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19/01/2016

Mayotte: l'amputation s'impose.

Quand la départementalisation de Mayotte a été décidée, connaissant Mayotte, j’ai écrit aux médias, aux parlementaires, aux hommes politiques, que c’était une grave erreur. J’ai eu peu de réactions, toutes confirmant la décision.

C’était pourtant évident, les Comores auxquelles appartenait Mayotte sont terre d’islam -95% de la population mahoraise-, à Mayotte on ne parle pas français mais shimahore issu du swahili, et un droit coutumier permettait la polygamie, c’était des cadis qui rendaient la justice en fonction d‘un droit islamique. De plus les Comores où la France n’avait jamais fait grand-chose sont très pauvres. Mayotte après un referendum en faveur de l’indépendance en 1974, avait été détachée de l’archipel, l’île ayant voté pour le rattachement à la France. S’en sont suivi des années de tergiversation, le problème étant évident, jusqu’en 2009 où à la suite d’un referendum à Mayotte, la départementalisation était approuvée à l’unanimité par les deux assemblées, malgré l’opposition constante de l’ONU.

La départementalisation fut effective le 31 mars 2011. Depuis Mayotte est devenue une Région Ultrapériphérique de l’Europe (RUP)

Et ce qui était prévisible arriva, les Mahorais attendaient un alignement rapide sur la Réunion, le pactole, on l’étala sur des décennies, le mode de vie des Mahorais changea complètement, ils mangèrent autrement, des produits entièrement importés, ils achetèrent des voitures, au point que les embouteillages sont devenus un vrai problème, et surtout la main d’œuvre est devenue si chère que l’île ne produit plus rien : finis la vanille et le ylang-ylang, on ne fait plus que du béton pour construire des routes, des administrations, des hôpitaux, et surtout des écoles sans pouvoir suivre la croissance démographique. Le tourisme végète faute d’infrastructure, de personnel compétent et en raison de l’insécurité qui s’est installée dans l’île.

Le chômage officiel est de 36% mais en fait beaucoup plus élevé, beaucoup ne s’étant pas inscrits, en fait le chômage est la règle. On fait surtout des fonctionnaires pour des raisons familiales et sociales : beaucoup ne font rien. Les municipalités, le conseil départemental sont en faillite, le budget du département est en déficit de plus de 46 millions d’euros. Il faut dire que si on a bricolé à grand peine un état civil, le cadastre n’a pas été réalisé et il est de ce fait impossible de faire rentrer les impôts locaux.

Mais le pire est l’immigration, quoique moins riche que la Réunion, Mayotte est devenu un trou noir qui attire de toute la région, surtout des Comores mais aussi de Madagascar et de l’Afrique de l’est, On vient même de voir arriver 4 demandeurs d’asile se disant Syriens. Beaucoup se noient dans la traversée entre Anjouan et Mayotte et on expulse sans beaucoup de procédure plus de 20 000 clandestins par an. La population est officiellement de 220 000 habitants, en fait plutôt 300 000, les non natifs de l’île étant probablement majoritaires, il doit y avoir de l’ordre de 60 000 clandestins dont beaucoup d’enfants isolés.

Les Comoriennes viennent accoucher à Mayotte, en 2015 il y a eu 9 000 naissances, dont 75 % d’étrangères, 6814 en 2014, les enfants nés à Mayotte étant appelés à devenir français par droit du sol, les maternités n’y suffisent plus. On a beau construire des écoles on ne peut pas suivre la croissance démographique et le niveau scolaire est très bas, beaucoup d’enfants n’étant pas francophones.

Et pourtant Mayotte coute cher à la métropole, prestations sociales, subventions et surtout salaires des fonctionnaires surpayés.

Mais la déception est grande parmi la population qui reçoit les chaines de télé françaises et qui voit bien qu’ils ne vivent pas comme les autres Français ni comme ceux de la Réunion où beaucoup de Mahorais ont commencé à émigrer pour toucher à taux plein le RSA et les autre prestations sociales. Il s’en suit des grèves souvent tournant à l’émeute et une insécurité croissante.

On a déstabilisé une société très traditionnelle, vivant un islam très calme en une société individualiste où tous sont déçus.

Les Mahorais n’ont aucune perspective d’avenir sur l’île et beaucoup tentent leur chance en métropole, la plus grande ville comorienne est Marseille où la communauté atteint les cent mille.

Tout cela était prévisible, et la départementalisation n’a été décidée par le président Sarkozy que pour des raisons électoralistes : 50 000 voix à récupérer qui se sont d’ailleurs portées vers la gauche.

Ancien député de Mayotte, Mansour Kamardine estime que Mayotte est au bord de la guerre civile.

La situation étant ce qu’elle est, la meilleure solution est l’amputation. La départementalisation est un échec et en plus elle a été réalisée en dépit de la Constitution qui exigeait la consultation des populations intéressées et les Français sont intéressés ô combien, et au mépris des décisions de l’ONU considérant l’archipel des Comores comme un ensemble indivisible. Cela devrait permettre de réintégrer Mayotte dans la République Comorienne avec les accommodements nécessaires dont en particulier une aide au développement de l’archipel. Mais qui aura le courage de le faire ?

 

http://dejudasatartuffelettresaumonde.hautetfort.com

 

01/12/2015

Nous sommes en guerre.

J’avoue ne pas avoir compris le sens de la cérémonie d’hommages aux victimes, aux Invalides. J’y vois le refus d’accepter toute mort alors que nous sommes en guerre.

D’abord le lieu était mal choisi : les Invalides où sont traditionnellement rendues les honneurs aux héros et aux militaires morts pour la France. En l’occurrence les morts ne sont pas morts pour la France mais sont des victimes s’étant trouvées au mauvais endroit au mauvais moment. Elles ne cherchaient pas à servir la France mais à boire un pot à la terrasse d’un café où à assister à un concert rock. En ce sens leur mérite n’est pas plus grand que celui des touristes russes morts dans l’avion de Charm el-Cheik .

Que l’on dise des messes pour le repos de leurs âmes où que l’on se recueille en leur mémoire, très bien, mais ces obsèques semi-nationales sont insensées et destinées à camoufler l'échec de gouvernants incapables d’assurer la sécurité des Français et ayant participé par complicité et passivité à la situation à l’origine de cette barbarie : 40 ans d’une immigration incontrôlée et d’un laxisme judiciaire irresponsable.

Depuis des années une philosophie de bizounours donne lieu à chaque fait divers, à marche blanche, lâché de ballons, dépôt de fleurs, manifestations assez ridicules par lesquelles une société athée essaye de suppléer aux manifestations religieuses d’antan. On voit un Président de la république n’hésitant pas à se rendre une rose blanche à la main devant la terrasse d’un café où des soi-disant Français ont massacré d’autres Français au nom d’Allah. Et surtout pas d’amalgame.

J’imagine le plaisir de tous ces « Français » qui se réjouissent de ces massacres et rêvent même d’y participer un jour pour atteindre à la palme du martyr et à ses houris. Quel meilleur encouragement pour recommencer et alors que fera-t-on ? Une nouvelle cérémonie aux Invalides ?

Nous sommes en guerre et durant les guerres il y a des morts ; la seule réaction acceptable est de lutter contre les criminels, militairement contre les bases du mouvement à l’origine de tout ce désordre - c’est ce que nous faisons en Syrie et en Irak, au Sahel - et par une lutte acharnée en France, des services de police et de renseignement suivie de l’action sans faiblesse des juges.

Que voulait dire ce président athée qui ne jure que par le laïcisme en parlant de « la cause folle d’un Dieu trahi », de qui s’agissait il sinon de l’Islam plus ou moins dévoyé et pourquoi ne pas le nommer, et quelle signification pouvait-on trouver à cet « Hymne à l’amour » chanté par trois chanteuses, une franco israélienne, une d’origine algérienne et une bretonne ? Encore la tolérance et le vivre ensemble… Est ce vraiment de circonstance, soyons solidaires mais pas tolérants, nous sommes en guerre, il faut la faire.

 

http://dejudasatartuffelettresaumonde.hautetfort.com

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27/04/2015

Arrêtons l'invasion.

L’invasion  de l’Europe occidentale a commencé dés le VIII° siècle, quand  l’Islam eut conquis le Maghreb. Arrêtés en 732 à Poitiers, il fallut près de huit siècles pour chasser les musulmans d’Espagne.

Mais la guerre en Méditerranée fut constante, attaques de Constantinople, piraterie, razzias sur les côtes européennes, et bien-sur les croisades à partir de la fin du XI° siècle.

Jusqu’au milieu du XX° siècle, l’Europe chrétienne arriva à contenir l’Islam, finissant par coloniser le nord de l’Afrique, de l’Egypte au Maroc

Et puis vint la saison des abandons, de la mauvaise conscience, et des indépendances conduisant généralement aux troubles politiques, aux persécutions religieuses, et au sous développement.

Depuis 40 ans une immigration continue, encouragée, puis supportée et maintenant mal tolérée, a introduit en Europe des millions de musulmans, venant du Maghreb, de Turquie, du Moyen orient, d’Afrique noire.

Maintenant c’est le déferlement, l’Afrique se déverse sur nos côtes envoyant des populations pour la plupart inassimilables en quête de sécurité ou d’un eldorado européen rêvé.

Il faut dire que depuis les décolonisations, l’Afrique connaît une démographie galopante et des conflits, ethniques, religieux, tribaux ou économiques et, quoique certains la disent en pleine croissance, est en train de sombrer dans le désordre et le sous développement.

Il faut dire aussi que depuis la malheureuse opération à laquelle la France a largement participé pour abattre Kadhafi qui malgré tout tenait la Libye, ce pays a sombré dans le chaos, divisé en clans et en ethnies et que personne ne contrôle plus les frontières.

Les « migrants » s’ajoutent aux millions d’immigrés, qui ne veulent pas s’assimiler et adopter notre façon de vivre mais imposent de plus en plus des exigences, vestimentaires, religieuses, alimentaires, qui suscitent dans toute l’Europe un rejet de plus en plus marqué.

L’Europe bien pensante mais de mauvaise conscience qui n’accepte plus l’idée de la guerre, ou exige une guerre zéro mort, se sent coupable devant le naufrage de centaines d’immigrés, certes exploités par des criminels mais partis en mer en connaissance de cause, et n’ose pas prendre les mesures propres à arrêter cette invasion mortifère.

Elle fait appareiller ses bateaux non pour essayer d’endiguer l’invasion mais pour sauver les naufragés de la noyade et les conduire là où ils voulaient aller. Et quand ils sont en Europe, aucun pays ne veut les accueillir sachant bien qu’ils sont là pour rester, que ce ne sont pas des réfugiés provisoires appelés un jour à rentrer chez eux.

L’Italie avait organisé l’opération maritime « Mare nostrum » dont le but était le sauvetage en mer et qui n’a fait qu’accroître l’afflux d’immigrés venus de Libye vers Lampedusa, la Sicile et Malte.

L’organisation Frontex chargé de la défense des frontières de l’Europe a pris la suite avec l’opération « Triton » dont le rôle ambigu se partageait entre le sauvetage en mer et la police. L’Europe dans l’urgence vient certes de décider de multiplier ses moyens par trois, il sera déjà difficile de trouver les bateaux nécessaires, mais tant qu’on n’aura pas pris collectivement les décisions qui s’imposent et qu’on ne mènera pas les actions qu’il faut, cela reviendra à vider la mer avec un seau.

Menacée d’invasion l’Europe est en guerre.

Certes la solution à long terme passe par la stabilisation politique du Proche orient et de l’Afrique notamment de la Libye,  et par le développement économique de l’Afrique. Il y en a pour des décennies et il n’est pas possible d’attendre.

D’ici là il faut combattre les organisations criminelles qui s’enrichissent dans le trafic des migrants. De tels mouvements nécessitent des organisations complexes utilisant, agences de voyage, moyens de transport, réseaux bancaires, corruption de fonctionnaires. C’est un travail de renseignement et de police et éventuellement d’intervention, qu’il faut mener dans les pays de départ.

Il faut mettre en place une organisation permettant le tri des véritables réfugiés contraints par la menace de quitter leur pays, en particulier les chrétiens victimes de persécution, cette organisation pourrait être non nationale mais européenne et délivrerait des visas.

Patrouiller non aux frontières de l’Europe mais le long des côtes des pays de départ, éventuellement sans se préoccuper des règles internationales, il y a là un cas de force-majeure et d’agression. Les bateaux servant au transport seraient coulés et les passagers ramenés à leur point de départ. C’est ce qui a été fait par Atalante en Somalie, la destruction des bateaux des pirates s’est révélée très efficace.

Bien entendu il n’est pas question de s’affranchir des règles de sauvetage en mer, mais les naufragés recueillis seraient systématiquement ramenés à leur point de départ. Il est vrai que jusqu’à maintenant la Cour européenne des droits de l’homme interdit le principe du refoulement des clandestins. La situation ne permet plus une telle contrainte. Les djihadistes cherchent à déstabiliser l’Europe et très certainement y introduisent déjà des terroristes.

L’Europe informerait la communauté internationale des dispositions qu’elle prend et rechercherait avec les pays riverains des accords pour obtenir le contrôle efficace de leurs côtes. Nous sommes sous le coup d’une menace majeure il n’est pas justifié de s’en tenir aux règles de temps de paix.

Federica Mogherini  à la tête de la diplomatie européenne, devrait être motivée en tant qu’Italienne, pour rechercher un mandat de l’ONU pour intervenir si nécessaire en Libye, mais en cas de refus pour s’en passer.

L’Australie refoule systématiquement les migrants, après avoir créé des centres de détention à Manus (Papouasie-Nouvelle Guinée) et à Nauru ou proposant une installation au Cambodge avec lequel elle a des accords. Depuis 17 mois il n’y a plus eu aucun noyé.

Autre exemple, Mayotte, où une départementalisation irresponsable a porté les frontières de l’Europe, les migrants venant surtout d’Anjouan, la Comore voisine, sont systématiquement interceptés par les gendarmes et reconduits immédiatement à leur point de départ. Tous les ans on en expulse plus de 20 000, il s’en noie aussi beaucoup pendant la traversée et ce depuis vingt ans sans que cela préoccupe grand monde. C’est loin.

 

 

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10/02/2015

Commémorations

 

Je m’interroge sur la signification qu’il faut accorder à différentes commémorations récentes.

D’abord la manifestation monstre à la suite des assassinats de la rédaction de Charlie Hebdo et des clients du supermarché casher et en particulier la présence d’une quarantaine de chefs d’état.

Remarquons au passage le ridicule de leur défilé, confiné qu’il fut dans une impasse et rajouté au montage à la manifestation générale.

Que signifiait la présence de ces hauts responsables étrangers ? Leur solidarité à la suite d’une agression ? Mais il n’y a aucune agression extérieure, les criminels étaient des citoyens français, nés, élevés, éduqués en France. Qu’on en soit arrivé là c’est bien de notre faute, la conséquence d’un laxisme d’abord à l’immigration, ensuite d’une éducation permissive de ces jeunes à qui on ne demandait rien et auxquels on passait beaucoup.

Ensuite, la commémoration des 70 ans de la libération des camps d’extermination, pourquoi y étions nous ? En tant que victimes au nom des Français qui y sont morts ou en tant que responsables, si on en croit les affirmations infondées sur la responsabilité de la France ?

Il paraît que le rappel incessant des persécutions des juifs avait pour objet : plus jamais ça. Dans ce cas il y a longtemps qu’on aurait du arrêter : Depuis 70 ans, il y a eu, entre autres, la révolution culturelle chinoise et ses millions de morts, le goulag communiste, le génocide khmer rouge, les massacres ethniques au Rwanda et ça continue au Proche et au Moyen orient, en Afrique sub-saharienne.

Dernière question : les Français israélites victimes des persécutions nazies sont estimés à environ 23 000, si on en croit l’Histoire de Vichy de F.G. Dreyfus, beaucoup moins que les Français morts sous les bombardements allemands puis alliés au cours des 5 années de guerre ; pour les bombardements alliés on estime à 60 000 le nombre des victimes civiles. Il faut ajouter ceux dont on ne parle jamais qui ont été victimes d’exécution sommaire et de règlements de compte à la Libération, il y en eut quelque 10 000, sans compter les 800 condamnations à mort exécutées.

Les Français ne sont pas égaux dans la mort.

 

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07/01/2015

La déferlante.

Le déferlement de « migrants » venus de Syrie ou d’Afrique est en train de passer d’une phase artisanale à une phase industrielle : après les embarcations de fortune venant généralement de Libye pour gagner l’Europe via Lampedusa, la Sicile ou Malte voilà que les migrants arrivent par pleins bateaux par la mer Ionienne. Ils payent aux passeurs de 2 000 à 6 000 euros suivant la taille de la famille.

Il s’agit généralement de bateaux hors d’âge comme le Blue-Sky-M avec 747 migrants, syriens et kurdes ou l’Ezadeen avec 359 syriens, bateaux prévus pour un voyage sans retour. Encore plus grave, le ferry Norman-Atlantic, allant de Patras à Ancône fut victime d’un incendie dans le hangar à véhicules. Plusieurs passagers clandestins étaient cachés dans des camions transportés par le ferry. Rien ne dit que ce ne sont pas eux qui ont, volontairement ou pas, provoqué l’incendie.

En 2014, 3 419 personnes ont officiellement péri en tentant de gagner l’Europe par la mer, en fait probablement beaucoup plus, et 160 000 personnes sont arrivées en Italie, du moins officiellement, dont plus de la moitié sont syriens ou érythréens. Un ancien commissaire européen déclarait récemment au cours d’une conférence que 80% des migrants arrivaient par voie de terre notamment par la Grèce. En 2014 l’Union européenne aurait accueilli 700 000 clandestins. Il s’agit donc d’une véritable invasion qu’il faudrait tarir.

Ce n’est pas ce que l’on fait, il suffit de lire les articles parus à la suite de l’arrivée du Blue-Sky-M à Gallipoli, où l’on s’apitoyait sur l’inconfort à bord de ce bâtiment prévu pour le transport de bétail, en rendant pratiquement les européens responsables.

L’agence européenne Frontex chargée de la protection des frontières en Méditerranée a vu sa mission de contrôle et de police détournée en mission de sauvetage, les navires italiens qui étaient affectés à l’opération Mare Nostrum se consacrant à la recherche et au sauvetage des naufragés volontaires, pour les conduire à bon port en Italie, d’où ils cherchaient à gagner d’autres pays d’Europe.

Mare Nostrum a mobilisé 32 bâtiments, des avions et des hélicoptères. Elle a été abandonnée, elle coutait trop cher au contribuable italien et on l’accusait d’encourager l’immigration clandestine en diminuant les risques.

Maintenant l’opération Triton fait de même avec moins de moyens.

Plutôt que de patrouiller près des côtes européennes, il conviendrait de patrouiller le long des côtes de départ  et d’y reconduire les migrants. Les côtes de Libye, d’une partie de la Syrie, de la Turquie et du nord de Chypre ne sont plus contrôlées.

Dans le cas du Blue-Sky-M, on sait d’où sont partis les migrants, du port turc de Mersin d’où semble-t-il se font beaucoup de départs, c’est donc en Turquie que devraient être reconduits les migrants dont le droit d’asile n’est pas reconnu.

En fait rien de tel ne se fera, l’Union Européenne n’a aucune politique commune d’immigration et chaque pays cherche à refiler le mistigri au voisin. Dans nombre de pays, les populations excédées votent pour des partis dits xénophobes, demandant en fait le contrôle de l’immigration, c’est le cas des pays scandinaves, de l’Allemagne, de la France, du Royaume Uni, des Pays Bas …

 

 

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