonde douleur, alors que tous les rescapés ont été conduits dans des pays européens surtout en Italie.

L’opération Triton, comme avant elle Mare Nostrum, est détournée de son rôle de surveillance et de contrôle des frontières pour s’occuper du sauvetage des migrants dont on cherche à empêcher l’arrivée en Europe.

On ne peut quand même pas organiser les transferts et aller chercher les migrants au port d’embarquement, quoiqu’on se demande si ce n’est pas ce que souhaitent des grandes âmes irresponsables.

Le plus sage serait de patrouiller au plus près des côtes de départ, Libye et Turquie et de ramener les migrants interceptés à leur point de départ. C’est contraire au droit international mais il s’agit de légitime défense et de sauvegarde de la vie en mer. Sinon ce sera l’invasion.

 

http://dejudasatartuffelettresaumonde.hautetfort.com 

 

07/01/2015

La déferlante.

Le déferlement de « migrants » venus de Syrie ou d’Afrique est en train de passer d’une phase artisanale à une phase industrielle : après les embarcations de fortune venant généralement de Libye pour gagner l’Europe via Lampedusa, la Sicile ou Malte voilà que les migrants arrivent par pleins bateaux par la mer Ionienne. Ils payent aux passeurs de 2 000 à 6 000 euros suivant la taille de la famille.

Il s’agit généralement de bateaux hors d’âge comme le Blue-Sky-M avec 747 migrants, syriens et kurdes ou l’Ezadeen avec 359 syriens, bateaux prévus pour un voyage sans retour. Encore plus grave, le ferry Norman-Atlantic, allant de Patras à Ancône fut victime d’un incendie dans le hangar à véhicules. Plusieurs passagers clandestins étaient cachés dans des camions transportés par le ferry. Rien ne dit que ce ne sont pas eux qui ont, volontairement ou pas, provoqué l’incendie.

En 2014, 3 419 personnes ont officiellement péri en tentant de gagner l’Europe par la mer, en fait probablement beaucoup plus, et 160 000 personnes sont arrivées en Italie, du moins officiellement, dont plus de la moitié sont syriens ou érythréens. Un ancien commissaire européen déclarait récemment au cours d’une conférence que 80% des migrants arrivaient par voie de terre notamment par la Grèce. En 2014 l’Union européenne aurait accueilli 700 000 clandestins. Il s’agit donc d’une véritable invasion qu’il faudrait tarir.

Ce n’est pas ce que l’on fait, il suffit de lire les articles parus à la suite de l’arrivée du Blue-Sky-M à Gallipoli, où l’on s’apitoyait sur l’inconfort à bord de ce bâtiment prévu pour le transport de bétail, en rendant pratiquement les européens responsables.

L’agence européenne Frontex chargée de la protection des frontières en Méditerranée a vu sa mission de contrôle et de police détournée en mission de sauvetage, les navires italiens qui étaient affectés à l’opération Mare Nostrum se consacrant à la recherche et au sauvetage des naufragés volontaires, pour les conduire à bon port en Italie, d’où ils cherchaient à gagner d’autres pays d’Europe.

Mare Nostrum a mobilisé 32 bâtiments, des avions et des hélicoptères. Elle a été abandonnée, elle coutait trop cher au contribuable italien et on l’accusait d’encourager l’immigration clandestine en diminuant les risques.

Maintenant l’opération Triton fait de même avec moins de moyens.

Plutôt que de patrouiller près des côtes européennes, il conviendrait de patrouiller le long des côtes de départ  et d’y reconduire les migrants. Les côtes de Libye, d’une partie de la Syrie, de la Turquie et du nord de Chypre ne sont plus contrôlées.

Dans le cas du Blue-Sky-M, on sait d’où sont partis les migrants, du port turc de Mersin d’où semble-t-il se font beaucoup de départs, c’est donc en Turquie que devraient être reconduits les migrants dont le droit d’asile n’est pas reconnu.

En fait rien de tel ne se fera, l’Union Européenne n’a aucune politique commune d’immigration et chaque pays cherche à refiler le mistigri au voisin. Dans nombre de pays, les populations excédées votent pour des partis dits xénophobes, demandant en fait le contrôle de l’immigration, c’est le cas des pays scandinaves, de l’Allemagne, de la France, du Royaume Uni, des Pays Bas …

 

 

http://dejudasatartuffelettresaumonde.hautetfort.com