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07/11/2018

Il faut sauver Asia Bibi

L’évangile de Saint Jean raconte le rencontre de Jésus avec la Samaritaine : fatigué Jésus est assis près du puits de Jacob. Arrive une Samaritaine venue puiser de l’eau, Jésus lui dit « donne moi à boire » car il n’a rien pour puiser. Les Juifs ne fréquentent pas les Samaritains qu’ils considèrent comme impurs. Leur demander de la nourriture c’est aussi se souiller. Pourtant le dialogue commence.

Le sort d’Asia Bibi est à rapprocher de ce passage de l’Evangile ; cette femme a été condamnée à mort parce que chrétienne elle a bu à un puits réservé aux musulmans. Elle a refusé d’abjurer sa foi et elle a déjà fait huit ans de prison. Sa grâce au bénéfice du doute a déclenché un tel mouvement chez les intégristes fanatiques que le gouvernement a du la réincarcérer et lui interdire de quitter le territoire.

Quelle différence de comportement avec Jésus ne rejetant personne et avec la chrétienté enseignant l’amour du prochain.

Il faut voir ainsi jusqu’où conduit l’Islam appliqué à la lettre par des intégristes et le rejet que rencontrent ceux qui ne lui appartiennent pas.

Il y a de nombreux intégristes en France qui doivent applaudir à la condamnation d’Asia Bibi, il faut prendre cette affaire comme un avertissement sur ce à quoi conduit cette religion.

Asia Bibi est une femme admirable que nous devons sauver : il doit bien y avoir assez de moyens de pression sur le Pakistan, notamment économiques, pour l’obliger à permettre son départ du pays, l’Occident doit agir et sauver Asia Bibi. Ensuite la France s’honorerait de l’accueillir et d’assurer sa sécurité.

Nous nous sommes indignés du sort de Sergueï Skripal, le transfuge russe assassiné en Angleterre et de celui de Jamal Khashoggi, assassiné dans l’enceinte du consulat saoudien à Istanbul, le sort d’Asia Bibi qui n’a aucune justification rationnelle est encore plus condamnable.

Il faut sauver Asia Bibi

 

02/11/2018

Bolsonaro et les bien-pensants

Décidément l’élection Brésilienne de Jair Bolsonaro, passe mal chez les bien-pensants qui prévoient déjà le retour de la dictature militaire, ce qui serait d ‘ailleurs peut être ce qu’on peut souhaiter au Brésil rongé par la violence, la pauvreté et la corruption, à la suite de la gouvernance de gauche initiée par Lula da Silva.

Bizarrement au cours de la campagne Bolsanoro ne cessa d’être qualifié d’ « ancien militaire » voire de « capitaine parachutiste » comme s’il y avait là une tare épouvantable.

Rappelons nous Trump qui, avant son élection, fut lui constamment appelé «le milliardaire » ou « le promoteur immobilier »

Pourtant la carrière militaire du « Trump tropical » ne dura que dix sept-ans alors qu’il est parlementaire depuis quelque vingt ans.

Ce pauvre Bolsanoro est jugé raciste, paranoïaque, misogyne, homophobe, antisémite, nostalgique de la dictature, voire fasciste, le voilà habillé pour l’hiver.

Il est intéressant de voir ce que Le Monde éperdu de bonheur, écrivait après l’élection de Lula da Silva en 2003 : « un homme porteur d’un immense espoir pour son peuple mais au delà pour tous ceux d’Amérique latine et au delà, pour le sud ». Depuis Lula est en prison pour corruption, le Brésil a sombré dans la pauvreté et la violence.

A ce sujet il est instructif de voir la constance avec laquelle le « journal de référence » se trompe dans le choix des dirigeants qu’il applaudit : il y eut Mao en Chine, Pol Pot au Cambodge, Castro à Cuba, Aristide à Haïti, Allende au Chili, j’en oublie, tous ayant fait le malheur de leur pays.

Par contre Pinochet qui délivra le Chili de ce vieil ivrogne d’Allende fut la bête noire du journal pendant des décennies alors qu’il assurait l’ordre et la prospérité de son pays.

En fait les mondialistes de tout poil, a commencer par Macron, commencent à s’inquiéter du retour du nationalisme un peu partout et qualifient les nouveaux dirigeants, Trump et l’Italien Salvini, de populistes, le Hongrois Orban de souverainiste, le Polonais Kaczynski d’ultra-conservateur, toutes choses qui dans leur esprit est une condamnation.

Les bien-pensants européens condamnent Poutine, un tyran, et lui imposent des sanctions pour le déstabiliser alors que l’Europe devrait se louer d’avoir un dirigeant ayant redressé son pays, rétabli son influence et en faire leur partenaire. L’Occident a suscité les printemps arabes et déstabilisé le Moyen-Orient, pendu Saddam et assassiné Kadhafi, soutenu la guerre civile en Syrie - estimant que Bachar ne méritait pas de vivre - avec l’aide des mouvements djihadistes. Décidément les bien-pensants font de curieux choix.

17/10/2018

Le GIEC.

Ce qui est extraordinaire avec le dernier rapport catastrophiste du GIEC qui nous promet la fin du monde si nous ne faisons pas repentance et abjurons notre mode de vie, c’est l’unanimisme avec lequel quelques centaines d’experts autoproclamés l’endossent. Pourtant les prévisions du GIEC qu’il n’est pas bon de contester, reposent sur des modèles mathématiques dont la pertinence est loin d’être prouvée. Il n’empêche que les climatosceptiques qui doutent des causes anthropiques des évolutions climatiques sont mis au pilori, traités comme des moins que rien contestant l’évidence et pas éloignés du fascisme.

Les implications financières sont énormes si bien que le GIEC apparaît comme un lobby d’ « experts » stipendiés, de gourous et d’idiots utiles.

Entendons nous bien il n’est pas question de contester qu’il puisse y avoir une évolution du climat, peut être un réchauffement, mais il y en a toujours eu et même de fort importantes sans que l’homme n’y soit pour rien. Mais faut-il pour autant compromettre notre économie pour une cause fort discutable.

Le climat dépend d’un vaste ensemble incluant les océans et notamment les courants marins, l’atmosphère et l’activité solaire. Cet ensemble présente des instabilités de très grandes constantes de temps entrainant les évolutions climatiques qui ont toujours existé.

La France produit un pour cent des émissions de CO2, principal « gaz à effet de serre » accusé du « réchauffement » supposé , tout ce que l’on entreprendra en France n’aura donc aucune influence à l’échelle de la planète, pas même l’épaisseur du trait.

Remarquons en passant qu’il ne faut pas confondre réchauffement de la planète et pollution en particulier urbaine : cette dernière n’est pas contestable et due aux émissions de toutes sortes, centrales thermiques en particulier au charbon, transport, chauffage…Mais il s’agit là de la basse altitude, l’air que nous respirons.

Pour ce qui est du CO2 la France est le meilleur élève grâce aux 58 réacteurs nucléaires qui depuis quelque 40 ans produisent fidèlement notre électricité. Ces réacteurs ne polluent en rien l’atmosphère à basse et haute altitude, contrairement à ce qui se passe chez les plus grands pollueurs qui brûlent du charbon, la Chine, l’Inde, les Etats Unis, la Pologne, l’Allemagne qui à la suite de l’abandon de l’énergie nucléaire n’arrive pas à diminuer sa consommation de charbon voire de tourbe.

Une loi sur la transition énergétique a décidé sans que ce soit justifié en quoi que ce soit, de ramener la part du nucléaire dans la production française d’électricité de 72% à 50% ce qui entrainerait la fermeture de quelques dizaines de réacteurs dont en particulier ceux de Fessenheim qui peuvent encore fonctionner de 10 à 20 ans selon leur âge.

La condamnation par les écologistes de l’énergie nucléaire repose strictement sur l’idéologie et non sur la raison. On assimile le nucléaire civil au militaire ou on surestime des risques qui ne sont pas nuls mais maitrisés. Remarquons que depuis les 40 ans que le nucléaire nous fournit notre électricité, jamais un incident ou un accident n’a mis en cause la sécurité d’une centrale. 40 ans c’est quand même un délai suffisant pour attribuer une certaine confiance à nos centrales nucléaires.

Bien sur il y a eu Tchernobyl et Fukushima mais dans le premier cas il s’agissait d’une filière fort différente, les réacteurs étant instables dans certaines conditions, possédant une enceinte de moins. L’accident de Tchernobyl est du en particulier à des fautes d’exploitation qui n’auraient pas les mêmes conséquences sur les réacteurs français.

Quand à Fukushima, l’accident est du à la non prise en compte pour des raisons d’économie d’un risque de tsunami connu.

Pour ce qui est du risque remarquons que les sources d’énergie ayant fait le plus de victimes sont le charbon et l’hydroélectricité. Le charbon au cours des deux derniers siècles a fait des milliers de victimes tant par les accidents miniers que par la silicose dont nombre de mineurs ont été atteints. Il arrive aux barrages de se rompre et d’entrainer des centaines de victimes, rappelons nous Malpasset en France et il y a peu la rupture d’un barrage sur un affluent du Mékong au Laos.

On veut nous imposer le développement d’énergies dites renouvelables, notamment les éoliennes et les panneaux solaires qui, en plus de leur production intermittente, devront être largement importés de l’étranger, les panneaux solaires étant un quasi monopole chinois et les éoliennes venant notamment d’Allemagne. De plus l’électricité produite par ces méthodes, si on ne manipule pas les chiffres, est plus couteuse que celle provenant du nucléaire.

Pour ce qui est des éoliennes, il est assez piquant de voir les écologistes faire la promotion de dizaines de milliers d’engins qui ont à leur pied un bloc de béton de 1500 tonnes appelé à rester là jusqu’à la fin des temps et défigurent les paysages qui font la beauté de notre pays sans parler d’autres nuisances.

Il est de bon ton d’évoquer la construction de deux réacteurs EPR l’un en Finlande l’autre à Flamanville dont la mise en service est sans cesse repoussée et dont pour cette raison les prix explosent. On parle beaucoup moins de l’EPR construit sans problème en Chine et qui va être mis en service. Nos difficultés viennent d’une perte de compétence industrielle due à l’interruption de toute construction de réacteurs en France depuis une vingtaine d’année. Relançons le nucléaire et nous retrouverons nos compétences dans ce domaine.

La France est le seul pays maitrisant l’ensemble de la filière, construction de réacteurs, fourniture d’éléments combustibles, retraitement des combustibles brulés, le Japon, la Grande Bretagne, La Chine, la Belgique et d’autres font appel à nos services. C’est là qu’il faut faire porter notre effort et non sur des filières où nous serons réduits au rôle d’installateurs. L’électricité est l’énergie de l’avenir si on veut renoncer aux produits pétroliers, regardons le développement rapide des véhicules électriques il va bien falloir les alimenter.

Pour ce qui est du pétrole et du gaz nous nous sommes interdits toute recherche et exploitation du gaz de schiste, toute prospection de nouveaux gisements de pétrole et de gaz sur notre territoire, c’est un non sens. S’en prendre à la production des produits pétroliers ne sert à rien et nous oblige à les acheter à l’étranger. Alors qu’il y a probablement des gisements au large de la Guyane et dans notre Zone économique exclusive du canal de Mozambique, nous préférons nous approvisionner auprès de la Russie ou de l’Arabie Saoudite voire du Kazakhstan. Notre dépense annuelle pour les achats de produits pétroliers s’élève à quelque 40 milliards d’euros, ce qui correspond aux deux tiers du déficit de notre balance commerciale. Remarquons que maintenant que les Etats Unis exploitent sur leur sol gaz et pétrole de schiste, ils sont devenus exportateurs.

La politique énergétique française doit être débarrassée de toute considération idéologique. Notre force est de disposer d’une production nucléaire d’électricité unique au monde et d’une compétence dans l’énergie nucléaire reconnue de tous. Nous avons perdu de l’expérience dans ce domaine faute de réalisation récente. Relançons le volontarisme des générations précédentes et reprenons notre effort, entamons le remplacement des réacteurs en fin de vie et maintenons notre activité dans le reste de la filière.

Pour ce qui est du pétrole c’est à la consommation qu’il faut s’en prendre et non à la production en recherchant les économies possibles sans pour autant perturber notre industrie.

07/10/2018

Le chanoine de Latran.

Le 30 septembre Le Monde titrait en page 7 : « Emmanuel Macron fait son mea-culpa », cela confirme que le chanoine de Latran prend très au sérieux sa charge. D’ailleurs on l’avait vu à Saint Martin enserrant dans ces bras deux jeunes insulaires torse nu et faisant des doigts d’honneur. Il disait « je vous aime, comme j’aime tous les Français » et apprenant que l’un avait eu maille à partir avec la justice, lui disait, « ce n’est pas grave mais il ne faut pas recommencer » et lui donnait l’absolution. On ignore quelle pénitence il lui a demandée, peut être trois « Notre Père qui es à l’Elysée ».

03/10/2018

Commission parlementaire

Sur proposition de T.C. qui n’ose plus se dire chrétien, on commence à parler d’une Commission parlementaire pour enquêter sur la pédophilie dans l’Eglise. Bien entendu il n’est pas question d’excuser les crimes commis par des prêtres, il faut cependant remarquer que la campagne de presse menée sur cette question, en particulier dans le journal Le Monde, est motivée par l’anticléricalisme et par le désir de déstabiliser l’Eglise. On regroupe actuellement des faits qui s’étalent sur des dizaines d’années et qui ne concernent qu’une faible minorité de prêtres pour donner un effet de masse.

L’idée d’une commission parlementaire enquêtant sur cette question est quand même bizarre, nous sommes dans un état laïc et le fait qu’un homme soit prêtre ne doit pas être considéré. Les prêtres relèvent comme les autres citoyens de la justice civile, individuellement, et il ne saurait y avoir une responsabilité collective de l’Eglise. On ne peut exiger comme le fait l’appel paru dans TC que l’Eglise rende des comptes  sauf peut être en Alsace–Moselle où existe le concordat.
Que la justice fasse son travail pour chaque cas non prescrit, sinon il y aurait lieu aussi de considérer les faits de pédophilie dans l’Education Nationale d’une manière collective ce qui serait bien contraire aux mœurs actuelles, ce genre d’affaire montant rarement à la surface.