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27/03/2018

Le pétrole de Monsieur Hulot

« Nous devons laisser dans le sous-sol 80 % des hydrocarbures pour avoir une chance de rester sous les 2 degrés » qu’il dit Monsieur Hulot, moyennement quoi il fait voter une loi interdisant toute exploration d’hydrocarbures sur le territoire français et l’extraction d’ « hydrocarbures non conventionnels », comprendre le gaz de schiste. En 2040 la fin de l’exploitation des gisements de pétrole ou de gaz du sous sol national est programmée.

C’est à l’évidence prendre le problème à l’envers : ce qui produit des « gaz à effet de serre » ce n’est pas l’extraction des hydrocarbures mais leur utilisation.

On va dire ce n’est pas grave, on extrait du sol français 1% de ce que l’on consomme, c’est vrai mais on a de solides espoirs au large de la Guyane où Total voulait prospecter. Egalement on pense qu’il a du pétrole dans le canal du Mozambique où, grâce aux Iles Eparses, nous possédons une très importante ZEE.

Total vient de faire la plus grande découverte de l’histoire de la compagnie dans le golfe du Mexique. Quelle différence écologique y a-t-il à exploiter un gisement au nord ou au sud de la mer des Caraïbes ?

La dépendance de la France au pétrole étranger est très importante, la facture énergétique s’élève actuellement à quelque 55 milliards d’euros, sur lesquels 45 milliards pour les produits pétroliers. En 2018 le déficit budgétaire de la France est de 82,9 milliards d'euros, soit moins du double de la facture pétrolière. Les Etats Unis grâce au gaz de schiste, sont devenus le premier producteur mondial d' hydrocarbures et équilibrent leur consommation. Pour des raisons idéologiques nous préférons garder notre déficit sans aucun bénéfice pour l’environnement.

On préfère continuer à enrichir l’Arabie Saoudite, le Kazakhstan, le Nigéria ou la Russie, les écolos sont incorrigibles.

 

 

 

06/03/2018

La guerre des sexes

 

Avec l’héritage de Johnny Hallyday, c’est devenu une préoccupation majeure au moins si on lit Le Monde. On n’y parle plus que des inégalités et des violences faites aux femmes, la population est maintenant divisée en deux collectivités inconciliables, les hommes et les femmes qui doivent se développer indépendamment et égalitairement.

Dans le numéro du 4 mars, quatre pleines pages étaient consacrées à ce problème majeur.

On y rencontrait en particulier quatre femmes de trois générations différentes, apparemment il n’y avait pas d’hommes, qui avaient passé leur vie à se faire peloter, violer, draguer par un ecclésiastique, traiter de « putes ». L’une avait retenu de son éducation qu’elle devait « se marier, fonder un foyer, s’occuper des enfants, être belle, éduquée et dévouée à son époux », triste destinée il est vrai.

Le deuxième article « Les femmes, moteurs de la croissance » veut nous convaincre que « Les pays où les femmes ne travaillent pas perdent des points de PIB » comme si le PIB était le seul critère du bonheur.

Mais l’article le plus intéressant est celui, deux pages, consacré au modèle suédois pour ce qui est de l’égalité entre les sexes. « Les femmes estiment qu'une autre société est possible, et elles ne veulent plus attendre. »

Bien entendu le gouvernement est strictement égalitaire et « la ministre des affaires étrangères, Margot Wallström, a annoncé vouloir mener une "diplomatie féministe ". Au programme : défense des droits des femmes et de leur rôle dans la résolution des conflits et les processus de paix ». On doit aussi " s'assurer que la répartition de l'argent public contribue à renforcer l'égalité entre les sexes, et non à creuser les inégalités existantes ".Mais le modèle de société souhaité finit par apparaître : « Or, quand on a un revenu propre, il est possible de divorcer. C'est aussi la meilleure façon de lutter contre les violences conjugales. » et « Nous n'avons pas la même sacro-sainte idée de la famille qu'ailleurs en Europe, mais une conception très individualiste : les enfants ne doivent pas être dépendants de leurs parents et vice versa. Cela a contribué, je pense, à ce que la politique de l'égalité hommes-femmes avance plus vite » 

Fin de la famille unie, solidaire voilà ce à quoi la Suède rêve d’arriver. Quant à l’école, on se livre franchement au lavage de cerveau : « une fille peut toujours être une fille et un garçon un garçon. Mais l'enfant peut aussi se différencier des diktats des stéréotypes sexistes » et « A Nicolaigarden, on ne dit plus " les filles " ou " les garçons ", mais " les copains ". Les enseignants utilisent le pronom neutre hen, officiellement adopté en  2014, et rapidement entré dans les mœurs. »

Malheureusement il reste une frange de la population, notamment dans les familles musulmanes traditionalistes qui ne veut pas s’aligner « 240 000 enfants en Suède  seraient exposés à  cette culture de l'honneur ».

Voilà comment meurt une civilisation.

 

 

 

 

 

27/02/2018

Militaires et sportifs

Avez vous remarqué que lorsqu’on évoque le suspect dans l’assassinat de la petite Maëlys, Nordahl Lelandais, on n’omet jamais de préciser « ancien militaire » alors qu’il a été rapidement réformé pour troubles psychologiques, de même pour les suspects arrêtés après un casse au salon des antiquaires de St Tropez on indique toujours qu’il s’agissait d’anciens légionnaires.

Mais qui sait que parmi les sportifs qui représentaient la France aux jeux olympiques de Corée, on comptait 18 militaires et pas les moindres. Parmi eux il y avait, Martin Fourcade, Anaïs Bescond, Simon Desthieux, et Richard Jouve tous médaillés, à peu près un tiers du palmarès français.

On ne comprend pas pourquoi l’armée ne profite pas de ce remarquable succès pour se mettre en valeur, alors qu’elle a des difficultés de recrutement.

La presse ferait son travail en signalant que ces sportifs appartiennent à l’armée, elle ne le fait jamais.

06/02/2018

Instituteurs,

Quand les enfants quittaient le primaire sachant lire écrire et compter, connaissant la grammaire et l’orthographe et même en prime les noms des sous préfectures, ils avaient été instruits par des instituteurs formés en deux ans après le bacc par des écoles normales. Maintenant les « professeurs des écoles » ont un master 2 après cinq ans d’études supérieures.

Seulement formés par l’école actuelle, beaucoup ignorent le calcul mental, les tables de multiplications et prennent une calculette à la moindre opération.

De même comme on ne fait plus de dictées et que le subjonctif ni le passé simple ne sont plus guère enseignés, alors que beaucoup d’étudiants commettent assez de fautes d’orthographe pour mériter un zéro, comment voulez vous que les enfants entrant le sixième aient un niveau convenable?

Il semble que l’on veut s’en prendre à la racine du mal et créer une licence adaptée aux futurs enseignants. Il paraît que les enseignants issus à 80% des filières littéraires « sont parfois mal à l’aise » pour enseigner les maths ! Par contre ils devraient être à l’aise pour enseigner le français : quand on voit le niveau moyen des enfants entrant en sixième on peut en douter.

Aujourd’hui, les professeurs des écoles reçoivent en moyenne quatre-vingts heures de math en formation initiale contre quatre cents heures à Singapour, toujours en tête pour l’enseignement mathématique. Il ne suffit pas de savoir pratiquer les quatre opérations, comprendre les fractions et les nombres décimaux, il faut les faire comprendre et apprendre aux enfants ce qui nécessite des méthodes qui ne s’improvisent pas. Le calcul mental est indispensable pour connaître l’ordre de grandeur et vérifier que le résultat issu de la calculatrice n’est pas aberrant. De même la grammaire s’enseigne et il est triste de voir paupériser la langue en n’enseignant pas tous les temps au point de ne pas comprendre la lecture d’un texte.

Il faut revenir à l’effort dans l’enseignement, faire des dictées, réciter des textes ; les équipements informatiques dont on se gargarise maintenant ne vont certainement pas dans ce sens. Il est aussi nécessaire de rétablir l’autorité de l’enseignant, quitte à remettre l’estrade et à exiger le vouvoiement.

Tout cela nécessite rigueur, méthode et surtout l’abandon de toute idéologie ; il y a du travail à faire.

 

30/01/2018

La faiblesse de l'Etat

Je n’ai aucune idée sur la nécessité de construire ou non l’aéroport de Notre Dame des Landes, mais telle que l’affaire a été menée, l’Etat semble avoir cédé aux « zadistes ». Il eut fallu faire évacuer la ZAD avant de communiquer la décision prise.

Cet abandon vient après tant d’autres que l’Etat français apparaît maintenant d’une faiblesse insigne. Rappelons quelques uns des précédents : la centrale de Plogoff, le camp du Larzac, les portiques pour poids lourds de Madame Royal, l’annulation de la loi Devaquet venant après de nombreuses manifestations étudiantes, sans parler de l’instauration de zones de non-droit échappant à l’ordre républicain ou on deale quand on ne se tue pas à la kalachnikoff, de la montée du terrorisme, de l’immigration incontrôlée compromettant la sécurité. L’Etat ne sait plus se faire respecter malgré la présence de l’armée dans les rues.

On voit arriver d’autres crises où on peut craindre que l’Etat ne cède une fois de plus à des mouvements absolument pas représentatifs. On peut se demander par exemple ce qui va advenir quand sera prise la décision de réaliser le centre d’enfouissement de déchets nucléaires à Bure. L’affaire est autrement sensible que Notre dame des Landes et l’opposition a déjà commencé à s’organiser regroupant antinucléaires, écologistes, activistes de tout poil et opposants locaux. Aucune concertation n’a été possible et on voit mal l’Etat passer en force.

Le pouvoir actuel joue les matamores mais pour quels résultats ? il y a toujours autant de clandestins inexpulsés qui mettent à mal notre identité et nous ruinent en aides sociales.

C’est bien là la principale préoccupation des Français, on ne peut que craindre qu’un jour cela tourne mal.