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05/03/2014

L'Europe s'en va t'en guerre

On peut se demander pourquoi les chefs d’état de l’Union Européenne ont cru utile à Vilnius, de proposer à l’Ukraine, un contrat d’association prémices à une future adhésion, alors que ce pays est failli - il lui manque 30 milliards de dollars dont nous n’avons pas le premier kopeck - corrompu et au bord de la scission. D’autant qu’un accord avec l’Ukraine aurait rendu encore plus probable l’adhésion de la Turquie. Notre président avait pourtant promis de consulter les Français avant toute nouvelle adhésion, promesse jamais tenue.

Voulait-on poursuivre l’extension indéfinie de l’Europe vers l’est alors qu’on aurait mieux fait de ne pas intégrer nombre d’états à problème, la Roumanie et la Bulgarie et leurs Roms, la Grèce en faillite permanente, qui ne ressemble pas plus à la Grèce antique que la Tunisie à Carthage, Chypre coupé en deux.

Voulait-on agiter le chiffon rouge sous le nez de Poutine alors qu’on savait que l’Ukraine, berceau de la Sainte Russie, faisait partie du pré-carré russe, définitivement inaliénable ?

Mystère d‘une diplomatie sans doctrine et sans prudence, ce fut le déclenchement de la crise ukrainienne amenant une réaction malgré tout modérée du tzar Poutine.

Et aussitôt la Babel édentée à 28 têtes, inféodée aux Etats Unis par une alliance militaire sans objet, de pousser des hauts cris, d’agiter menaces de sanctions – suspension du prochain G8 à Sotchi – retenez moi ou je fais un malheur - sanctions économiques alors que l’Europe dépend largement de la Russie pour son gaz et que nous y exportons largement nos produits, autrement dit se tirer une balle dans le pied. Le tout en évoquant la défense de l’Occident, appellation venue de la guerre froide.

Comme si l’ « Occident » n’était pas intervenu pour des raisons douteuses, depuis le déboulonnage du Shah, les guerres d’Irak, celles des Balkans avec la partition de Kosovo, l’Afghanistan, la Libye, et maintenant la Syrie où il attise depuis trois ans la guerre civile.

Les réactions de Poutine ont été jusqu’à maintenant bien contrôlées - les morts ne sont pas de sont fait  -  après qu’on ait piétiné ses plates-bandes, les Américains avaient fait bien pire à la Grenade…

L’avenir de l’Europe est lié à la Russie, avec laquelle nous avons tout intérêt à collaborer, ne lui cherchons pas de querelles d’Allemand. Remarquons que Poutine n’a rien dit quand nous sommes partis guerroyer en Afrique. Et puis, au fond, que nous chaut que la Crimée retourne dans le giron russe ?

 

 

27/12/2013

L'afrique bien partie? Que non.

Le spectacle que nous offre actuellement la Centrafrique : Bangui à feu et à sang, les musulmans et les chrétiens s’étripant à la machette et à la kalach, nous informe de l’état de la majeure partie de l’Afrique noire. Car des troubles il y en a aussi au Mali, au Sud Soudan, au Nigéria, en Somalie, en RDC… C’est le lot commun de l’Afrique, qui n’a pas digéré les conflits tribaux nés de frontières artificielles, une démocratie mal digérée qui donne le pouvoir à l’ethnie la plus nombreuse non à la plus capable, à la quête d’enrichissement immédiat des dirigeants, au népotisme, à la concussion, à une gouvernance incapable des élites, au manque d’infrastructure, à l’insuffisance alimentaire, aux maladies endémiques et surtout à une croissance démographique incontrôlée.

Je suis tombé sur une chronique de Nicolas Baverez qui s’extasie :  « Au moment où la zone euro s'enfonce dans la récession et où la dynamique de rattrapage du monde développé, qui sous-tendait le développement intensif de nombre de pays émergents, tend à ralentir, l'Afrique confirme son décollage. »

Il évoque une croissance de 6,2% en 2013, mais d’où vient, sauf exception, cette croissance ? Surtout de la production de pétrole et des autres matières premières. Mais voit-t-on le développement d’une économie moderne, d’une industrie. La richesse profite principalement aux sociétés souvent étrangères qui dirigent l’exploitation et pour le reste à une minorité de nantis.

Pour que l’Afrique se développe, il faudrait privilégier l’éducation et la formation, investir dans les infrastructures nécessaires, passer de l’intérêt tribal à l’intérêt national et surtout contrôler la démographie : la population devrait passer de 860 millions à 1,8 milliard d’habitants en 2050. Malgré des possibilités évidentes mais pas exploitées, l’Afrique est en de nombreux endroits en insuffisance alimentaire, comment pourra-t-elle nourrir ce surcroit de population ? La mortalité infantile a diminué par suite d’une meilleure hygiène, de la vaccination, mais le nombre des naissances est maintenant excessif et  incontrôlé. Que vont faire tous ces jeunes en surnombre, ils vont chercher à émigrer surtout vers l’Europe comme déjà actuellement, en passant par Lampedusa, Gibraltar, les enclaves espagnoles ou l’Europe de l’est. Ca a déjà commencé.

Les conflits de la Centrafrique devraient servir à l’Europe d’avertissement.

 

16/10/2013

Le "Camp des Saints", le retour

On ne peut qu’être effaré du tour que prend l’affaire des naufragés de Lampedusa : après avoir porté secours aux naufragés plus ou moins volontaires à Lampedusa et au large de Malte, voilà que l’on va rechercher les bateaux d’immigrants pour les conduire à bon port en Europe.

Il est bien évident que ce comportement irresponsable va déclencher une recrudescence de tentatives et que l’Europe va se trouver confrontée à une invasion digne du Camp des Saints de Raspail.

Or dans le cas général, il ne s’agit pas de réfugiés politiques menacés pour leurs opinions mais de populations cherchant un avenir meilleur en Europe où elles voient l’eldorado.

L’Europe est en crise économique, le chômage règne partout et nous n’avons nul besoin de cette immigration.

Si on en croit la presse l’Afrique est en plein développement, la croissance du PIB y est plus forte qu’ailleurs de l’ordre de 5% par an. Mais la croissance démographique à peu près partout incontrôlée est supérieure à la croissance économique. De plus celle ci est due à l’augmentation de la production pétrolière et d’autres matières premières, mais à cause de la corruption généralisée cette richesse n’est pas répartie si bien que la misère s’étend au lieu de se réduire.

Les 54 pays du continent comptent depuis 2012 un total de 1,04 milliard d'habitants. Un chiffre qui devrait doubler d'ici vingt ans, représentant alors 20 % de la population mondiale.

L’Afrique serait parfaitement capable de les nourrir si elle était mise en valeur et exploitée d’une façon efficace. Ce n’est pas le cas, on pourrait compter sur les doigts d’une main le nombre de pays africains dotés d’un gouvernement digne de ce nom, je ne dis pas démocratique, là n’est pas le problème, mais capable d’assurer le développement économique du pays, d’instruire les populations et de maintenir la paix civile.

Partout s’étend le désordre, du au tribalisme, aux conflits religieux, au pillage et à la corruption. L’exploitation des richesses se fait au profit de potentats locaux et de compagnies étrangères sans évoquer la location de terres agricoles par les Chinois et autres exploitant les travailleurs locaux.

De tout cela l’Europe n’est pas responsable, les indépendances datent de cinquante ans et c’eut du être un temps suffisant pour acquérir l’autonomie nécessaire et se développer.

Il n’empêche que le surplus de population va se déverser sur nos côtes et apporter, désordre, ces populations étant largement inassimilables, et pauvreté. Il faut réagir.

Ce n’est pas le long de nos côtes qu’il faut attendre les embarcations surchargées, il faut d’abord négocier, comme on l’avait fait avec Kadhafi, avec les pays côtiers pour qu’ils empêchent les départs, et ensuite patrouiller à l’aide de bateaux et d’avions près des points de départ et y reconduire les bateaux interceptés. Pour des pays comme la Libye, qui à la suite de notre malheureuse intervention, a sombré dans le chaos il faudra probablement imposer ce retour. Qu’importe, plus les chances de réussite seront faibles moins le flux d’immigrants sera fort. Nous n’avons pas à subir cette invasion, les grandes âmes et les donneurs de leçon nous conduisent au malheur.

06/10/2013

Les crocodiles

Une écoeurante  opération de désinformation et d’intoxication est en cours pour faire croire aux Européens qu’ile sont responsables de la noyade d’immigrants au large de Lampedusa.

Voilà 500 immigrés  venus de Somalie ou d’Erythrée, où règnent les luttes ethniques et religieuses et de ce fait le malheur et la famine, pays où l’intolérance empêche tout vivre-ensemble. Ils quittent cet enfer attirés par le mirage d’une Europe où on est prêt à les accueillir , à leur donner du travail, des conditions de vie rêvée.

En fait les Européens n’en veulent pas, incapables qu’ils sont de donner du travail à leurs ressortissants, ils ne veulent pas de cette charge supplémentaire, de cette invasion qui créera insécurité et misère en plus.

Et maintenant on veut culpabiliser les Européens qui ne sont pour rien dans cette tragédie sauf de s’être encore occupés de nourrir, de soigner, d’éduquer des populations qu’au fond il vaudrait mieux laisser régler eux mêmes leurs problèmes. On verse des larmes de crocodile.

L’Europe avec ses problèmes n’a plus les moyens d’accueillir la misère du monde, et importer les problèmes des autres ne fera que compliquer la solution des nôtres. Il faut défendre nos frontières et expulser les clandestins.

Sait-t-on qu’à Mayotte, département français, où 60% de la population est constituée de clandestins venus des autres Comores et d’Afrique de l’est, on n’arrive plus à les soigner et à les instruire. Sait-t-on que chaque année des centaines de clandestins, y compris des femmes et des enfants, se noient en tentant la traversée d’Anjouan à Mayotte à bord de kwassa, embarcations de fortune,  surchargés. On les expulse immédiatement, 26 000, l’année dernière. Procédure expéditive sans quoi ce serait l’invasion, la submersion.

Il faut avoir le courage de le dire et refuser toute immigration supplémentaire. L’Afrique est un continent riche qui ne se développe pas pour raison de guerres ethniques et religieuses, de mal-gouvernance et de concussion. Ce n’est pas notre problème.

 

25/09/2013

Djihad

Au cours de l’attaque du centre commercial du Kenya par des shebab somaliens, les victimes étaient sélectionnées pour leur religion, musulmans épargnés, chrétiens assassinés.

Ce n’est pas un fait isolé, des chrétiens sont partout victimes de cette guerre de religion ;  au Pakistan un attentat-suicide contre une église construite il y a 130 ans, a tué 80 chrétiens après l’assassinat d’anglicans dans une église à Peshawar. En Irak après les deux guerres, les chrétiens sont pour la plupart partis.

En Afrique, on a voulu imposer la charia au nord Mali, avant que nous intervenions, En Centrafrique en cours d’effondrement total, les affrontements prennent une connotation religieuse et les chrétiens terrorisés se cachent dans la brousse.

Au nord Nigeria les rebelles de Boko Haram veulent instaurer l’ordre islamique, et les chrétiens s’enfuient. Il y a eu au moins 87 morts dans une attaque menée le 19 novembre par le groupe islamiste à Borno au nord-est du pays

En Egypte les coptes ont été les principales victimes du « printemps égyptien » ; en août 2013, soixante et une églises, six écoles coptes et cinquante huit maisons ont été prises comme cibles dans plusieurs régions.

Enfin en Syrie où les chrétiens vivaient en paix sous le régime laïc d’ el-Assad, de nombreux groupes rebelles veulent instaurer la charia dans les zones qu’ils contrôlent.

Notre état laïc n’est pas intéressé par les souffrances des chrétiens que la France a toujours défendus par tradition et parce qu’elle en avait reçu la mission.

Ces conflits commencent à gagner nos villes, des zones entières adoptent les mœurs de l’islam, il faudrait peut être aussi s’en préoccuper. On trouve de plus en plus de « Français » parmi les djihadistes.