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12/08/2013

La France satellitaire

Les relations actuelles entre les Etats Unis et la Russie sont mauvaises. En cause l’affaire Snowden qui dévoila les turpitudes de la NSA et ses écoutes mondiales sous couleur de lutte contre le terrorisme. La Russie ne veut pas livrer le coupable et Obama sanctionne Poutine en refusant de le voir en tête à tête au prochain G20.

La France cocue mais contente, espionnée comme les autres n’a même pas protesté, et pourtant on peut supposer que l’écoute antiterroriste se double d’espionnage industriel.

La France est devenue le parfait satellite des Etats Unis qu’elle suit par la contremarche dans toutes leurs manœuvres douteuses.

Qu’avions nous à nous mêler de la guerre Syrienne que nous n’avons cessé d’attiser ? Après des dizaines de milliers de morts, El Assad est toujours en place et va probablement y rester, ce qui montre l’attachement d’une grande part des Syriens qui le préfèrent encore à une dictature islamique.

Quel intérêt avons nous à nous opposer à l’Iran, la détention de l’arme nucléaire constitue-t-elle une menace pour nous ? Les sanctions nous coutent cher en exportations à un moment où nous en avons bien besoin.

Les Américains qui ont pourtant bien besoin de la Russie comme voie d’accès en Afghanistan ou pour leur politique en Asie centrale, entretiennent une atmosphère de « guerre froide » en agitant des billevesées comme le bouclier antimissile ou des affaires de droits de l’homme et de défense des homosexuels.

Pendant ce temps là les Etats Unis pratiquent l’assassinat ciblé dans un pays indépendant comme le Yemen par des pilotes de drones confortablement installés devant leur pupitre à 15 000 km de là, en attendant qu’ils fassent de même ailleurs par exemple en Seine Saint Denis.

La France ne dit rien alors qu’elle a beaucoup d’intérêts communs avec la Russie que nous aurions avantage à voir rejoindre le concert des nations, participant encore à une alliance militaire constituée à l’origine contre elle et qui empêche toute constitution d’une défense européenne.

Il est temps que la France reprenne son indépendance.

16/06/2013

Parler avec l'Iran

L’élection  de Hassan Rohani, acquise avec une majorité absolue dans des conditions que personne ne conteste va permettre de connaître les motivations de tous ceux, dont la France, qui soutiennent l’opposition syrienne.

Voilà un modéré, visiblement soucieux de sortir l’Iran de son isolement et de faire cesser les sanctions occidentales. Il faut discuter avec lui.

On doit pouvoir régler du même coup le problème du nucléaire et le sort de la révolution syrienne.

Si la conférence de Genève réunit autour de la table, les Etats Unis et la Russie, accessoirement la France, la Grande Bretagne, la Chine et l’Allemagne, des représentants du gouvernement syrien et de l’opposition, de l’Iran et de la ligue arabe, il y a quelques chances d’arriver à une solution politique du conflit si d’ici là personne ne se met à jeter de l’huile sur le feu en fournissant des armes ou en engageant des actions militaires.

Ensuite on pourra parler nucléaire avec l’Iran et peut être obtenir le droit effectif de contrôle des installations nucléaires par l’AIEA.

Rétablir l’Iran dans le concert des nations profitera à tout le monde à condition bien entendu de n’avoir pas d’autres arrière-pensées concernant le pétrole ou Israël.

Déjà Israël manifeste sa défiance, minimisant le rôle du nouveau président iranien, et pourtant Dieu sait si il chargeait son prédécesseur de tous les péchés du monde, au point qu’on peut se demander si l’état juif ne préfèrerait pas une intervention militaire à un règlement politique.

27/08/2012

Sur un marché persan

Il faudra un jour expliquer aux Français que si le prix du pétrole explose, c’est parce que nous appliquons des sanctions à l’Iran. Egalement la situation en Syrie aggravée par notre politique incompréhensible incite à la spéculation. Espérons quand même que notre politique n’est pas uniquement justifiée par les bons sentiments, sinon Talleyrand qui avait une conception plus réaliste des relations internationales, va se retourner dans sa tombe.

Aussi PSA dont Général Motors possède maintenant 7% a interrompu ses ventes en Iran où il commercialisait 458 000 véhicules par an, 30% du marché persan, à peu près comme en France, ce qui explique en partie sa situation catastrophique et la perte de 8000 emplois en France.

Le groupe de pression UANI – United against nuclear Iran - est intervenu auprès de General Motors menaçant l’entreprise d’une enquête du Congrès relative à son association avec le constructeur français, afin que la multinationale américaine contraigne Peugeot à cesser immédiatement ses activités en Iran.

Non seulement la France perd toute crédibilité par une politique étrangère contraire à ses intérêts, précédant même les Etats Unis uniquement préoccupés par le pétrole et Israël, mais elle se tire une balle dans le pied et déstabilise son économie.

Navrant.

http://dejudasatartuffelettresaumonde.hautetfort.com

11:48 Publié dans actualites | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : iran, pétrole, psa, sanctions