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21/08/2019

Catastrophisme

Pour le climatosceptique que je suis, qui n’arrive pas à croire que les activités humaines soient à l’origine du réchauffement climatique actuel, les articles du GIEC relèvent de la désinformation et du terrorisme intellectuel. Le but en est de culpabiliser l’homme blanc, responsable de tous les maux de la planète, les Etats Unis qui exportent produits alimentaires et énergétiques auraient besoin de 5 planètes pour maintenir leur mode de vie, le France seulement de 2,7 planètes, alors qu’on ne note aucun épuisement de ces pays qui aident, soignent et nourrissent une grande partie des populations notamment africaines.

On ne peut que sourire quand on lit dans le dernier rapport du GIEC, que « La durabilité de l’usage des sols passe aussi … par la sécurisation des droits fonciers et de l’accès aux terres, notamment pour « les femmes, les peuples autochtones et les communautés locales » , par l’implication de ces populations, y compris les personnes « pauvres et marginalisées » dans la prise de décision et la gouvernance, et par la prise en compte des pratiques et des savoirs de ces peuples ». Quand on voit la surface nécessaire à la survie des populations amazoniennes et de la Papouasie, on se dit d’une part que les populations développées ne sont pas prêtes à adopter leur mode de vie et que si elles le faisaient la planète ne pourrait nourrir que quelques millions d’habitants.

Les pays développés sont accusés d’épuiser les ressources de la terre nourricière, alors qu’il y a peu de jours Le Monde s’extasiait devant la belle moisson de blé et d’orge de cette année, en France et dans une grande partie de l’Europe qui malheureusement devraient subir une baisse des cours du blé tendre.

Ce qui est étonnant dans les rapports du GIEC est la prétention que la planète est un ensemble homogène, où on vit et mange de la même façon et l’affirmation que si j’abandonne la viande pour me nourrir de pois-chiches et de lentilles, les 500 millions de personnes vivant dans les zones en cours de désertification, notamment les populations les plus touchées de l’Asie du sud et de l’est, de la zone saharienne et du moyen orient, verraient en quoi que ce soit leur sort s’améliorer.

Le GIEC n’évoque que du bout des lèvres la vraie cause de la désertification et de l’insécurité alimentaire de certaines populations qu’est la croissance démographique. Si l’Afrique et l’Asie du sud arrivaient à limiter leur croissance démographique le problème de la « survie de la planète » serait vite résolu.

Enfin on ne peut totalement désespérer, Le Monde pour qui les prophéties du GIEC sont paroles d’évangile, a publié deux articles qui me redonnent quel qu’espoir : Le premier (Le Monde du 16 août) sous la signature de Christophe Ramaux, intitulé « Les collapsologues ravalent le politique à un mode religieux » déplore que l’écologie soit devenue une religion apocalyptique et cite Yves Cochet qui a déclaré qu’il n’y aurait qu’une « moitié survivante de l’humanité dans les années 2040 » Les collapsologues nous invitent à nous « réensauvager », à « renouer avec nos racines profondes » : Repentez vous la fin du monde est proche.

Le second intitulé : « Ecologie, climat : l’effondrement n’est pas inéluctable » (Le Monde du 17 août) ose dire que la panique de la collapsologie est tout aussi paralysante que les certitudes des climatosceptiques » Merci pour ceux ci. Les zélateurs d’un effondrement imminent, en quelques décennies ne peuvent préciser de quoi il s’agit. Quoi qu’il en soit « Nous sommes aujourd’hui confrontés au plus grand problème environnemental de l’histoire humaine : le dérèglement climatique » - C’est faux, les climats ont souvent évolués dans un sens ou dans l’autre sans compromettre la survie de l’humanité qui a su s’adapter. La conclusion de cet article détonne de l’ambiance actuelle : « Loin de tout romantisme mièvre, c’est l’expérience concrète de l’amour de la vie, la tendresse partagée entre nous et avec notre environnement – bien plus que la panique face à la fin du monde – qui invitent à agir. Seule la soif d’un monde plus humain peut nous donner l’énergie collective nécessaire à l’invention d’une sobriété heureuse et nous sortir de notre fascination morbide pour l’accumulation de nos déchets. Cet amour peut et doit être exigeant. Le temps presse » : Les bizounours sont de retour.

17/10/2018

Le GIEC.

Ce qui est extraordinaire avec le dernier rapport catastrophiste du GIEC qui nous promet la fin du monde si nous ne faisons pas repentance et abjurons notre mode de vie, c’est l’unanimisme avec lequel quelques centaines d’experts autoproclamés l’endossent. Pourtant les prévisions du GIEC qu’il n’est pas bon de contester, reposent sur des modèles mathématiques dont la pertinence est loin d’être prouvée. Il n’empêche que les climatosceptiques qui doutent des causes anthropiques des évolutions climatiques sont mis au pilori, traités comme des moins que rien contestant l’évidence et pas éloignés du fascisme.

Les implications financières sont énormes si bien que le GIEC apparaît comme un lobby d’ « experts » stipendiés, de gourous et d’idiots utiles.

Entendons nous bien il n’est pas question de contester qu’il puisse y avoir une évolution du climat, peut être un réchauffement, mais il y en a toujours eu et même de fort importantes sans que l’homme n’y soit pour rien. Mais faut-il pour autant compromettre notre économie pour une cause fort discutable.

Le climat dépend d’un vaste ensemble incluant les océans et notamment les courants marins, l’atmosphère et l’activité solaire. Cet ensemble présente des instabilités de très grandes constantes de temps entrainant les évolutions climatiques qui ont toujours existé.

La France produit un pour cent des émissions de CO2, principal « gaz à effet de serre » accusé du « réchauffement » supposé , tout ce que l’on entreprendra en France n’aura donc aucune influence à l’échelle de la planète, pas même l’épaisseur du trait.

Remarquons en passant qu’il ne faut pas confondre réchauffement de la planète et pollution en particulier urbaine : cette dernière n’est pas contestable et due aux émissions de toutes sortes, centrales thermiques en particulier au charbon, transport, chauffage…Mais il s’agit là de la basse altitude, l’air que nous respirons.

Pour ce qui est du CO2 la France est le meilleur élève grâce aux 58 réacteurs nucléaires qui depuis quelque 40 ans produisent fidèlement notre électricité. Ces réacteurs ne polluent en rien l’atmosphère à basse et haute altitude, contrairement à ce qui se passe chez les plus grands pollueurs qui brûlent du charbon, la Chine, l’Inde, les Etats Unis, la Pologne, l’Allemagne qui à la suite de l’abandon de l’énergie nucléaire n’arrive pas à diminuer sa consommation de charbon voire de tourbe.

Une loi sur la transition énergétique a décidé sans que ce soit justifié en quoi que ce soit, de ramener la part du nucléaire dans la production française d’électricité de 72% à 50% ce qui entrainerait la fermeture de quelques dizaines de réacteurs dont en particulier ceux de Fessenheim qui peuvent encore fonctionner de 10 à 20 ans selon leur âge.

La condamnation par les écologistes de l’énergie nucléaire repose strictement sur l’idéologie et non sur la raison. On assimile le nucléaire civil au militaire ou on surestime des risques qui ne sont pas nuls mais maitrisés. Remarquons que depuis les 40 ans que le nucléaire nous fournit notre électricité, jamais un incident ou un accident n’a mis en cause la sécurité d’une centrale. 40 ans c’est quand même un délai suffisant pour attribuer une certaine confiance à nos centrales nucléaires.

Bien sur il y a eu Tchernobyl et Fukushima mais dans le premier cas il s’agissait d’une filière fort différente, les réacteurs étant instables dans certaines conditions, possédant une enceinte de moins. L’accident de Tchernobyl est du en particulier à des fautes d’exploitation qui n’auraient pas les mêmes conséquences sur les réacteurs français.

Quand à Fukushima, l’accident est du à la non prise en compte pour des raisons d’économie d’un risque de tsunami connu.

Pour ce qui est du risque remarquons que les sources d’énergie ayant fait le plus de victimes sont le charbon et l’hydroélectricité. Le charbon au cours des deux derniers siècles a fait des milliers de victimes tant par les accidents miniers que par la silicose dont nombre de mineurs ont été atteints. Il arrive aux barrages de se rompre et d’entrainer des centaines de victimes, rappelons nous Malpasset en France et il y a peu la rupture d’un barrage sur un affluent du Mékong au Laos.

On veut nous imposer le développement d’énergies dites renouvelables, notamment les éoliennes et les panneaux solaires qui, en plus de leur production intermittente, devront être largement importés de l’étranger, les panneaux solaires étant un quasi monopole chinois et les éoliennes venant notamment d’Allemagne. De plus l’électricité produite par ces méthodes, si on ne manipule pas les chiffres, est plus couteuse que celle provenant du nucléaire.

Pour ce qui est des éoliennes, il est assez piquant de voir les écologistes faire la promotion de dizaines de milliers d’engins qui ont à leur pied un bloc de béton de 1500 tonnes appelé à rester là jusqu’à la fin des temps et défigurent les paysages qui font la beauté de notre pays sans parler d’autres nuisances.

Il est de bon ton d’évoquer la construction de deux réacteurs EPR l’un en Finlande l’autre à Flamanville dont la mise en service est sans cesse repoussée et dont pour cette raison les prix explosent. On parle beaucoup moins de l’EPR construit sans problème en Chine et qui va être mis en service. Nos difficultés viennent d’une perte de compétence industrielle due à l’interruption de toute construction de réacteurs en France depuis une vingtaine d’année. Relançons le nucléaire et nous retrouverons nos compétences dans ce domaine.

La France est le seul pays maitrisant l’ensemble de la filière, construction de réacteurs, fourniture d’éléments combustibles, retraitement des combustibles brulés, le Japon, la Grande Bretagne, La Chine, la Belgique et d’autres font appel à nos services. C’est là qu’il faut faire porter notre effort et non sur des filières où nous serons réduits au rôle d’installateurs. L’électricité est l’énergie de l’avenir si on veut renoncer aux produits pétroliers, regardons le développement rapide des véhicules électriques il va bien falloir les alimenter.

Pour ce qui est du pétrole et du gaz nous nous sommes interdits toute recherche et exploitation du gaz de schiste, toute prospection de nouveaux gisements de pétrole et de gaz sur notre territoire, c’est un non sens. S’en prendre à la production des produits pétroliers ne sert à rien et nous oblige à les acheter à l’étranger. Alors qu’il y a probablement des gisements au large de la Guyane et dans notre Zone économique exclusive du canal de Mozambique, nous préférons nous approvisionner auprès de la Russie ou de l’Arabie Saoudite voire du Kazakhstan. Notre dépense annuelle pour les achats de produits pétroliers s’élève à quelque 40 milliards d’euros, ce qui correspond aux deux tiers du déficit de notre balance commerciale. Remarquons que maintenant que les Etats Unis exploitent sur leur sol gaz et pétrole de schiste, ils sont devenus exportateurs.

La politique énergétique française doit être débarrassée de toute considération idéologique. Notre force est de disposer d’une production nucléaire d’électricité unique au monde et d’une compétence dans l’énergie nucléaire reconnue de tous. Nous avons perdu de l’expérience dans ce domaine faute de réalisation récente. Relançons le volontarisme des générations précédentes et reprenons notre effort, entamons le remplacement des réacteurs en fin de vie et maintenons notre activité dans le reste de la filière.

Pour ce qui est du pétrole c’est à la consommation qu’il faut s’en prendre et non à la production en recherchant les économies possibles sans pour autant perturber notre industrie.

19/11/2016

Apostasie.

 

La COP22 se tient à Marrakech, dans une ambiance morose : Donald Trump élu président d’un des deux états les plus polluants de la planète, climato-sceptique avoué, ne cache pas son intention de faire appel aux pétroles non conventionnels et au charbon.

On craint qu’il ne se retire de l’accord signé à Paris dans un enthousiasme unanime un peu suspect. Pourquoi le ferait-il ? Il lui faut trois ans de préavis plus une année pour s’en retirer, alors que l’accord n’est pas contraignant seulement incitatif : des vœux pieux, il suffira donc à Trump de ne pas l’appliquer au risque seulement d’une condamnation morale du reste de la planète qui n’y pourra mais.

Par contre Trump peut couper les vivres au Giec (Groupe d’experts intergouvernemental sur la climat) ce qui ne va pas très loin mais aussi arrêter l’abondement de 25% du budget de fonctionnement de la CCNUCC (Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques) et revoir sa contribution au fonds vert, doté de 10 milliards de dollars.

Un autre événement est passé inaperçu ou a été volontairement occulté : l’apostasie de James Lovelock. Ce chimiste de formation, un des piliers du GIEC est l’auteur de la théorie de Gaïa qui postule que la terre est un système qui s’autorégule et que l’intrusion de l’activité industrielle humaine l’a troublé au point de provoquer des catastrophes incommensurables. Il prédisait « des milliards de morts ». Il en était à l’idée de « suspendre la démocratie » pour prendre les mesures urgentes que la situation imposait.

Au jour d’hui il a carrément abjuré ces idées, il déclare que tout cela n’est « pas scientifique » et que les écolos ne sont « pas raisonnables » et il n’hésite pas à dire « je me suis trompé ».

Il préconise même le recours au nucléaire, seule solution et juge les éoliennes comme absurdes. Il considère maintenant l’écologisme comme une religion avec ses rites et ses dogmes ; il déclare que toute prévision climatique « au delà de cinq ans à l’avance est l’affaire d’un idiot ». Bien sur les écologistes vont maintenant déclarer que « la vieillesse est un naufrage », Lovelock va avoir 97 ans.

Il n’empêche que sont de plus en plus nombreux, les scientifiques qui osent exprimer des doutes et qui voient dans l’activité solaire une action prépondérante sur le climat, que les méthodes du GIEC ne sont pas scientifiques et que la COP 22 va entériner un des plus grands gaspillages de l’histoire.

Si un changement climatique est avéré, l’augmentation des températures n’est pas générale et en particulier épargne l’Afrique. La banquise arctique continue de reculer mais l’épaisseur de la glace sur le continent antarctique se maintient voire augmente.

L’évolution du climat est surtout liée à la circulation océanique et à des phénomènes récurrents comme el Nino dans le pacifique sud, qui affectent le climat sur l’ensemble de la planète et dont l’origine anthropique est loin d’être certaine.

 

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