03/10/2018
Commission parlementaire
Sur proposition de T.C. qui n’ose plus se dire chrétien, on commence à parler d’une Commission parlementaire pour enquêter sur la pédophilie dans l’Eglise. Bien entendu il n’est pas question d’excuser les crimes commis par des prêtres, il faut cependant remarquer que la campagne de presse menée sur cette question, en particulier dans le journal Le Monde, est motivée par l’anticléricalisme et par le désir de déstabiliser l’Eglise. On regroupe actuellement des faits qui s’étalent sur des dizaines d’années et qui ne concernent qu’une faible minorité de prêtres pour donner un effet de masse.
L’idée d’une commission parlementaire enquêtant sur cette question est quand même bizarre, nous sommes dans un état laïc et le fait qu’un homme soit prêtre ne doit pas être considéré. Les prêtres relèvent comme les autres citoyens de la justice civile, individuellement, et il ne saurait y avoir une responsabilité collective de l’Eglise. On ne peut exiger comme le fait l’appel paru dans TC que l’Eglise rende des comptes sauf peut être en Alsace–Moselle où existe le concordat.
Que la justice fasse son travail pour chaque cas non prescrit, sinon il y aurait lieu aussi de considérer les faits de pédophilie dans l’Education Nationale d’une manière collective ce qui serait bien contraire aux mœurs actuelles, ce genre d’affaire montant rarement à la surface.
17:59 Publié dans actualites, Blog | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : pédophilie, eglise, t, émoignage chrétien, prêtre, justicen
15/03/2016
La curée.
« Le débat public sur la place de l’islam et des populations de confession musulmane dans les sociétés européennes prend une tournure de plus en plus hystérique. Faute d’informations et de recherches précises, on utilise des événements, certes dramatiques, mais n’impliquant qu’une infime fraction des populations en question (attentats de Paris, agressions de Cologne), pour en tirer des conclusions générales sur la capacité ou la volonté de dizaines de millions de personnes à s’intégrer et à vivre ensemble. » C’est ce que l’on peut lire dans la chronique de Thomas Piketti que publie Le Monde du 13 /14 mars.
Autrement dit « pas d’amalgame ».
On aimerait qu’il en soit ainsi pour l’Eglise Catholique ce que ne montre pas l’invraisemblable campagne de presse déclenchée avec pour objectif évident de déstabiliser le cardinal Barbarin.
Le Monde de la même date est titré en première page : « Pédophilie l’Eglise de France mise en cause » et son éditorial s’intitule « Pédophilie : la complaisance coupable de l’Eglise de France ». Deux pages sont consacrées à cette affaire mettant en cause directement le cardinal Barbarin. Et encore Le Monde ne donne pas le nom du prêtre incriminé, délicatesse que n’ont pas de nombreux journaux, y compris de droite comme Le Figaro, oubliant à l’évidence la présomption d’innocence due à ce prêtre contre lequel une action judiciaire est en cours. On trouve même la signature d’un ancien magistrat quelque peu graphomane - on le publie dans divers media allant de la gauche extrême à la droite nationaliste – qui lui, connaît bien les droits de l’accusé avant qu’il ne soit condamné.
Comme l’écrit « Le Causeur », seul à prendre la défense du cardinal : « Nous assistons depuis quelques jours à un lynchage médiatico-judicaire comme la presse et les réseaux en raffolent. Et cette dois-ci tout le monde s’y met, car quand il s’agit de bouffer du curé rares sont ceux qui manquent à l’appel »
De quoi s’agit-il ? D’attouchements perpétrés sur de jeunes garçons entre 1986 et 1991 par un prêtre à l’occasion de camps scouts, il y a donc au minimum 25 ans. En 1991, le prêtre est écarté à la suite d’une intervention de parents auprès de l’archevêché. Depuis sa conduite n’est l’objet d’aucune remarque.
C’est en octobre 2015 qu’une victime présumée décide la création d’une association « La parole libérée » et porte plainte. Initiative spontanée ou suscitée ? On ne sait.
Les faits semblent a priori prescrits, auquel cas l’action judiciaire va s’éteindre.
Il aurait fallu qu’à l’époque, les parents des victimes portent plainte, ce qu’elles n’ont pas fait. Ce sont maintenant les enfants devenus adultes qui mènent le combat.
Mais il est bien évident que ce qui est visé ce n’est pas le prêtre mais Monseigneur Barbarin archevêque de Lyon et primat des Gaules et à travers lui l’Eglise Catholique dernier rempart contre les « réformes sociétales » comme le « mariage pour tous » l’avortement et la GPA ;
Dans le monde politique et artistique on trouve encore, battant l’estrade, d’honorables personnages qui ne cachaient pas et même racontaient leurs ébats avec de jeunes enfants ; qu’ils dorment tranquilles ce n’ est pas à eux que les média s’en prendront. Ce n’est pas à eux que le premier ministre conseillera comme à Monseigneur Barbarin de prendre ses responsabilités, s’ingérant sans scrupule dans une affaire judiciaire.
Nous ne verrons pas les ligues bien-pensantes comme la LICRA ou le MRAP, se porter à la défense du cardinal, se contentant de condamner l’antisémitisme et l’islamophobie, mais pour qui l’anticléricalisme est une chose bien normale.
Il y a peu on, avait porté les mêmes accusations contre des militaires combattant en Centrafrique. L’Armée et l’Eglise, on s’en prend à deux des derniers remparts résistant encore à la corruption des mœurs entreprise par le pouvoir actuel et la meute des media.
16:25 Publié dans actualites, Blog | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : islam, le monde, eglise catholique, barbarin, pédophilie