Google Analytics

Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

21/03/2019

Gilets jaunes et casseurs

Quand on regarde les exactions inadmissibles de samedi sur les Champs Elysées on en retire l’impression que si les forces de l’ordre assuraient la protection de l’Arc de Triomphe elles avaient abandonné les Champs Elysées aux casseurs en évitant systématiquement l’affrontement.

Sans être complotiste on se demande s’il ne s’agit pas là d’un choix délibéré destiné à discréditer le mouvement des gilets jaunes. Il est bien évident que le gouvernement ne peut satisfaire la demande d’augmentation du pouvoir d’achat à moins d’ accroitre encore la pression fiscale qui atteint déjà un record mondial.

Le fait que les demandeurs se tournent vers l’Etat qui n’est généralement pas leur employeur, montre que nous vivons sous un régime socialiste modèle soviétique où tout est entre les mains de l’Etat. Ce n’est d’ailleurs pas infondé, la réaction aux demandes initiales ayant été non l’augmentation du SMIC ce qui aurait été compréhensible mais l’augmentation de l’indemnité d’activité curieusement inventée pour remercier les salariés de bien vouloir travailler. Ce n’est pas à l’Etat de verser des compléments de salaire pas plus d’ailleurs que d’aider au logement de 20% des Français, les salaires doivent être suffisants pour satisfaire ces besoins élémentaires. Il serait logique de supprimer ces aides en les compensant par une baisse des charges patronales.

Remarquons toutefois qu’un Français travaille à peu près – âge de la retraite et durée du travail- environ 25% de moins que ses homologues européens. Un alignement permettrait d’augmenter notablement la rémunération mensuelle.

Quoiqu’il en soit ce n’est pas par le Grand Débat que le gouvernement règlera la situation la plupart des revendications ayant un coût que l’état de nos finances ne peut supporter. Tout cela est la conséquence d’une mondialisation sans aucun garde-fou qui met en compétition un travailleur français avec un Bulgare ou un Polonais voire un Chinois ou un Ethiopien, il faut en revenir au rétablissement d’un certain protectionnisme, ce qui ne semble pas au programme.

D’autant que certaines questions cruciales comme l’immigration et le communautarisme ont été exclus du débat alors qu’elles sont à l’origine de beaucoup de nos maux.
On préfère s’intéresser à la politique écologique pour la protection du climat et des ressources du monde alors que les écologistes représentent quelques cinq pour cent des électeurs et que dans ce domaine la France est déjà exemplaire. Il faudrait mieux avoir une politique réaliste se préoccupant d’abord des intérêts économiques du pays avant des considérations sur des menaces qui n’ont rien d’immédiat ni peut être de fondement..

Quoiqu’il en soit le pouvoir en organisant se débat fourretout à ouvert la boîte de Pandore et il se prépare des lendemains qui chantent.

31/01/2019

La révolte de Bécassine

Il y a beau temps que la politique de la France est celle de Paris. Louis XIV était bien parti à Versailles pour s’en affranchir, ça n’a pas empêché son arrière-arrière petit fils Louis XVI d’y être ramené par la populace – le boulanger, la boulangère et le petit mitron - pour qu’il y soit à disposition. Depuis toutes les révolutions, 1789, 1930,1948, la Commune sont parisiennes et ont défini l’avenir du pays.

Il y eut longtemps, Paris et la province, puis Paris et les régions et maintenant Paris et les territoires, mais c’est toujours la même chose Madame de Grand-Air, la Parisienne qui sait tout et Bécassine la paysanne débile et illettrée. Bécassine est le parfait symbole des « sans dents », des gens de peu ou de rien, qui ne comprennent pas la subtilité des décideurs Parisiens, petits marquis, clones issus de la même batterie, l’ENA, qui mènent la France là où elle ne veut pas aller.

Depuis la fin des trente glorieuses, le chômage ne fait que croitre, la France est asservie à Bruxelles où se prennent toutes les décisions importantes, la famille est mise à mal -mariage pour tous, bientôt PMA voire GPA, démantèlement de la politique familiale -, une immigration invasive qui fait que l’on ne se sente plus chez soi, chez soi.

La France est écrasée de taxes en tout genre, championne d’Europe des prélèvements obligatoires, le niveau de vie stagne et peut être régresse, le chômage de masse se maintient. Pendant ce temps là des intouchables, corps à statut, hauts fonctionnaires surpayés et inamovibles, commissions et autorités innombrables souvent inutiles, élus bénéficient d’avantages injustifiés,

On a mis en place un état socialiste qui se mêle de tout, cinq millions de foyers ont besoin d’une aide de l’Etat pour se loger, autant de personnes sont indemnisées pour travailler plutôt que de rester au chômage.

Et puis un jour on a créé une taxe pétrole pour dissuader les gens d‘utiliser leur voiture, on augmente indéfiniment le coût de l’électricité pour financer des éoliennes à l’origine de nombreuses nuisances y compris sanitaires et qui défigurent les paysages, on veut contraindre les Français à changer de voiture, à remplacer leur chaudière à isoler leur maison comme si ils avaient les moyens de le faire, au nom d’une fumeuse transition énergétique qui est loin d’être leur principale préoccupation, et – cerise sur le gâteau – on limite la vitesse à 80 k/h.

Pendant ce temps là Paris ne fait que croître, on crée le grand Paris à coup de dizaines de kilomètres de métro, alors qu’il faudrait aménager le territoire en créant ou en maintenant des entreprises, en étendant à tout le pays les moyens de communication modernes.

Les gens des « territoires » voient par ailleurs disparaître leurs trains, leurs écoles, leurs bureaux de poste, leurs médecins et leurs hôpitaux et se sentent considérés comme des citoyens de seconde zone. Alors ils se révoltent et revêtent le gilet jaune, occupent les ronds-points et manifestent tous les samedis depuis trois mois. La révolte des Gilets Jaunes c’est la révolte de Bécassine contre Madame de Grand-Air, des campagnes contre les métropoles qui disposent de transports en commun, d’hôpitaux, de lycées de haut niveau, de théâtres et ne sont pas contraints chaque jour à faire des dizaines de km pour se rendre à leur travail.

Les Gilets Jaunes, une révolte qui ne vient pas de Paris, on ne sait pas comment traiter ce phénomène, alors pour les endormir on monte des opérations de communication, réunions de maires, grand débat dont on peut prévoir que les « élites » omniscientes ne tiendront aucun compte.

Il faudrait à la France une réflexion sur les profondes réformes nécessaires sur l’organisation de l’Etat et des administrations, sur l’Europe, sur les aides sociales, sur le contrôle de l’immigration, et des gouvernants qui aient le courage de les mener à bien ainsi qu’une une nouvelle « nuit du 4 août » pour abolir les privilèges.

 

11/01/2019

Gilets jaunes.

Au début il s’agissait de protester contre la taxe carbone, inventée par des écolos décidés à éradiquer le pétrole de nos consommations au profit des voitures électriques et du chauffage au bois. Les utopistes à l’origine de cette taxe, méconnaissaient à l’évidence la vie à la campagne là où il n’y a plus de transports en commun ni de commerces de proximité.

Les Gilets jaunes s’en sont pris au gouvernement qui a rapidement cédé en rase-campagne, l’augmentation de la taxe a été suspendue, on espère définitivement.

Et puis les revendications se sont déplacées et étendues à l’augmentation du pouvoir d’achat. Il semble que sur cette question il fallait s’adresser aux employeurs qui versent les salaires. Non on s’en est pris à l’Etat qui s’il fait des redistributions ne génère pas de richesses, c’est là qu’on constate que nous sommes devenus un Etat socialiste.

Que l’Etat verse des allocations aux familles nombreuses, à ceux qui n’ont pas un sou, aux handicapés, c’est bien normal et il est juste que l’on y consacre une part des impôts. Mais est il normal que l’Etat verse une allocation logement à 6,5 millions de foyers, 20% des Français ? Les salaires doivent permettre de vivre décemment et de se loger.

Le comble a été l’invention de la prime d’activité décidée à récompenser ceux qui consentent à travailler moyennant salaire. C’est, dans son principe, hallucinant mais il paraît qu’avec les différentes allocations il est quelquefois plus avantageux de ne rien faire que de travailler. 5 millions de Français vont en bénéficier !

Pour pallier cet état de fait on peut diminuer les allocations ou augmenter les salaires, la diminution des allocations doit être possible mais il semble que le plus normal serait d’augmenter les salaires du montant des deux allocations, logement et prime d’activité qui seraient supprimées, sauf pour des cas particuliers comme les étudiants, autrement dit d’une part augmenter le SMIC du même montant et diminuer d’autant les charges patronales.

Ce serait un pas vers la sortie de l’Etat providence. Remarquons aussi que depuis les 35 heures et les 5 semaines de congés payés les Français travaillent à peu près 15% de moins que les citoyens des autres pays industrialisés et que nous ne sommes plus concurrentiels.

Si en plus nous nous tirons des balles dans le pied en augmentant le coût de l’énergie pour développer des énergies dites renouvelables hors de prix, on comprendra que le chômage n’est pas près de régresser.

 

27/12/2018

Les Khmers verts

Depuis un mois et demi la France est mise à feu et à sang par les Gilets Jaunes. Le détonateur de ce mouvement a été la hausse de la taxe carbone s’appliquant aux produits pétroliers, essence, gazole, fuel. Cette taxe dont la hausse est programmée sur de longues années a pour objet de décourager l’usage des voitures où leur remplacement par des voitures électriques et fait partie de la politique de transition énergétique chère aux écolos.

Les Français sont sensibles aux problèmes environnementaux – comment pourraient-ils ne pas l’être avec le battage qu’ils subissent à longueur d’année – mais pas au point de se passer de leur voiture surtout dans les régions rurales. Ils se sont donc révoltés entrainant des troubles qui durent depuis un mois et demi et qui ont fait reculer le gouvernement : exit l’augmentation de la taxe carbone.

Maintenant quatre ONG écolos, portent plainte contre l’Etat pour inaction climatique et lancent une pétition qui aurait recueilli 1,4 millions de signatures. Souhaitent-elles le rétablissement de la hausse de la taxe carbone ? Peut-être.

Il faut remettre les choses dans le contexte : la France produit 0,9% des gaz à effet de serre, la Chine 28%, les Etats Unis 15% et l’Allemagne 2,1% soit 2,2 fois plus que la France. La France est donc un pays vertueux grâce à l’énergie nucléaire et tout ce que l’on fera ne dépassera pas l’épaisseur du trait, il est donc urgent de ne rien faire.

Les Français viennent de découvrir que les écolos voulaient les faire changer de mode de vie sous la contrainte : normes de en plus sévères sur les voitures, obligation de calfeutrer leur logement, hausse constante des prix des produits pétroliers et de l’électricité, celle ci devant financer les énergies renouvelables et en particulier des dizaines de milliers d’éoliennes qui défigurent nos paysages.

En fait le lobby écologique déclare que la terre ne peut plus supporter la population mondiale si on ne réduit pas notre consommation, comme si, ce qu’on économisera en France sera demain à disposition des subsahariens et autres pays sous développés.

Le Français devra s’adapter, utiliser les transports en commun, le covoiturage et le vélo, se chauffer au bois, être heureux d’avoir une éolienne de 200m de haut à 500m de chez lui, ne plus manger de viande ou très peu, les bovins n’étant pas assez nombreux pour nourrir tous les humains et produisant du méthane par leurs flatulences.

Alors que les Français aspirent à la croissance on veut leur imposer la décroissance leur expliquant que ce n’est pas une régression mais un passage à une vie plus frugale, plus saine et respectueuse de la nature.

Il est temps d’expliquer aux Français ce qu’on veut leur imposer et de leur demander leur accord, je ne suis pas sur que les résultats soient à la hauteur de ceux de la pétition sur la poursuite de l’Etat pour son inaction climatique.

Sortons du dogmatisme et de l’idéologie de nos Khmers verts, adaptons nous à un rythme tel que ce ne soit pas une contrainte, sinon nous reverrons les Gilets Jaunes.

02/12/2018

Les Gaulois et le ciel.

Il paraît que la seule chose que craignaient les Gaulois était que le ciel leur tombe sur la tête, cela ne les a pas empêchés d’être battus par César. Il en est de même de Macron et du gouvernement, la seule menace qu’ils veulent traiter est le réchauffement climatique,

ils ne se préoccupent pas des deux vraies menaces auxquelles nous sommes exposés : une immigration invasive incontrôlée, liée à un risque terroriste permanent et une situation sociale dégradée.

Il y a en France plus de 3,5 millions de chômeurs, 6 millions de Français reçoivent une aide pour se loger, 1 million sont contraints de s’adresser aux Restos du Cœur pour survivre, sans parler de ceux qui font appel à la CMU pour pouvoir se soigner, les prélèvements obligatoires représentent 48,4% du PIB – nous sommes les champions d’Europe - la part des particuliers ne cessant de croître.

La société où nous vivons peut maintenant se comparer au régime soviétique, les Français dépendant de plus en plus d’aides sociales pour vivre et voyant leur niveau de vie baisser inexorablement.

Dans ces conditions les préoccupations écologiques sont loin d’être leur préoccupation première d’autant qu’on veut faire changer leur mode de vie sous la contrainte : Ils se rebellent

Ce qu’ils demandent est pourtant simple : vivre honnêtement du fruit de leur travail.

Ce qu’on leur promet est une poursuite d ‘une politique qualifiée de « transition énergétique » pour « sauver la planète » et qui ne fera qu’aggraver les choses.

Grace à des gouvernants visionnaires il y a cinquante ans, la France est un des pays les moins pollueurs de la planète, 75 % de l’électricité étant d’origine nucléaire.

Pour des raisons purement idéologiques on s’oblige à ramener la part du nucléaire à 50% ce qui oblige à la fermeture prématurée de centrales amorties produisant une électricité constante et peu couteuse, et de développer des énergies intermittentes notamment éolienne et solaire.

Pour le Français la transition énergétique consiste à leur imposer une taxe carbone sur les produits pétroliers et une taxe sur l’électricité représentant actuellement 16% de leur facture, ces taxes étant programmées pour croître inexorablement et destinées à soutenir le construction d’éoliennes allemandes et de panneaux solaires chinois. Il voit que l’on veut l’obliger à remplacer sa voiture alors qu’il n’en a pas les moyens même avec les aides prévues, à remplacer sa chaudière et à calfeutrer sa maison. Comment voulez vous qu’il ne se révolte pas, d’autant qu’il voit bien que l’on ne demande rien aux transports aériens, maritimes et routiers qui peuvent continuer à émettre du CO2 sans contrainte.

La France produit 0,9% du CO2 mondial, tout ce que l ‘on entreprendra ne servira à rien. Elle pollue deux fois moins que l’Allemagne qui brule du tourbe dans ses centrales, quatre fois moins que le Japon, dix-sept fois moins que les Etats Unis, et trente et un fois moins que la Chine.

Dans ces conditions la politique énergétique doit être définie de façon à produire l’énergie la moins couteuse possible sans se préoccuper d’autres considérations qui sont, dans l’état actuel, secondaires.

D’autant que les verts qui il y a peu se préoccupaient des espaces humides, de la survie des crapauds et des paysages, veulent maintenant des milliers d’éoliennes, Macron veut les multiplier par cinq, des « fermes solaires gigantesques – il en est prévue une de 2000 ha dans les Landes, désertifiant 1300 ha de terres agricoles et 700 de forêt - pour produire autant qu’un seul réacteur nucléaire. L’aide actuelle aux énergies renouvelables actuellement de 5 milliards d’euros par an sera portée à 7 ou 8 milliards par an.

Imaginons ce que sera la France couverte de milliers d’éoliennes hautes comme les deux tiers de la tour Eiffel, ce que deviendront nos paysages d’autant qu‘il faut savoir qu’au pied de chaque mât il y a un bloc de béton de 1500 tonnes qui y restera pour l’éternité.

Quant aux éoliennes en mer imaginons ce qu’elles subiront au cours d’une tempête dans le golfe de Gascogne pour prendre conscience du coût de leur entretien.

Remarquons qu’il faut distinguer la pollution à basse altitude et la production de « gaz à effet de serre » dans la haute atmosphère.

La pollution notamment urbaine est une réalité contre laquelle il faut lutter mais il faut régler la question à l’échelon local en fonction du contexte. Chaque agglomération devrait imposer les contraintes nécessaires, fluidification du trafic, interdiction d’activités et de véhicules polluants, développement des transports en commun. A ce sujet la création du « Grand Paris » qui aspire une grande part de l’activité économique et industrielle de la France est un non-sens. Il faudrait reprendre une politique volontariste d’aménagement du territoire répartissant au mieux dans tout le pays les services publics, les transports et les activités.

Pour ce qui est de la production de gaz à effet de serre, la France peut se permettre de ne rien faire : utiliser les centrales nucléaires le plus longtemps possible, et entreprendre leur remplacement par des réacteurs développés en fonction de leur rentabilité sans toutefois transiger sur la sécurité. Ne pas soutenir l’installation d’éoliennes et de panneaux solaires importés.

La France a été pionnière dans le domaine de l’énergie nucléaire, maitrisant seule toute la chaine de la fabrication du combustible au traitement des déchets, il faut reprendre notre place ce qui nécessite constance et volonté. La France a été à l’origine de projets innovants : Airbus, Ariane, les TGV, en quoi sommes nous innovants actuellement, à la remorque des Américains et bientôt des Chinois ?

L’autre domaine pour lequel il faut abandonner la politique restrictive imposée par le lobby écologiste, c’est le pétrole : Mr Hulot a obtenu l’interdiction de toute recherche pétrolière en France et dans nos zones économiques. Actuellement les deux tiers de notre déficit commercial proviennent de l’achat de produits pétroliers – quarante milliards d’euros - ce n’est pas à la production pétrolière qu’il faut se prendre mais à la consommation. La Guyane et le Canal du Mozambique ont des sites prometteurs, pourquoi se priver de les exploiter ? Et pourquoi s’interdire toute recherche sur le pétrole et le gaz de schiste ?

Il faut faire taire le lobby écologiste qui mène la France à des dépenses inutiles qu’il faut financer par des taxes toujours croissantes. C’est la seule façon de relancer l’économie et d’élever le niveau de vie des Français, et de calmer leur révolte, c’est plus urgent que d’attendre que le ciel nous tombe sur la terre.