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07/11/2012

Les congés des fonctionnaires mahorais

Mayotte encore : cet étrange 101° département français où 95% de la population est musulmane nous étonnera toujours.

Actuellement les 150 fonctionnaires de la direction des finances, il s’agit de personnes d’origine mahoraise, non des expatriés sont en grève illimitée. Et savez vous ce qu’ils revendiquent : « les congés bonifiés » dont bénéficient les fonctionnaires des autres départements d’outre-mer. Il s’agit en fait d’un billet d’avion vers la métropole offert tous les trois ans à l’agent et à sa famille.

Bien entendu il s’agit du détournement d’un avantage accordé aux fonctionnaires expatriés pour qu’ils puissent rentrer périodiquement chez eux. D’abord étendu aux ultramarins fonctionnaires en métropole, il fut généralisé à tous les fonctionnaires des DOM.

Mais ce que l’on ne dit pas c’est que la polygamie est légale à Mayotte et un douanier peut avoir l’idée d’aller en métropole où il n’a nulle attache avec ses trois épouses et ses 17 enfants, aux frais de la République.

Ne vous en faites pas on va céder malgré la rigueur.

Encore une conséquence de cette imbécillité que fut la départementalisation de Mayotte

 

http://dejudasatartuffelettresaumonde.hautetfort.com

 

04/11/2012

Le cheval de Troie qatari

Le Qatar qu’on voit beaucoup en Seine Saint Denis après qu’il eut racheté le PSG est depuis peu membre associé de l’Organisation internationale de la francophonie, on se demande pourquoi d’ailleurs.

La Mission laïque française qui gère une centaine d’établissements assurant un enseignement français à travers le monde vient de découvrir comment l’émirat entend « aider à la sauvegarde et à l’expansion de la langue française ».

Il est intervenu pour faire modifier les programmes du lycée Voltaire de Doha géré par la mission, il a notamment interdit un livre d'histoire religieuse qui parlait de la chrétienté au Moyen Age et remplacé un manuel d'enseignement de l'arabe par un ouvrage mêlant apprentissage de la langue et de la religion.

La Mission s’étant plainte auprès des autorités françaises est contrainte de plier bagage, fin décembre.

Mais ce n’est pas tout, le Qatar veut financer des établissements du type du lycée Voltaire dans le Golfe et en Afrique avec l'ambition de devenir le pôle de la francophonie régionale.

Les gouvernants Français donnent carrément les clés aux whahabites pour faire leur prosélytisme partout dans le monde (et dans les banlieues françaises) sous cette couverture de francophonie. Il faut se souvenir de l’affaire du cheval de Troie « timeo qataros et dona ferentes »

Je ne suis pas sur qu’on enseigne encore la guerre de Troie de nos jours, même en France.

http://dejudasatartuffelettresaumonde.hautetfort.com

 

 

 

02/11/2012

Des hommes sans nom.

Deux hommes viennent d’être encore tués par des armes de gros calibres dans les quartiers nord de Marseille.
Il s’agit des 22° et 23° victimes de règlements de comptes depuis le début de l’année dans la région de Marseille.

Remarquez que comme pour les 21 précédents on ne vous révèlera jamais les noms de ces victimes « issues des cités sensibles de la ville » et qu’on n’en entendra plus jamais parler.

Il est vrai que tout le monde connaît les origines ethniques de tous ou presque, ces braves gens. Il n’empêche que s’il s’agissait de « Gaulois » on vous le ferait savoir.

Il est vrai aussi qu’on ne peut que se réjouir de cette autoélimination bien que la relève soit immédiatement assurée et que le vivier soit bien garni.

30/10/2012

La vérité sur la manifestation du 17 octobre 1961

Voila le témoignage d'un journaliste qui enquêta le lendemain de la manifestation: Y a-t-il-matière à repentance?

"On vous raconte le 17 octobre 1961 et vous les croyez :

«Ce fut un «massacre», une hécatombe de corps, 300 Algériens assassinés et 2300 blessés. Vraiment les forces de l’ordre parisiennes ont fait fort, les mains des gardiens de la paix, des gendarmes mobiles, des CRS et des forces auxiliaires de Harkis, sont couvertes de sang à jamais ».

Il est de notre devoir, à nous journalistes présents sur les lieux, de rétablir la vérité quand elle est évidente et incontestable.

À l’époque j’appartenais à la rédaction du quotidien « L’Aurore » et j’ai enquêté dès le lendemain auprès de la morgue et des services hospitaliers, également auprès des établissements et des riverains qui longeaient la Seine. J’ai accompagné le colonel Raymond Montaner, commandant de la Force Auxiliaire des Harkis de Paris, dont le rôle principal était la protection des Algériens de la région parisienne contre les exactions du FLN, qui a enquêté en compagnie de ses deux adjoints le capitaine de Roujoux et le lieutenant Champsavin et voici le résultat absolument vérifiable de ses conclusions :

Il n’y eut cette nuit du 17 octobre aucune intervention anormale des pompiers parisiens, ni de police secours, ni de la croix rouge, ni d’aucun service d’ambulance.

Aucun service d’urgence des hôpitaux de Paris et de la banlieue n’a reçu un afflux anormal de blessés. 2300 blessés en une seule nuit cela laisse pourtant des traces, non ? Toutes les urgences et même les cliniques privées auraient dû être totalement débordées. Où sont donc passés ces 2300 blessés ? Disparus comme par magie ! Il paraîtrait qu’ils auraient été jetés dans la Seine en même temps que les 300 morts ! L’enquête auprès des barrages en aval de Paris n’a révélé aucune découverte de noyés. Pourtant 300 corps ne se dissolvent pas dans l’eau de la Seine. Les berges sur des kilomètres auraient dû être parsemées de cadavres mais aucun riverain n’en a signalé !!

La réalité est tout autre. En vérité il n’y eut au cours de cette nuit du 17 octobre que 7 morts, dont 2 seulement sont imputés aux forces de l’ordre, Achour Belkacem et Amar Malek, tous deux agents du FLN. Les 5 autres morts sont 4 Algériens et un Français, Guy Chevalier.

Voilà le bilan exact de ce « massacre » du 17 octobre 1961.

En revanche voici un autre bilan qu’il ne faut pas laisser sous silence mais dont on ne parle jamais : entre janvier 1955 et juillet 1962, les groupes armés du FLN ont assassiné, en France, plus de 6.000 Algériens, tués par balles, strangulation, égorgement. Également 9.000 cas de mutilations (ablation du nez, des oreilles, des lèvres) soit une moyenne de 5 tués ou blessés par jour, pendant 7 ans !

Au cours de ces 7 années il y eu en métropole, 120 gardiens de la paix et 150 civils français assassinés.

Il faut que cela se sache : il y avait la guerre en Algérie mais il y avait également la guerre en France métropolitaine.

Malheureusement la très grande majorité du peuple français qui n’a pas vécu ces évènements ignore la vérité qui est souvent déformée et parfois même occultée.

Quand donnera-t-on enfin la parole à ceux qui peuvent apporter la contradiction à ces menteurs qui salissent l’histoire de la France ??"


27/10/2012

Honni soit qui Mali pense

Il faut, paraît-il, renoncer à la Françafrique, peut être, mais il n’empêche que nous avons encore en Afrique de nombreux intérêts qui, pour être les séquelles de la colonisation, n’en existent pas moins. Faut il les abandonner ?

De nombreux pays d’Afrique qui hantent avec constance les sommets de la Francophonie comptent encore sur nous pour maintenir et quelquefois rétablir l’ordre dans un continent traversé par des conflits en tous genres, religieux, tribaux, économiques, voire politiques, souvent hérités d’un partage entre les puissances coloniales sur lequel les Africains ne pouvaient mais.

C’est le cas au Mali où des frontières regroupent entre le nord et le sud des populations de race et de culture différentes. Les Touaregs du nord, toujours méprisés par les populations sédentaires du sud, de retour de Libye où ils servaient Kadhafi, avec leurs armes, ont déclenché un combat pour leur indépendance, celle de l’Azawad, et reconduit vite-fait l’armée malienne au sud du fleuve Niger.

Seulement leur mouvement a été détourné par des groupes islamistes AQMI et le Mujao déjà présents mais qui maintenant ont récupéré les armes venues de Libye.

Encore une conséquence de notre malencontreuse intervention en Libye.

Et maintenant les islamistes ont pris le pouvoir au nord Mali et y imposent la charia : exécutant, coupant des mains, fouettant, détruisant les mausolées de Tombouctou.

Les hommes et les femmes n’y ont pas le droit de se promener ensemble, le voile est obligatoire, la musique est interdite et on ne reçoit plus la télé.

Tombouctou est redevenue, sous la férule des islamistes, presque aussi fermée qu'il y a deux siècles, au temps de René Caillié.

Mais ces groupes qui regroupent quelques milliers de combattants bien armés, sont riches et puissants alliant islamisme et gangstérisme, vivant du trafic de drogue, de la contrebande, du proxénétisme et des enlèvements contre rançon, ils détiennent depuis deux ans six Français qu’ils menacent d’exécuter.

La communauté mondiale peut elle laisser faire au risque de voir s’établir et s’étendre à tout le Sahel une zone grise ou règneront islamisme et banditisme ?

A l’initiative de la France, le Conseil de sécurité de l’ONU a voté à l’unanimité le 12 octobre une résolution autorisant la préparation de l’ intervention d’une force militaire internationale en appui de l’armée malienne.

Officiellement c’est la CEDEAO (la Communauté économique des Etats d’Afrique occidentale) qui doit la fournir. Mais également l’Union européenne et l’Union africaine sont priées « de prêter, dès que possible et de manière coordonnée, aux forces armées et aux forces de sécurité maliennes leur concours et leur savoir-faire, ainsi que leur appui en matière de formation et de renforcement des capacités ».

Autrement dit on compte sur la CEDEAO pour fournir les troupes, on espère quelque trois mille hommes, mais actuellement les états de cette communauté sont pour certains comme le Nigeria pris par leurs problèmes internes ou ne possèdent pas les moyens nécessaires.

Bien entendu la France et d’autres pays notamment européens, pourraient fournir la logistique indispensable et les actions de formation pour arriver à une armée crédible mais ce n’est pas assuré, l’environnement désertique au nord Mali est difficile.

Il n’est guère possible à la France sous peine de se faire taxer de néocolonialisme, d’intervenir massivement au sol d’autant qu’AQMI détient six otages. Tout au plus pourrait elle faire intervenir ses forces spéciales, équiper et entrainer l’armée malienne en pleine déliquescence et les forces fournies par la CEDEAO, puis pendant l’intervention assurer renseignements, transmissions, transports, et éventuellement un appui aérien.

Mais la vraie solution est à Alger ; l’Algérie était bien décidée à ne pas intervenir tant que le conflit ne débordait pas chez elle, mais elle a été la cible du Mujao qui a commis des attentats contre des casernes et est surtout à l’origine de l’enlèvement de sept diplomates à Gao.

Peut être serait il temps pour la France et l’Algérie, plutôt que de se complaire dans des conflits mémoriels qui commencent à dater, d’enterrer la hache de guerre et de se décider à une coopération réelle, économique et politique, dans leur zone commune d’intérêt et d’influence.

L’Algérie est la seule puissance locale ayant les moyens d’intervenir efficacement, une action conjointe du Mali, de la France et de l’Algérie devrait pouvoir régler le problème au bénéfice de tous.

 

http://dejudasatartuffelettresaumonde.hautetfort.com