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09/11/2018

Pétain

La polémique sur la place qu’il faut donner au Maréchal Pétain dans la célébration du centenaire de la victoire de 1918 est scandaleuse : Pétain a été un des principaux artisans de cette victoire, le vainqueur de Verdun et le laisser en pénitence à l’Ile d’Yeu sans l’associer en quoi que ce soit est scandaleux. La France s’honorerait à ramener son corps à Douaumont parmi ses soldats.

Depuis de longues années, en fait depuis la présidence de Chirac, une campagne de désinformation menée en particulier par Serge Klarsfeld aggrave tous les ans le rôle de Pétain dans la déportation des juifs.

Que le régime de Pétain n’ait pas aimé les juifs cela est bien évident cela s’est manifesté par le statut des juifs édicté en 1940 qui n’avait rien à voir avec la « solution finale ».

On ne peut quand même pas reprocher à Pétain la défaite de 1940, due à une politique militaire inepte – à quoi a servi la ligne Maginot ? – à une démission devant les actions d’Hitler aussi bien au moment de la réoccupation de la Rhénanie qu’à Munich.

En 1940 après la déroute, l’armistice était nécessaire. Un départ du gouvernement en Afrique du Nord aurait livré la France au pouvoir allemand, comme ce fut le cas en Pologne, en Belgique et aux Pays Bas et le sort des Français aurait été pire encore.

Remarquons que l’armée d’Afrique a été réorganisée et participera à la libération du pays.

On ne peut accuser Pétain d’être responsable des déportations des juifs, il n’a fait que gérer en privilégiant les juifs français qui en fin de compte ont été plus épargnés que ceux des autres pays occupés.

Il ne faut pas ignorer le comportement de certains juifs qui ont collaboré au sein de l’Union générale des israélites de France (l’UGIF) et en particulier administraient le camp de Drancy. A ce sujet lire le livre de Michel Laffite (Un engrenage infernal.)

De toute façon ce qu’on célèbre actuellement c’est la victoire de 1918 et non ce qui s’est passé 22 ans après.

22/08/2015

L'assassinat du père.

L’exclusion du Front National de Jean Marie Le Pen par sa fille, est à l’évidence un conflit de génération : Jean Marie le Pen a vécu l’occupation - « la période la plus noire de notre histoire » - et peut à ce titre affirmer que « En France du moins, l'occupation allemande n'a pas été particulièrement inhumaine ». C’est le souvenir que j’en ai aussi gardé : bien sur il y avait des problèmes de ravitaillement, la principale préoccupation de l’époque, mais on vivait assez normalement en attendant des jours meilleurs. Survie et attentisme, résument bien l’état d’esprit de la plupart des Français.

On peut aussi affirmer que l’extermination des juifs qui resta ignorée jusqu’à la fin de la guerre, n’eut pas grande influence sur son déroulement, ce qui n’empêche qu’il est un peu réducteur de la qualifier de « détail ».

Par contre Marine Le Pen a été élevée comme toute sa génération dans la connaissance d’une histoire réécrite par Paxton et le ménage Klarsfeld qui tous les ans nous appelle à la repentance pour un crime que jamais la France n’a commis. Si l’Etat Français n’a pu empêcher la déportation des juifs, il n’en a jamais été à l’origine et en a limité les conséquences, surtout pour les juifs français : en Hollande 81,5% des juifs ont été déportés et ne sont pas revenus, en France 21,4% et 20 000 juifs français sur les 150 000. D’ailleurs pendant le procès de Pétain, cela ne fit guère partie des accusations à l’encontre du maréchal.

Seulement, depuis Jacques Chirac qui le premier, décida de la responsabilité du régime de Pétain dans les souffrances des juifs et appela à la repentance, appel renouvelé tous les ans à l’occasion de l’anniversaire de la rafle du Vel’d’hiv’, ce sont des choses que l’on ne peut plus dire sans risquer de tomber sous les foudres de la loi Gayssot. Interdit auquel s’est rallié la jeune génération du FN dont on ne peut que constater la normalisation.

Pendant ce temps on entretient en Allemagne la légende de l’unique culpabilité nazie comme si l’ensemble du peuple allemand ne s’était pas rallié à la guerre, qu’il a fait d’ailleurs avec beaucoup de courage, sans que cela autorise pour autant Angela Merkel à se pavaner parmi les vainqueurs sur les plages de Normandie ni ne dédouane l’Allemagne de la responsabilité de ses crimes.

 

 

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11/06/2015

La Shoah toujours.

C’est quand même ahurissant, Patrizianna Sparacino-Thiellay, ambassadrice française pour les droits de l’homme (si, si ça existe), et Stuart Eizenstat, conseiller spécial du secrétaire d’État américain, ont signé l’accord d’indemnisation des victimes le 8 décembre 2014 à Washington. Quelles victimes ? Certaines victimes de la Shoah déportées depuis la France.

Il s’agit des descendants de personnes non couvertes par des programmes d’indemnisation français ?

Pourtant à la suite de la Mission Matteoli en1997, une indemnisation avait déjà eu lieu qu’on pouvait penser pour solde de tous comptes.

Apparemment il n’en est rien, l’industrie de l’Holocauste, le « Shoah business » dénoncé par Norman G. Finkelstein, juif antisioniste, fils de déportés, reprend son cours au profit de petits enfants voire arrière-petits enfants de déportés dont on ne sait rien mais qui n’étaient surement pas Français et sont installés maintenant aux Etats Unis.

C’est tellement scandaleux que cet accord soumis à la Commission des affaires étrangères de l’Assemblée nationale,avait suscité de telles critiques chez les députés de droite comme de gauche que le vote avait été reporté.

L’article1 stipule que le terme « déportation », lié à la Shoah, « désigne le transfert d’un individu depuis la France vers une destination située hors de France, dans le cadre de persécutions antisémites exercées par les autorités allemandes d’occupation ou par le gouvernement de Vichy ». 

Il est pourtant avéré qu’aucune déportation de juifs n’a été faite à l’initiative de Vichy mais uniquement sur exigence allemande.

Signé en décembre 2014àWashington, le texte prévoit que la France verse 60 millions de dollars au Trésor américain.L’objectif est d’éviter que de nouvelles procédures judiciaires américaines voient le jour. Au début des années 2000, des actions avaient été intentées contre la SNCF, la Caisse des dépôts et la RATP.

Le plus étonnant est que l’Allemagne n’est pas concernée par le texte.

Décidément tout fait ventre, il est vrai qu’après les multiples « repentances » et l’activité obstinée du ménage Klarsfeld on va bientôt croire que c’est la France qui est à l’origine de l’Holocauste.

En attendant ça entretiendra encore des « stéréotypes » concernant  la race élue.

 

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17/04/2015

Génocides et désinformation.

 

Ill y a parfois de curieuses coïncidences, le même jour, le 16 avril, Le Monde évoque deux génocides qui tous deux ont donné lieu et donnent encore, à une désinformation constante.

Le premier article évoque le procès du Maréchal Pétain dont une reconstitution à partir des archives filmées est diffusée sur la chaine Planète les 16 et 23 avril.

Le 23 juillet 1944, lorsque Pétain comparaît devant la Haute Cour de justice, il est clair que la sentence attendue est la peine capitale : le jury est constitué uniquement de résistants et de parlementaires s’étant opposés au maréchal.

Mais ce qui étonne Le Monde c’est que, jusqu’au verdict (14 voix pour la mort et 13 contre) « cette plongée éclaire la façon dont les hommes du temps évaluaient la faute, s’attardant presque secondairement sur l’entreprise génocidaire, au centre de la lecture historique un quart de siècle plus tard. Une leçon dans la leçon »

Le génocide en question c’est, bien entendu celui des juifs d’Europe perpétré par les nazis et dont, année après année, notamment à l’occasion de l’anniversaire de la rafle du Vel d’hiv, les Klarsfeld et autres Paxton veulent nous faire croire que la France est responsable et qu’il faut faire repentance.

Admirons que Le Monde considère comme « une leçon dans la leçon » que la cour s’attarda « presque secondairement » sur ce qui est  «  au centre de la lecture historique un quart de siècle plus tard » après des décennies de désinformation.

L’autre génocide est celui perpétré au Rwanda après avril 1994 et qui fut déclenché par l’attentat commis le 6 avril contre l’avion du Président Habyarimana.

Les auteurs de l’article « Face à la tragédie rwandaise, il faut sortir du déni », Benoît Collombat et David Servenay, coauteurs de « Au nom de la France, guerres secrètes au Rwanda » livre où ils cherchent à faire croire, que le gouvernement de François Mitterrand  a sciemment soutenu le gouvernement Hutu « dans l’élimination systématique d’un million de personnes, Tutsi et Hutu opposés aux extrémistes » : « Ce projet génocidaire s’est développé sous les yeux de responsables français qui étaient aux premières loges, puisqu’ils soutenaient à bout de bras un régime indéfendable »

Le problème est que le Tribunal pénal international pour le Rwanda (TPIR) a conclu après des années d’enquête, que ces massacres avaient touchés les deux ethnies Hutu et Tutsi et n’avaient pas été prémédités. Ces massacres interethniques ont été déclenchés par la destruction de l’avion du président légitime le 6 avril  1994.

Sur ordre des Etats Unis le TPIR a affirmé que cet attentat n’était pas de sa compétence et son auteur n’a pas été recherché. Pourquoi ? Parce que le général Kagamé, actuel président du Rwanda, qu’ils protégeaient, risquait d’être compromis.

Peut être saura-t-on un jour la vérité, les membres de l’équipage de l’avion, des Français, se sont portés parie civile, le juge Bruguière, maintenant en retraite a mis en examen plusieurs responsables Tutsi, proches de Kagame. Depuis, l’instruction a été reprise par les juges Trévidic et Poux. Malheureusement des témoins décisifs, prêts à témoigner sont assassinés ou disparaissent en Afrique du Sud ou au Kenya. Mais ceux qui se sont penchés sur cette affaire savent bien que l’avion a été abattu pour déclencher les massacres qui ont permis à Kagamé de prendre le pouvoir.

L’Armée Française que certains veulent impliquer dans ces massacres n’est pour rien dans cette affaire.

 

 

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14/04/2015

Le psychodrame Le Pen

Le psychodrame qui a provoqué la scission de la famille Le Pen est une affaire de génération, Jean Marie a vécu les « heures les plus noires de notre histoire » et sait donc à quoi s’en tenir, tandis que sa fille et les autres hiérarques du Front National ont été abreuvés à l’histoire revue et corrigée par l’américain Paxton et le ménage Klarsfeld.

Il faudrait avoir fait l’effort de lire « la grande histoire des français sous l’occupation » d’Henri Amouroux (Robert Laffont), l’ « Histoire de Vichy » de François-Georges Dreyfus (Editions de Fallois 2004) et « Un engrenage fatal » de Michel Laffitte (Liana Levi 2003), livres jamais cités, pour savoir que les choses n’ont pas été si simples que les bien-pensants veulent le dire.

Les Français n’ont jamais été dans leur majorité résistants ou collabos mais étaient dans une économie de survie à la recherche difficile d’une nourriture chichement distribuée. A ce sujet il faut se rappeler que le départ des Allemands en 1944 ne ramena pas la prospérité et que les restrictions durèrent jusqu’à la fin des années 40.

Bien sur le maréchal Pétain n’était pas un traitre et le fait que la France continua à s’administrer allégea considérablement les souffrances de l’occupation qui n’eut rien à voir avec ce que connurent les pays de l’Europe de l’Est, comme la Pologne ou la Grèce ou plus près de nous les Pays Bas.

En particulier les Français Israélites furent les plus épargnés des juifs d’Europe et  la lecture du livre de Michel Laffitte nous montre que, en particulier au sein de l’UGIF (Union générale des Israélites de France), certains collaborèrent et eurent un comportement conduisant en particulier au drame de la Maison d’Izieu. Et puisque nous parlons de Jean Marie La Pen, il faut bien reconnaître que les persécutions anti-juives aussi abominables furent-t-elles, n’eurent aucune influence sur le déroulement de la guerre. Tout cela est tu maintenant, interdit par des lois scélérates, et année après année on nous rabâche depuis 70 ans une histoire réécrite et chaque année aggravée, pour centrer la guerre sur ce qui n’a été découvert qu’à sa fin quand la partie était jouée et nous convaincre que la France a participé aux déportations des juifs.

Qui sait maintenant que l’armée d’Afrique qui participa largement à la libération de la France avait été formée par Weygand, Juin et de Lattre restés fidèles à Pétain jusqu’à la reconquête de l’Afrique du Nord ?

Mais maintenant on affirme il n’y a eu que des collabos et des résistants en particulier communistes alors que le parti ne se rallia à la résistance que quand l’Allemagne envahit l'URSS.

Et tant qu’à subir une occupation, celle des Allemands de 1940 à 1944 était certainement préférable au sort actuel des Palestiniens.

 

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