Google Analytics

Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

15/12/2021

La Commission Sauvé contestée

Je m’étais en son temps insurgé contre la reconnaissance par la Conférence des évêques de France de la responsabilité institutionnelle de l’Eglise et d’une dimension systémique dans les abus sexuels dont ont été victimes un certain nombre de personnes du fait de prêtres et de religieux depuis 1950. Autrement dit je contestais le fait que les évêques se sentent solidaires de ceux qui avaient failli.

Je ne suis pas le seul, huit membres éminents de l’Académie catholique de France contestent la méthodologie statistique de la commission Sauvé ayant conduit à l’étonnante « estimation » de 330 000 victimes. Les contestataires avancent une estimation entre 4832 et 28708 victimes ce qui change quand même l’ampleur du scandale. Ils semblent également discerner dans l’ensemble du rapport une intention maligne et d’une manière générale contestent la légitimité d’une expertise extérieure à l’Eglise.

Il apparait que le Pape prenne au sérieux cette mise en cause du rapport Sauvé. En tout cas espérons le.

16/11/2021

Responsabilité individuelle?

Il semble que la Conférence des Evêques de France réunie à Lourdes ait reconnu une «responsabilité institutionnelle » de l’Eglise et une « dimension systémique » dans les abus sexuels dont ont été victimes un certain nombre de personnes du fait de prêtres et de religieux depuis 1950.

Ceci veut dire que les évêques, au nom de l’Eglise se sentent solidairement coupables de ces crimes.
Je ne suis pas d’accord : L’Eglise outre les clercs est constituée de l’ensemble des baptisés dont je fais partie et personnellement je ne me sens nullement responsable des turpitudes individuelles de certains prêtres.

Maintenant l’Eglise décide d’indemniser financièrement les victimes « dont les vies a été saccagées » qui le demanderaient.

C’est à la justice civile qu’il convient de décider de la culpabilité et de la peine, et les victimes auraient du porter plainte et si il y a maintenant prescription c’est du à leur négligence. L’Eglise n’a pas à se substituer à la justice civile même si certains de ses membres n’ont pas fait ce qu’ils auraient du faire. La justice doit être individuelle et non collective
Il faut rendre à César ce qui est à César et à Dieu ce qui est à Dieu.

03/10/2018

Commission parlementaire

Sur proposition de T.C. qui n’ose plus se dire chrétien, on commence à parler d’une Commission parlementaire pour enquêter sur la pédophilie dans l’Eglise. Bien entendu il n’est pas question d’excuser les crimes commis par des prêtres, il faut cependant remarquer que la campagne de presse menée sur cette question, en particulier dans le journal Le Monde, est motivée par l’anticléricalisme et par le désir de déstabiliser l’Eglise. On regroupe actuellement des faits qui s’étalent sur des dizaines d’années et qui ne concernent qu’une faible minorité de prêtres pour donner un effet de masse.

L’idée d’une commission parlementaire enquêtant sur cette question est quand même bizarre, nous sommes dans un état laïc et le fait qu’un homme soit prêtre ne doit pas être considéré. Les prêtres relèvent comme les autres citoyens de la justice civile, individuellement, et il ne saurait y avoir une responsabilité collective de l’Eglise. On ne peut exiger comme le fait l’appel paru dans TC que l’Eglise rende des comptes  sauf peut être en Alsace–Moselle où existe le concordat.
Que la justice fasse son travail pour chaque cas non prescrit, sinon il y aurait lieu aussi de considérer les faits de pédophilie dans l’Education Nationale d’une manière collective ce qui serait bien contraire aux mœurs actuelles, ce genre d’affaire montant rarement à la surface.

10/01/2013

Ecoles catholiques

Faut il que l’enseignement catholique ait renoncé à sa mission d’évangélisation pour qu’on puisse lui reprocher de défendre les positions de l’Eglise. Car enfin les parents qui mettent leurs enfants dans une école catholique le font peut être pour d’autres motifs mais ne peuvent ignorer le projet qui devrait être celui de tout établissement catholique qu’il soit sous contrat ou hors contrat : donner à leurs élèves, en plus d’un enseignement de bon niveau, la connaissance de la religion catholique et de son enseignement.

Que tous les élèves ne soient pas catholiques n’est pas une raison pour négliger toute formation religieuse.

Je pense que ce n’est pas le cas dans les écoles juives sans que ça n’étonne ou scandalise qui que ce soit.

D’autant que l’enseignement laïc ne se prive guère de défendre des thèses, qui sont loin d’être neutres, rappelons nous l’affaire du « gender » et Najat Vallaud-Belkacem féministe à tous crins, voulant lutter « contre les stéréotypes et le sexisme d’habitude »  et pour cela « agir sur les mentalités ».

Et là personne ne s’indigne.